En 2010, le studio Compile Heart sort un premier jeu qui deviendra le premier d’une série de titres devenue un de leurs porte-étendards aujourd’hui : la licence Hyperdimension Neptunia. À la base, la série s’inspire de la réalité du jeu vidéo pour proposer un lore nouveau tout en parodiant cette réalité avec une touche de fan service propre aux JRPG. C’est surtout cette inspiration et cette parodie qui a construit sa notoriété à la base avant que celle-ci poursuive son développement en allant toujours plus dans le fan service excessif que dans la parodie. Presque 15 ans après, la licence se poursuit après plusieurs opus, spin-offs, crossovers et remakes. Depuis la sortie de la console, Compile Heart n’oublie pas nécessairement la Nintendo Switch, quitte à prendre du retard dans les portages. Dernier en date, le spin-off Neptunia: Sisters VS Sisters que nous avons pu parcourir avant sa sortie en ce début de 2024.
Neptunia: Sisters VS Sisters est disponible sur l’eShop et en physique.
Parodie d’un conflit de nouvelle génération
Contrairement aux nombreux spin-offs ou crossovers parus à ce jour avec des histoires souvent très quelconques et servant toujours plus le fanservice, Neptunia: Sisters VS Sisters nous a semblé revenir sur une base de scénario plus orthodoxe, une parodie de notre réalité du jeu vidéo avec de nouveaux enjeux technologiques. D’ailleurs, nous revenons tellement à la base que contrairement au précédent spin-off paru sur Nintendo Switch, le jeu est uniquement traduit en anglais. Un retour en arrière dont on se serait passé. Nous sommes directement après Megadimension Neptunia VIIR, alors que le quotidien du monde de Gamindustri semble revenir à la normale, un message d’urgence vient du continent de PC. Nos 4 Déesses de Planeptune, Lastation, Leanbox et Lowee s’envolent vers celui-ci laissant la gestion de Gamindustri sous la direction des prétendants aux postes de Déesse qui font face à une nouvelle menace sur les parts de marché de Gamindustri.
Comme d’habitude, son statut de suite fait qu’il peut être utile d’avoir joué à d’autres jeux de la série pour avoir les références mais son statut de parodie rend aussi secondaire cette connaissance passée. Puis la plupart des termes clés sont répertoriés dans le jeu avec leur définition. Nous comprenons qu’il faille tout de même du contexte pour vous lecteurs afin de mieux comprendre tout ça. Reprenons de manière grossière le lore et la parodie de la série Neptunia. La série s’inspire à l’époque du conflit de constructeurs en parodiant les consoles PS3, Xbox 360 et Wii avec un territoire et une Déesse à l’effigie de chaque constructeur. Ajoutons parmi eux Neptune parodiant un Sega toujours présent dans le conflit avec un personnage inspiré d’un prototype de console jamais sorti dans notre réalité.
À l’exception de Leanbox et de la déesse Green Heart représentant la marque Xbox, les autres déesses ont des sœurs cadettes représentant simplement les consoles portables. Nous avons deux sœurs jumelles représentant la DS, une autre jeune héroïne représentant la PSP puis une autre la Gamegear. Sur Gamindustri, les déesse se disputent “gentiment” les parts de marché du continent, autrement dit chacune tente d’avoir le plus de croyants en vendant leur machine et leur jeu à la population. L’histoire de Gamindustri s’inspire et parodie globalement l’histoire du jeu vidéo. Un lore qui n’oublie pas les PC-Engine ou l’époque d’Atari en passant par le règne de la Déesse Blanc en solo sur Gamindustri représentant Nintendo avant que Neptune n’apparaisse. Une histoire qu’il faudra apprécier en lisant sur les secondes lignes des textes puisque tout est dilué et enseveli sous la gigantesque dose d’humour décalé et la pointe de fanservice propre à la série, une pointe devenue désormais un argument de vente avec un fanservice de plus en plus lourd.
