My Next Life As A Villainess: All Routes Lead to Doom ! -Pirates of the Disturbance- (Nintendo Switch) – Le test

My Next Life As A Villainess: All Routes Lead to Doom! -Pirates of the Disturbance- est sorti le 28 novembre 2023, il a été édité par Idea Factory et développé par Otomate. Idea Factory est une entreprise établie en Californie (USA) qui localise des jeux japonais pour le territoire américain, européen, etc. Malheureusement leurs jeux sont majoritairement traduits en anglais avec quelques exceptions comme la série Neptunia. Otomate (ou オトメイト en japonais) est un développeur japonais qui est une branche de Idea Factory spécialisé dans les jeux Otome.

Virtual Novel

My Next Life As A Villainess: All Routes Lead to Doom! -Pirates of the Disturbance- est un roman visuel/Otome se déroulant dans le monde fictif inspiré du Moyen Âge européen où la magie existe. L’histoire se déroule dans les murs d’une académie de magie prestigieuse, où Catarina Claes, la protagoniste, devra apprendre le milieu de la noblesse où un comportement classique sera vu comme étant un pauvre.

Catarina Claes, une jeune femme au QI élevé est une otaku qui se retrouve réincarnée dans le monde de son visual novel préféré, Fortune Lover. Cependant, son excitation se transforme en effroi en réalisant qu’elle est née comme Catarina Claes, la méchante du jeu destinée à faire face à une série de fins désastreuses.

Dans Pirates of the Disturbance, Catarina a déjà changé son destin d’arriver à une des nombreuses fins où elle devait se retrouver bannie, tuée ou pire encore.

Catarina et ses amis embarquent pour une croisière luxueuse à bord du somptueux Vinculum, un paquebot de dernière génération conçu pour une grande fête.

Cependant, leur aventure paisible est brisée lorsqu’une bande de pirates notoires s’empare du navire, plongeant les passagers dans une situation périlleuse.

Catarina, avec sa détermination et son optimisme, va devoir affronter un scénario inconnu de Fortune, elle affronte la menace des pirates, déterminée à protéger ses amis et à assurer leur retour en sécurité à Sorcier (c’est vraiment le nom de la ville).

Si vous n’avez pas vu le manga/anime, il essaye tout de même de vous faire quelques flashbacks pour expliquer la présence des différents personnages du manga, mais ça manque de détails cruciaux donc il vaudra mieux avoir vu l’œuvre avant de jouer à Pirates of the Disturbance.

Des riches ultras qui brillent de mille feux

Quand on parle d’un Visual Novel, les personnages qu’on rencontre sont l’essence même de ces jeux, s’ils ne sont pas intéressants quel est l’intérêt de suivre avec attention des pavés de texte ?

Le monde de My Next Life As A Villainess est peuplé d’un casting diversifié de personnages, chacun avec sa propre personnalité distincte, ses motivations et ses bizarreries.

Catarina Claes occupe le centre du récit, sa maladresse attachante et son optimisme inébranlable, elle est en totale opposition avec le comportement classique de sa classe sociale ayant pour passion de travailler sur un potager.

Complétant les pitreries de Catarina, un casting de soutien d’acolytes attachants, dont son fidèle chevalier Geordo Stuart, son ami d’enfance espiègle Keith Claes et sa camarade de classe « énigmatique » Maria Campbell. La dynamique entre les différents personnages est plutôt agréable à suivre, le vrai souci c’est que certains dialogues sont prévisibles et un peu trop familiers pour des gens faisant partie de la noblesse. Si vous lisez régulièrement des shojos ou des mangas vous retrouverez beaucoup de clichés (le beau gosse, l’innocent, le débile de service, etc.), il ne faut pas s’attendre à un développement ultra complexe.

Plus belle la vie version manga noblesse

My Next Life As A Villainess: All Routes Lead to Doom! -Pirates of the Disturbance- est un roman visuel qui permet aux joueurs de s’immerger dans le monde de Sorcier et de faire des choix qui influencent la progression de l’histoire. Grâce aux options de dialogue et aux interactions avec les personnages, les joueurs façonnent le voyage de Catarina, déterminant ses relations, ses actions et finalement son destin.

Le système narratif a plusieurs branches ce qui offre plusieurs chemins à explorer, donc la rejouabilité est possible avec des fins cachées. Les joueurs peuvent guider Catarina vers l’amour, l’aventure ou même la découverte de soi, en fonction de leurs préférences et des choix qu’ils font en cours de route.

Sauvegarder doit être régulièrement fait et au bon moment, puisqu’il faudra bien réfléchir à ses choix pour finir avec celui ou celle que l’on convoite, heureusement le jeu vous laisse sauvegarder à tout moment.

Les options disponibles sont nombreuses, vous pourrez changer la « difficulté » dans le sens que le jeu vous donnera moins d’indices sur un chemin possible, changer la vitesse des textes et bien d’autres. Vous pourrez choisir le volume des voix des personnages et changer les touches que vous voudriez utiliser.

Vous pourrez vraiment choisir votre confort de jeu, malheureusement c’est véritablement dommage qu’il n’y ait pas la possibilité de changer la langue. Si vous ne comprenez pas l’anglais, vous pourrez difficilement suivre l’intrigue.

Un VN avec des vraies animations

Le roman visuel présente des visuels qui capturent l’essence du monde fantastique de Sorcier où même les lèvres des personnages sont animées, ce qui n’est pas si récurrent pour le noter. Des designs de personnages respectés, des environnements détaillés et des cinématiques captivantes donnent vie à l’histoire, plongeant les joueurs dans l’atmosphère de l’animé pour ceux qui l’apprécient.

La bande originale complète le ton fantaisiste et réconfortant du jeu, avec un mélange de mélodies légères, de morceaux orchestraux dramatiques et de thèmes de personnages émotionnels. La musique s’harmonise parfaitement avec le récit, renforçant l’impact émotionnel des moments-clés ce qui ajoute à l’expérience globale.

Durée de vie

Comme nous l’avons pu le dire précédemment, la rejouabilité est au rendez-vous avec plusieurs fins possibles. Effectuer un 100% sera de trouver toutes les fins et peut-être pour les plus pointus d’avoir absolument tous les dialogues possibles en enlevant quelques options aidant le joueur pour rendre le jeu plus difficile à compléter.

À part si vous faites un speedrun (ce qui semble assez absurde de le faire pour ce jeu), vous devriez le finir en 20h max, après ça dépendra de votre vitesse de lecture et le nombre de fins que vous souhaitez effectuer, c’est difficile de mettre un temps réel pour le finir.

My Next Life As A Villainess: All Routes Lead to Doom ! -Pirates of the Disturbance- est disponible sur l’eShop comme en physique au prix de cinquante euros.