Jeudi 25 janvier 2024, nous avons eu la grande chance de tester sur ordinateur pendant deux heures le prochain jeu des Autrichiens de stillalive studios, Garden Life: A Cozy Simulator (lien), qui n’a pas encore de date de sortie annoncée sur Nintendo Switch même si on sait qu’il sortira en dématérialisé comme en physique. Quel est notre premier verdict sur ce jeu de simulation ?
Un jeu qui aurait pu promettre de belles choses
Nous préférons toujours vous prévenir, mais nous n’avons joué que deux heures à Garden Life: A Cozy Simulator. Cette durée est certes significative, mais elle n’est pas assez Grande pour donner un avis définitif sur le jeu.
De plus, nous avons fait cette preview sur une version PC. Il y a donc plusieurs paramètres manquants. Comment sera le portage sur la Nintendo Switch ? Comment le jeu réagira en termes de performance à tout ce qui est météo ?
Reprenons depuis le début. Garden Life: A Cozy Simulator est un simulateur de jardinage qui vient s’ajouter à la très (très) longue liste des jeux de ce genre.
Nous récupérons un terrain abandonné et jonché de mauvaises herbes. Les habitants de la ville (et même les fantômes !) vont nous guider afin de réhabiliter ce lieu et de le transformer en véritable jardin floral.
Nous avons entièrement réalisé cette preview à la manette et il faut avouer que le jeu est accessible et assez simple à prendre en main. Le joystick permet de se déplacer, les gâchettes de prendre des objets de son inventaire, etc.
Dans Garden Life: A Cozy Simulator, nous allons donc nous occuper d’un jardin. Le début est assez attractif. Nous semons nos graines, nous arrosons notre jardin, nous voyons nos plantes grandir…
Et puis nous les coupons ! À l’aide de notre sécateur, nous allons « attaquer » notre fleur afin de récupérer de la bouture et du bois. La bouture nous permettra ensuite de réaliser des bouquets alors que le bois sera utilisé pour l’engrais.
La précision est parfois hasardeuse mais pas de panique ! La plante repoussera quoi qu’il se passe. Par ailleurs, les plantes ne poussent pas en temps réel : les tournesols par exemple fleurissent deux à trois fois par jour.
Nous recevons diverses quêtes qui reposent globalement toutes sur le même principe. Nous allons devoir soit pour avancer dans la quête principale, créer des meubles, soit pour gagner de l’argent, livrer certaines fleurs ou bouquets. Pour réaliser un bouquet, rien de plus simple, il suffit de mettre plusieurs fleurs ensemble. Pour un meuble, il suffit de récupérer des objets du décor comme des cailloux.
L’engrais, lui, est constitué des bouts et des mauvaises herbes que nous ramassons dans notre jardin. Il permet d’accélérer la production des plantes.
Chaque plante laisse occasionnellement tomber des graines que nous pouvons récupérer. Et parfois, ces graines laissées offrent des variations de couleur introuvables en boutique.
Certaines quêtes dans la fin de notre preview nous demandaient notamment de donner des variantes de fleurs qui ne se trouvent pas en boutique.
L’argent nous permet d’acheter des graines en boutique et des décorations, mais aussi des objets pour nous simplifier la vie. Nous pouvons ainsi récupérer un objet pour l’arrosage automatique ou encore une sorte d’aspirateur pour aspirer les graines automatiquement.
Mais qui fut finalement très répétitif et peu réaliste
Sincèrement, le début de Garden Life: A Cozy Simulator est très addictif. Le concept est attrayant pour nous qui aimons particulièrement le jardinage. Nous avons vraiment eu cette sensation de mélange entre le jeu de simulation en 3D et le jeu de gestion fermière.
Cependant, et encore, nous n’avons passé qu’un petit temps dessus, la répétitivité prend très rapidement le dessus. Les quêtes se ressemblent, les objectifs aussi, et les journées ne révèlent que très peu le véritable plaisir du jardinage.
Nous n’avons pas cette impression de créer un lien avec les plantes, ce plaisir de les voir grandir, malgré un moteur qui offre des plantes uniques lors de leur croissance.
L’expérience semblait assez limitée et il n’a jamais été question de terreau, de bouturage, de tuteur, de comment adapter la semence pour chaque plante… Nous avons été finalement assez déçus par le manque de profondeur de cette simulation.
Peut-être que le jeu a encore des choses à offrir que nous n’avons pas vu. Nous avons pourtant planté, succès Steam attestant de notre travail, plus de cinquante fleurs. Seul le lierre nécessitait un objet pour pouvoir grimper.
Notre terrain (que nous pouvons certainement agrandir par la suite) nous a paru un peu petit, notre inventaire était très rapidement plein et nous avons été gênés par la gestion de l’engrais qui a pris parfois trop de place dans la simulation.
D’autres petits détails ça et là n’ont pas été très réjouissants, et nous n’avons pas forcément apprécié qu’il y ait deux arrêts de bus distincts : l’un nous menant au centre-ville, l’autre terminant la journée, ce qui fut parfois très pénible.
La gestion de la manette pour récupérer les fleurs était parfois laborieuse : nous devions appuyer sur la gâchette frénétiquement pour récupérer cinquante roses pour un seul bouquet.
Il est pour le moment impossible de juger les graphismes pour la Nintendo Switch. Est-ce que le jeu sera bien optimisé sur console ou allons-nous nous retrouver avec des pixels à la place des fleurs ? La bande-son est sympathique, reposante, même si certains sons nous ont sortis de l’ambiance cozy, surtout dans le centre-ville.
Premières impressions
Garden Life: A Cozy Simulator promettait sur le papier de belles choses. Après tout, n’est-ce pas une superbe idée que de mélanger jeu de simulation et jardinage ? Malheureusement, sur ces deux heures, le gameplay fut répétitif, pas très profond ni réaliste, et n’a pas réussi à nous faire retrouver les sensations du jardinage. Mais comme toujours, ce n’est qu’un avis provisoire, peut-être que le jeu complet aura plus de choses à nous montrer !