Sorti initialement en 2018 sous Nintendo 3DS, Monster Hunter Stories revient sous le feu des projecteurs dans une versions remasterisée sur Nintendo Switch. Nous avons eu l’opportunité de revenir le temps d’une courte (mais agréable !) heure sur ce spin-off afin de le (re)découvrir…
Dans le petit monde de Monster Hunter Stories, monstres et humains vivent en harmonie. Certes, les chasseurs ont pour mission de les traquer afin de pouvoir nourrir leurs familles, les Riders, eux, préfèrent élever les monstres afin de les entraîner à devenir toujours plus forts : Riders et monstres tissent des liens solides, forgeant ainsi de véritables amitiés.
Notre aventure débute auprès de Lilia, une jeune fille débrouillarde et courageuse qui nous entraîne dans sa douce folie infantile. Pleine de malice, la demoiselle nous propose de partir à la chasse aux œufs de monstres. Bien qu’un peu moins téméraire encore que son amie, notre petit héros, que nous allons bientôt pouvoir personnaliser à loisir, se laisse emporter par la curiosité : une curiosité bien justifiée puisqu’il se destine à devenir Rider. Après une petite recherche, les amis tombent nez à nez avec un nid rempli d’œufs. Face à cette trouvaille, les adolescents décident de faire un pacte d’amitié, bien conscients que l’amitié semble avoir des effets puissants sur les monstres. Avec étonnement, l’œuf se met à éclore et un énorme Rathalos en sort. Puissant et dénommé le roi des cieux, c’est auprès de ce nouveau compagnon que les amis rentrent tous ensemble au village Hakum. La nouvelle se propage rapidement jusqu’au grand chef des lieux. Pourtant, l’heure n’est pas à l’étonnement mais plutôt à l’alerte générale : un énorme monstre cerclé de ténèbres attaque soudainement et avec grande brutalité le village. Les dégâts sont considérables, les pertes humaines sont aussi à déplorer… Rathalos tente de nous venir en aide, mais est violemment écarté à son tour par le monstre que rien ne semble arrêter. Hakum est dévasté.
Une année se passe. Le village parvient peu à peu à retrouver son âme, tous les villageois se mettent à l’œuvre afin de pouvoir retrouver une vie paisible et confortable. Aujourd’hui est une date particulière : est enfin venu le jour du rite de l’amitié, la toute dernière étape pour devenir Rider. Notre héros doit se rendre dans la salle des rites où il obtient la gemme de l’amitié : très précieuse, celle-ci semble être dotée de bien des pouvoirs qu’il nous tarde de (re)découvrir. Il peut désormais récolter des œufs de monstres : de futurs compagnons de voyage ! Pour le moment, nous avons un Vélocidrome à nos côtés. Ce dernier nous permet de tester nos compétences au combat tandis que nous quittons le village.
Le combat rappelle quelque peu le classique de la récréation Shifoumi. En effet, les monstres sont dotés de trois styles d’attaque : la force, la vitesse et la technique. Chaque attaque dispose alors d’une contre-attaque efficace, et d’une autre peu efficace. Ainsi, la force l’emporte sur la technique mais se montre faible face à la vitesse. Il est donc important de prendre en considération l’attaque portée par le monstre avant de faire nos choix : quelles attaques allons-nous utiliser ? Le Monstie, c’est ainsi que notre petit monstre protégé s’appelle, lui, fait ses propres choix. Bien entendu, de nombreuses attaques supplémentaires et plus spécifiques à l’entité du monstre, sont à découvrir.
Au-delà de choix stratégiques pour porter le coup fatal, l’amitié reste au cœur de chaque instant. Ainsi, le lien qui unit le joueur à ses Monsties permet de mettre en place des attaques plus puissantes : soit simultanées si Rider et Monstie effectuent le même type d’attaque (deux de vitesse par exemple), soit grâce au talent d’amitié. Quelques duels sont aussi disponibles : appuyer le plus rapidement possible sur A pour cogner une nouvelle fois l’adversaire. Simple et efficace.
Nos premiers combats se montrent ainsi très accessibles. Les animations sont nombreuses et un peu longues, mais il est possible d’effectuer une avance rapide afin de ne pas perdre trop de temps dans celles-ci. Néanmoins, les dialogues sont alors eux aussi passés à toute vitesse : les novices sont invités à conserver la vitesse normale les premiers temps.
Les dialogues, revenons quelques instants dessus. Les voix sont en anglais ou en japonais. La traduction française est disponible. Les graphismes sont enfantins, très colorés, jolis et adorables. Nous avons pris plaisir à parcourir le village, à découvrir les premiers monstres… néanmoins, une fois à l’extérieur, le vide se fait davantage sentir avec des zones assez pauvres, dépourvues du moindre détail. Nous avançons en chevauchant notre monstie : une balade plutôt rapide mais avec une inertie discutable, nous avons un peu l’impression de glisser ! Par ailleurs, certains bugs d’affichage sont à souligner : nous fusionnons avec les rochers, nous rentrons en collision avec des monstres sans déclencher le combat… bref, de multiples imprécisions sont à déplorer.
Les environnements regorgent d’herbes médicinales et d’autres objets qu’il est vivement recommandé de récolter au fur et à mesure. Ces derniers reviennent rapidement sur le territoire : le joueur ne devrait donc jamais tomber à cours d’un petit remède pour se remettre d’aplomb. Il est, en outre, possible de retrouver toute sa vie après avoir piqué un petit roupillon. Pour cela et à ce stade de l’aventure, le village Hakum est parfaitement adapté. Une jolie petite bicoque nous y attend avec en son sein un lit confortable synonyme d’un regain de vie mais aussi d’une sauvegarde. Il est aussi possible de personnaliser certaines couleurs de son amure, d’autres surprises semblent être à découvrir… Bien entendu le village dispose de tout le nécessaire pour repartir regonflé à bloc en mission : achats ou amélioration de son arme et de son armure (moyennant les ingrédients nécessaires…), ou encore l’achat de consommables. Enfin, un panneau d’affichage trône non loin de la place : de nombreuses missions y sont proposées…
Il est temps de rendre la manette. Le temps de jeu pour cette preview est écoulé. Bien que l’aventure ne se dévoile encore que très peu, nous avons hâte de reprendre le chemin de Hakum afin de pouvoir élever toutes sortes de Monsties et devenir le plus grand Rider que le village ait connu jusqu’à ce jour…
Monster Hunter Stories sera disponible le 14 juin sur l’eShop au prix de trente euros.
J’avais joué au 2 sur la 3DS. D’abord enchanté par le système et les animations en combat, j’ai malheureusement lâché le jeu vers le milieu (ou la fin aucune idée) tellement j’ai trouvé les combats répétitifs et manquant de challenge/intérêt stratégique malgré tout le système de capacité et de breeding.
Les monstres avaient de bonnes bouilles, c’est sans doute ce qui m’a fait rester le plus, l’excitation de découvrir ce qu’il y avait dans les œufs était vraiment mon truc préféré !
Impossible, le 2 est sur switch, seul le 1 est sur 3DS.