Dans Neptunia: Sisters VS Sisters, après le départ des 4 Déesses au début vers le continent PC, les petites sœurs finissent perdues dans un complexe et endormies pendant 2 ans. À leur réveil, elles constatent que le monde est déjà en plein chaos. Ce nouveau spin-off nous fait vivre une parodie de la guerre des consoles portables face à l’arrivée des smartphones. Une arrivée qui chamboule les croyances de la population de Gamindustri, ce qui réduit radicalement les parts de marché de Planeptune, Lowee, Lastation et Leanbox. Par ailleurs, ce bouleversement débuta en même temps que l’étrange disparition du continent PC et le commencement d’une rare instabilité sur le continent de Gamindustri. Pour ne pas améliorer les choses, le phénomène Trendi débute avec l’arrivée du rPhone (parodie de l’iPhone). Le phénomène provoque une espèce d’absorption de la conscience des gens qui ne font que regarder et interagir avec le rPhone et tous les autres utilisateurs entraînant une perte de la foi envers les Déesses connues de Gamindustri.
Sans cette foi, les pertes de part de marché baissent en faveur des smartphones dont la Déesse est inconnue. Puis les parts de marché étant liées aux pouvoirs et à la puissance des Déesses de Gamindustri, il va sans dire que leur puissance a grandement diminué. En 2 ans, Planeptune est absorbé par le phénomène avec une Déesse qui semble avoir totalement disparu, Lastation tente de résister à celui-ci, Leanbox décide de placer sa déesse en quarantaine afin de la protéger au mieux tandis que Lowee arrive encore à échapper aux dégâts majeurs provoqués par le phénomène Trendi. Le phénomène Trendi et ses effets nous permettent de constater une inspiration au-delà du domaine technologique mais une inspiration sur la crise sanitaire mondiale récente tant connue : celle du Coronavirus de 2019. Ceci étant dit, pas d’inquiétude puisque la “crise sanitaire” de Neptunia ne dure pas plusieurs années mais quelques dizaines d’heures. Une aventure d’une belle vingtaine d’heures pour être plus précis.
L’habituelle dimension entre la lecture et les couloirs
Une durée de vie qui peut sembler courte et c’est d’autant plus vrai pour un JRPG, mais le spin-off propose en fait une expérience légèrement plus orientée Action. En comparaison, dans le genre nous sommes sur une durée de vie assez moyenne surtout que celle-ci peut être doublée pour ceux souhaitant viser le 100%. Dans le genre, c’est une durée de vie convenable pour donner du rythme à une expérience qui se veut “Action” et qui ne doit pas donner l’impression de tirer en longueur. Surtout que les mécanismes d’un Action-RPG évoluent rarement passé une dizaine d’heures de jeu, une vingtaine d’heures d’histoire permet à l’expérience de ne pas être excessivement répétitive voire lassante en tirant en longueur. Sachant que Neptunia: Sisters VS Sisters nous délivre dès le début une bonne partie de ces mécaniques sur un genre de tutoriel plus ou moins étendu, il vaut ainsi mieux aller à l’essentiel que tirer inutilement en longueur.
Malgré cette orientation, la structure globale de progression est similaire à celle des opus principaux de la série. À savoir un enchaînement entre une phase rappelant les Visual Novel pour le développement du récit aussi secondaire ou drôle soit-il puis une phase d’exploration de donjon avec un boss à affronter au plus profond de celui-ci. Peu d’exploration au-delà de ces donjons, les éventuelles villes et décors non visités sont illustrés par artwork et servent de fond aux conversations comme dans un Visual Novel. Ainsi, au-delà des quêtes annexes, il n’y a pas beaucoup de possibilité de se perdre en exploration et de gonfler la durée de vie ainsi. L’exploration des donjons se fait à la troisième personne en contrôlant Nepgear ou une des nombreuses autres héroïnes jouables du jeu. Il est d’ailleurs possible de changer de personnage sur la map d’une pression de bouton.
Les donjons sont des successions de pièces reliées par des couloirs à explorer. Certains passages sont bloqués et nous obligent à emprunter d’autres couloirs pour trouver le mécanisme permettant de débloquer la suite. L’exploration n’est motivée que par les objectifs des missions principales ou annexes ou par la volonté de voir tous les passages et ouvrir tous les coffres. En ce qui concerne les missions principales, nous avons souvent des boss à combattre au plus profond des donjons. Notons aussi la présence de points de sauvegarde sur lesquels nous pouvons enregistrer notre progression. Les donjons sont infestés de monstres à combattre mais avant de passer sur ce point, faisons un tour dans les menus pour préparer l’offensive. Ceci étant dit, ces préparations sont classiques du genre.
