Berserk Boy (Nintendo Switch) – Le test

Berserk Boy  est un plateformer avec une certaine ressemblance à la série de jeu Mega Man Zero et est sorti le 6 mars 2024 sur l’eShop. Le jeu est édité et développé par BerserkBoy Games, un petit studio basé au Japon dont Berserk Boy est le 1^er jeu. La personne à la tête du projet est le lead développeur, artiste et animateur du jeu : Zuuu. Zuuu a commencé à développer le jeu en 2019 et les seules traces de son développement se trouvent sur le Discord du jeu et les réseaux sociaux comme X.

Une histoire qui s’en va et qui revient

Dans Berserk Boy, vous êtes un jeune garçon nommé Kei accompagné de Dizzie votre amie d’enfance, elle remarque qu’il y a une forte accumulation d’énergie ce qui pourrait vouloir dire qu’il y a un orbe berserk dans les parages (qui ne sont pas apparus depuis des années).

Vous allez sur les lieux de trace énergétique et des missiles détruisent le pont, séparant Kei et Dizzie.

Après sa chute Kei rencontre un oiseau nommé Fiore ayant le haut de sa tête en feu qui propose son aide pour trouver Dizzie et ils partent ensemble à sa recherche. Après quelques péripéties vous rencontrez un certain Dr Genos qui était l’ancien coéquipier de Fiore et il cherche également les orbes berserk pour faire le mal.

Dans un élan de désespoir Kei se lance sur l’orbe berserk pour sauver Fiore des griffes du Dr Genos, Kei fusionne avec l’orbe et utilise cette occasion pour fuir.

La résistance est un groupe portant la lourde de tâche de sauver l’humanité en repoussant les énergies maléfiques, Kei rejoindra le groupe à plein temps au vu de l’obtention de ses capacités extraordinaires.

L’histoire n’est pas dénuée de sens et elle suffisamment simple pour que n’importe qui s’y intéresse. Le récit est assez intense au début, puis elle se met en retrait pour le gameplay jusqu’au prochain événement réellement important de l’histoire.

Les personnages principaux ont tous une personnalité bien trempée, mais comme nous l’avons dit précédemment l’histoire n’avance pas beaucoup avant un petit moment, donc les interactions entre les personnages principaux sont plutôt rares.

Vous pourrez discuter avec les PNJ dans le HUB, mais ils ne diront pas grand-chose d’intéressant et même les quelques blagues qu’ils balancent sont facilement oubliables.

Le mode contre-la-montre rencontre Mega Man Zero

La fusion avec l’orbe berserk confère des pouvoirs électriques à Kei, vous aurez une petite palette de coups. Vous pouvez sauter, dasher dans toutes les directions, envoyer une décharge électrique autour de vous ou directement sur l’ennemi si vous l’avez touché précédemment.

Vous aurez une barre de points de vie suffisamment conséquente pour survivre à plusieurs assauts, une barre d’énergie qui limite l’abus de vos attaques et une barre berserk pour envoyer une grosse attaque spéciale.

Au cours de l’aventure vous obtiendrez plusieurs orbes berserk qui conféreront différents pouvoirs à Kei et c’est très facile de naviguer entre eux. Si vous vous débrouillez bien, vous pourrez enchainer chacune des transformations au point que vous aurez l’impression de faire un speedrun du jeu. D’ailleurs les niveaux utiliseront les nouvelles capacités du dernier orbe berserk obtenu pour éviter la redondance entre chaque niveau.

Les objectifs de chaque niveau sont identiques, aller à la fin du niveau en appuyant sur divers interrupteurs et en tuant les montres alias les ombres amplifiés d’énergie noire. Chaque monde a 3 niveaux, vous aurez souvent des mini-boss dans les 2 premiers et un boss équipé d’un orbe berserk que vous récupérez à la fin de l’affrontement dans le 3^ème niveau du monde.  Les boss sont relativement faciles à vaincre malheureusement, il suffira d’un peu d’esquive et de frapper sans relâche le boss pour terminer rapidement les combats malgré une barre de vie conséquente.

Les ennemis communs ne sont, généralement, pas très menaçants et vous pourrez facilement les bombarder de dash dans la face avant de balancer une décharge électrique pour les achever. En tuant un ennemi vous obtiendrez des points qui serviront à obtenir des vies supplémentaires à votre compteur de vies si vous activez le mode rétro au début du jeu. Dans chaque niveau, il y a plusieurs membres de la résistance se trouvant éparpillés ainsi que des médailles berserk uniques qui serviront pour le 100%.

Entre chaque mission, vous retournerez au HUB et vous pourrez parler au PNJ que vous aurez sauvé. Bien qu’il y ait beaucoup de PNJ identiques, certains sortiront du lot. Vous pourrez également parler à la scientifique pour améliorer les différentes orbes berserk en implémentant des nouveaux mouvements ou en améliorant ceux déjà obtenu.

Le gameplay de Berserk Boy est assez nerveux et vous pourrez parcourir à pleine vitesse chaque niveau en arrivant à bien prendre en main les différentes capacités de Kei.

La difficulté est exponentielle, au début c’est facile d’aller à toute allure en tuant tout sur son chemin et plus vous avancez, plus vous devrez apprendre à maitriser vos capacités pour avancer à toute allure.

La durée de vie est adaptée pour tout le monde

Berserk Boy est relativement court si vous ne récupérez aucun membre de la résistance ou médaille berserk, donc vous devriez mettre 4h à 6h maximum pour compléter le jeu de base. Si vous cherchez les différentes médailles et surtout les résistants, vous débloquerez les niveaux EX. Les niveaux EX sont des niveaux courts et difficiles, qu’il faudra terminer le plus rapidement possible. Vous devrez obtenir suffisamment de points pour obtenir un rank à la fin de chaque niveau allant de D à S. Chaque niveau (sauf les EX) a entre 5 à 10 membres de la résistance et 3 à 5 médailles berserk, d’ailleurs les médailles ne semblent servir à rien, peut-être que le 100% vous récompensera qui sait…

Si vous essayez le 100% vous tournerez plutôt dans les 8h à 10h, parce que certains membres de la résistance et certaines médailles sont impossible à récupérer sans avoir préalablement obtenu tous les orbes berserk.

Japan animation

Les graphismes en jeu ressemblent à un jeu Game Boy Advance. Les décors aux 1^ers plans sont graphiquement très beaux, mais ils ne sont pas très variés par rapport à ses décors qu’on voit sur le fond. Les modèles des personnages, des monstres, etc. sont corrects, mais un peu trop pixelisés, ce qui fait un peu tâche c’est dommage.

Lors de dialogues il y a des images avec énormément de détails qui font très shonen/anime et qui sont extrêmement bien faites. Les animations sont très correctes pour la plupart même celles de votre personnage sont visuellement agréables à exécuter, mais elles ne sont pas toutes égales. Les cinématiques animées sont littéralement un anime avec une qualité exemplaire. Il suffit de voir le trailer du jeu qui n’a pas à rougir par rapport à un autre jeu (attention elle spoile les capacités du jeu et quelques autres phases de jeu).

Une ambiance musicale ultra dynamique

Les musiques sont fantastiques, vous allez à toute allure et la musique accompagne parfaitement cette ambiance intense. On peut dire la même chose sur le sound design qui suit cette ambiance qui va à toute vitesse et c’est ultra satisfaisant d’effectuer chaque action de Kei.

On est constamment dans l’action du jeu, ça donne réellement envie de continuer à jouer juste pour ses musiques.