Evil Diary est un jeu d’action / aventure en 2D à défilement (semi) horizontal faisant partie des nombreux titres que produit Ratalaika Games avec l’aide de 9Ratones, dont le but est de proposer une expérience simple et une durée courte. Pari tenu ici pour la modique somme de 5€ sur l’eShop. Et croyez-nous cela n’en vaut pas plus dans ce cas précis. Sorti le 24 novembre 2023 sur PC, PS4 et 5, Xbox One / Série et Nintendo Switch.
Cher journal ….
…1997, année alternative, une survivante du nom de Eve tente de se frayer un chemin dans un New York ravagé pour atteindre une zone sécurisée à l’extérieur de la ville. 3 ans en arrière, les extraterrestres envahissent la planète, transformant hommes et animaux en créatures hideuses – et stupides ! – qui veulent notre peau.
Eve lève-toi et danse avec la vie, ou la mort !
Nous faisons donc face à un menu très très concis au préalable : l’onglet Nouvelle partie pour partir de ce pas trouver ce fameux refuge, le how to play (Y pour tirer, X attaque au corps à corps avec une épée sortie de nulle part, et les croix directionnelles pour le déplacement), l’onglet Skin (3 personnages avec des armes différentes déblocables après avoir terminé le jeu une fois ; Eve avec son pistolet infini et son épée, une rouquine avec un pistolet tirant des cœurs qui s’entrecroisent et d’un couteau, ou un canard armé d’une tronçonneuse !) et enfin les Options (concises également). Mais bien sûr ici pas de VF, tout est en anglais !
Ne voulant pas attendre les secours qui manifestement n’arriveront jamais, nous partons donc affronter l’horreur en incarnant Eve dans 32 niveaux un chouia vides, sombres et pas commodes à défilement semi horizontal. Pourquoi “semi” nous demandera-t-on ? Car dans Evil Diary, les niveaux sont vraiment très petits et en effet couloirs la plupart du temps délimités par des murs invisibles à gauche et à droite. La seule originalité de certains niveaux résident dans l’objectif à atteindre : souvent il faudra tuer un certains nombres de bébêtes, parfois appuyer sur le bouton de l’ascenseur et attendre qu’il arrive, rouler en bécane sur deux ou trois niveaux ponctués de quelques phases de shoot en mode 3eme personne sur une chauve-souris extraterrestre qui n’a sincèrement aucune utilité si ce n’est que d’ajouter quelques secondes de jeu en plus… bref ! Ah oui, nous allions oublier l’importance du nom du titre ici… Chaque niveau sera coupé par un extrait de journal intime de survivant ou d’une présentation des lieux. Après traduction de chacune des pages (si si ! Nous pensions que c’était important !), cela ne nous a rien révélé d’intéressant donc passons !
Si encore la difficulté était présente, l’intérêt d’Evil Diary serait présent lui aussi… mais que nenni ! Les mobs ne sont pas du tout variés et sont tellement stupides qu’ils se déplacent de gauche à droite ou inversement mais sur une même ligne, donc faciles à shooter ou à esquiver. Par contre les chauves-souris sont quant à elles bien pénibles car elles viennent du haut de l’écran et ont une hitbox à chier (désolé du terme mais cela ne peut pas être qualifiable autrement). Et on dénombre UN malheureux boss qui a un pattern simple mais fatal en un coup, qui oblige à recommencer le niveau de boss plusieurs fois, et en plus c’est un alien violet sur une sorte de véhicule ressemblant à un pic de lance médiévale. Bref sans commentaire.
PS : les mobs une fois tués peuvent relâcher des items de soins mais aussi des bonus de puissance aléatoire et parfois incompréhensible – ou sans effet – représentés par un éclair ou une sphère en lévitation. Important de l’écrire, de là à vouloir les prendre durant la game… À chacun de voir !
Une fois le jeu terminé, nous pouvons relancer le jeu à deux reprises pour tester la rouquine ou le canard présente dans l’onglet Skin du menu… M’enfin si l’envie nous y prenait. N’étant pas toujours maso, nous avons testé seulement le premier niveau avec chacun d’eux pour noter la différence de gameplay : on passe d’un pistolet lambda à un double tir de cœurs qui s’entrecroisent ou une tronçonneuse. Voilà tout !
Conclusion
Grosso modo, vous vous souvenez des jeux flash de l'époque ? Evil Diary, c’est exactement ça ! Court de 30 minutes et quelques, concis, non attrayant - sans parler de l’histoire, consistant seulement à rejoindre un refuge sécurisé (y avait-il du monde là-bas ? Existe-t-il ? Nous n’en savons rien. 5€ certes, mais 5€ inutiles pour un jeu flash sans fondement aux mobs stupides et pas diversifiés qui font du gauche-droite ou du droite-gauche, et où la difficulté est absente. Ah si ! Seul point positif, enfin presque, réside dans la bande son assez horreur et heavy metal gore mais malheureusement très répétitive.
LES PLUS
- 5€
- Gameplay très simple
- Bande-son gentille
- Les skins
LES MOINS
- Pas de VF
- Mobs stupides et non-diversifiés
- Quelques phases inutiles
- Mais bande-son répétitive
- Jeu assez sombre parfois trop
- L’histoire ne casse pas trois pattes au canard tronçonneuse !
- Absence d’amélioration d’arme ou de skin à la limite
Et 4/10 aussi à cet article. Des fois il vaut mieux faire du youtube pour cacher ses lacunes linguistiques…
Bonjour à toi « Someone », qu’est-ce qui te chagrine dans ce test ? 🙂
Bonjour Someone, je vois seulement ton commentaire.
Si tu mentionnes mes propres lacunes linguistiques certes je ne suis pas bilingue pour un sous. Mais j’ai fais le jeu au complet, traduit les différents éléments, fais des recherches entre autre chose pour m’éviter d’écrire quelconques bêtises.
Après si tu trouves qu’il y a erreur ou que ton avis est différent du miens, je veux bien l’entendre 🙂
Cordialement