Le menu nous permet de former notre groupe, définir l’IA des personnages que nous ne contrôlons pas, préparer notre équipement ou nos cosmétiques changeant l’apparence de nos personnages, nous pouvons aussi changer leurs techniques de combat. Par ailleurs, nous avons aussi accès au menu de développement de disque, un élément désormais très ancré dans la série Neptunia et qui s’apparente à un système d’acquisition de passif à équiper sur nos personnages. Sur ce menu, nous saisissons un genre de jeu et un “développeur” parmi de nombreux personnages plus ou moins importants de Neptunia pour créer un disque de passif. Le disque prendra toujours plus ou moins de temps à être créé, ainsi une fois vos informations saisies, faites passer les minutes en explorant les donjons ou en faisant des combats.
En avançant dans Neptunia: Sisters VS Sisters, nous pouvons lancer plusieurs développements en même temps pour optimiser la mécanique. Une fois le disque en notre possession, il faut l’installer sur un des emplacements de nos protagonistes prévus à cet effet pour débloquer le ou les passifs des disques en question. Certaines combinaisons de passifs peuvent booster des effets ou créer d’autres passifs utiles en combat. Certains passifs permettent d’ajouter des subtilités en combat afin d’apporter plus de richesse au système. Ainsi, la gestion de passif fait partie intégrante de l’expérience Neptunia et le spin-off n’y fait pas exception. Après avoir fait ce développement sur les disques, il est temps de s’attarder sur les combats. Malgré le fait que nous ayons potentiellement défini le jeu comme un A-RPG, il est plus juste de comparer ça avec les anciens jeux de la série Tales of.
Les jeunes sœurs passent à l’action
C’est à dire que le système de combat est en temps réel mais il y a une transition entre les décors et la zone de combat en touchant un ennemi dans les donjons. Pour le coup, une transition de quelques toute petites secondes sur lesquelles nous fermons les yeux mais qui en réalité peuvent se cumuler sur plusieurs minutes de jeu en les additionnant sur toute la durée de vie du jeu. Encore que la transition décor et combat est plutôt rapide, en revanche les chargements entre les décors et/ou évènements du jeu peuvent atteindre la vingtaine de secondes, ce qui ne passe plus inaperçu. Plus ce compteur de temps de chargement monte, moins il passe inaperçu sur l’expérience globale et nous comprenons que ces chargements aussi brefs soient-ils puissent être encombrants à la longue.
Toujours est-il qu’après avoir touché un ennemi et que le petit chargement est terminé, nous sommes sur une arène de combat dont le décor est la zone de donjon dans laquelle nous nous trouvons. Les habitués du système de Neptunia peuvent oublier le tour par tour et l’historique des tours. Cette fois, nous déplaçons notre personnage librement sur la zone de combat et gardons tout de même le système de PA (Point d’Action) avec chacune de nos techniques consommant plus ou moins de PA. Les PA se rechargent avec le temps et les techniques s’enchaînent un peu comme dans un Musou avec une touche d’attaque que nous n’avons qu’à marteler pour admirer les attaques se succéder. En vérité, les techniques dépendent d’un arbre de technique allant sur 4 niveaux et nous pouvons changer chaque niveau sur le menu principal lorsque nous préparons nos personnages hors des combats.
Au début nous n’avons que 10 AP et nos techniques consomment 2 à 3 AP. Nous pouvons ainsi enchaîner les 4 niveaux en martelant la touche d’attaque et infliger des dégâts en temps réel. Une fois que nous n’avons plus de AP, nous ne pouvons qu’attendre que nos AP se rechargent après quelques secondes pour enchaîner à nouveau. Nous pouvons nous mettre en garde ou esquiver d’une pression de gâchette mais si le gameplay se limitait à ça, il y aurait que peu de différences avec une expérience Neptunia classique. Nous aurions ainsi juste un Neptunia sans tour par tour et la répétitivité d’appuyer que sur deux touches. Toutefois, l’expérience est légèrement plus riche et plus dynamique qu’elle n’y parait. Nous avons notamment la possibilité de commencer une chaîne de combo en appuyant sur R ou sur L en plein milieu d’un enchaînement pour passer directement à un autre personnage avec des PA certainement plus élevés.
D’ailleurs, à la fin d’un enchaînement, le système nous fait une suggestion de chaîne pour nous inciter à changer de personnage et continuer à inonder l’ennemi de coups sans interruption malgré la réserve de AP. Le changement de personnage se fait instantanément, donnant le dynamisme que n’avait pas le système classique au tour par tour. Nous avons aussi la possibilité d’utiliser des EXE Drive (genres de Super compétences utilisables en forme Déesse) ou des T-skill (genres de techniques secondaires de combat). Les T-skill dépendent d’une jauge à remplir, une fois pleine nous pouvons appuyer sur la touche de compétence pour l’utiliser. Nous pouvons en équiper plusieurs et nous pouvons même définir des raccourcis pour ordonner à l’I.A. d’utiliser une compétence précise. Les T-skill ne dépendent donc pas des AP.
En ce qui concerne les EXE Drive, il faut d’abord passer en “forme Déesse” pour pouvoir être utilisés. La forme de Déesse est une mécanique de Neptunia, nos protagonistes ont une autre forme en combat boostant leur différente stats temporairement lorsqu’elle est invoquée. Dans le spin-off, en plus de la jauge de technique, une jauge de Déesse se remplit et une fois pleine nous pouvons appuyer sur – pour passer en forme Déesse. La forme boostant nos stats, nous pouvons l’utiliser temporairement pour enchaîner des dégâts plus importants puis une fois que nous arrivons au terme de ce temps limite, si l’ennemi est encore debout rien ne vaut un beau EXE Drive pour tout exploser. En fait, il est aussi possible d’utiliser un EXE Drive sous forme normale lorsque la jauge de transformation est à 50% mais bien que la compétence soit très puissante, elle reste moins dévastatrice qu’un EXE Drive sous forme de Déesse.
Le système semble assez rigide en début de jeu mais gagne en subtilité et en dynamisme en avançant. Notamment en combinant les passifs provenant du développement de disque. Des disques qui nous permettent de gagner la possibilité d’esquiver lorsque nous sommes en plein enchaînement par exemple. Alors qu’au début, nos héroïnes doivent compter sur un délai où nous devons être immobile pour se mettre en garde ou esquiver. Nous n’avons donné qu’un exemple parmi d’autres que nous vous laissons découvrir en faisant le jeu afin de vous faire un avis plus personnel et potentiellement avoir de belles surprises. Le développeur Compile Heart est encore loin de la maîtrise ou du dynamisme de Bandai Namco sur un Tales of moderne mais cela ne paye pas de mine pour un spin-off de RPG. Le système fonctionne plutôt bien et est suffisamment dynamique pour proposer une expérience cool et fluide à jouer.
La jeune génération se refait une beauté
Loin d’être un fin connaisseur de la série et en ayant l’expérience notamment des premiers jeux d’il y a plus de 10 ans ainsi que du spin-off 2D sur Nintendo Switch, nous ne pouvons que remarquer le bond technique de la série depuis les premiers jeux. Toutefois, il faut souligner que Compile Heart a déclaré avoir pour la première fois retravaillé et refait les modèles 3D des personnages du jeu à l’occasion pour le spin-off Neptunia: Sisters VS Sisters. Nous constatons le contraste des couleurs bien plus important, les animations des personnages moins rigides, plus naturelles et des phases en Visual Novel légèrement moins statiques avec toujours beaucoup d’expressivité de type manga/animation japonaise donnant de la vie et de la personnalité à chacune des héroïnes du jeu.
Les animations des attaques en combat sont également bien dynamiques et nous pouvons sentir la puissance des grosses attaques à travers les belles mises en scène. Globalement le résultat donne un jeu Neptunia bien plus coloré, joli et mignon que jamais dans sa réalisation en 3D cel-shading très proche d’un rendu d’animation japonaise. Les illustrations des décors ou des moments clés type Visual Novel sont toujours très belles à admirer. Ceux qui aiment le fanservice seront satisfaits par le mode photo pour prendre des clichés de leurs héroïnes sous divers décors, diverses apparences et posture personnalisable. Si nous comparons avec un autre jeu en 3D cel-shading récent sur Switch, comme YS X, le jeu est nettement plus coloré et des éléments de décors sont nettement plus jolis, comme le rendu de l’eau.
Restons tout de même modérés puisqu’une réalisation de type Visual Novel avec plein d’illustrations est très jolie tout en étant simple à faire. Puis Neptunia est une expérience en zone linéaire et renfermée très différente d’un YS en vaste zone. Le rendu est ainsi très propre puisque nous devinons que le jeu demande des ressources très différentes à la console, le tout est facilité aussi par des environnements assez vides. Par ailleurs, le jeu est très propre en TV comme en portable. Une très bonne chose pour les joueurs Nintendo Switch qui pourront avoir une belle expérience Neptunia partout. D’ailleurs, cette version Switch présente quelques bonus pour l’occasion, notamment 2 nouveaux personnages jouables présentés très tôt dans le jeu. Pour le reste, les plus grands observateurs discernent la différence de performance et de résolution entre le rendu TV et portable mais le commun des mortels saura à peine voir cette différence.
Pour accompagner toutes ces couleurs, Neptunia: Sisters VS Sisters propose une OST dans la moyenne de la série. Il faut aimer les sonorités très électroniques, c’est légèrement plus rythmé pour le côté action mais définitivement très générique et collant à l’atmosphère du jeu. En parlant de côté générique, il faudra également faire avec un doublage japonais qui peut énerver les sensibles aux gémissements de jeunes japonaises. Les voix collent aux personnages mais nous pouvons comprendre que certains peuvent trouver le doublage énervant. Éventuellement, il est possible pour les joueurs de choisir de jouer avec un doublage anglais qui sera peut-être plus agréable sans pour autant vous garantir une qualité optimale. Toutefois, ça reste un point de vue subjectif, le choix est là et il vous appartient de choisir entre jouer en japonais ou en anglais.
Conclusion
Neptunia: Sisters VS Sisters est un bon RPG de début d’année pour ceux qui n'auraient pas eu la chance d’y jouer encore sur d’autres plates-formes en import japonais. Les joueurs découvrant le jeu avec cette sortie occidentale sur Nintendo Switch auront droit à divers bonus pour compenser le retard de sortie sur d’autres versions du jeu, notamment au Japon. Une parodie de la réalité du jeu vidéo, bien plus agréable, bien plus dynamique, bien plus jolie à jouer qu’une majorité de spin-offs de la série Neptunia. L’humour très présent demandera un effort pour comprendre le sous-texte, sans oublier la traduction uniquement anglaise du jeu qui n’arrange pas cette compréhension puis le fanservice encore très présent peut rebuter l’expérience en plus des temps de chargement. À vous d’arriver au bout du chargement de votre pensée pour déterminer si Neptunia: Sisters VS Sisters vaille la peine que vous vous y attardez tout de suite et au prix fort.
LES PLUS
- Une réalisation très jolie, colorée et mignonne
- Les belles illustrations façon Visual Novel
- Beau en TV comme en portable
- De nombreuses subtilités de gameplay
- Un système dynamique solide à jouer
- Deux personnages jouables en plus !
- Une durée de vie convenable pour le 100%
- Une parodie drôle avec un sous-texte intéressant
- Une bande sonore convenable
- Dual audio disponible pour le doublage
LES MOINS
- Des environnements assez vides
- Mise en scène toujours relativement statique
- Quelques animations un peu rigides
- Si vous aimez pas le fanservice…
- Progression très linéaire
- Blabla, donjon, couloir, boss et rebelote
- Ça peut devenir répétitif
- Assez court en ligne droite
- L’humour trop présent, cachant le propos et devenant lourd
- Allergiques aux gémissements de jeune fille, fuyez
- Bande sonore très générique
- En anglais…