Comment naissent les idées de jeux vidéo ? C’est un mystère la plupart du temps, même si on sait par exemple que le dessin de Pac-man est né grâce à une pizza à laquelle il manquait une part ou encore que SimCity a été inspiré par un jeu dans lequel le joueur pilotait un hélicoptère et devait détruire des îles. Finalement, le créateur s’est plus passionné pour la gestion des îles que par le combat. Et SimCity est né. Dans le cas de Blind Shot, les développeurs ont dû regarder le film Rambo et se dire qu’un mélange de ce dernier avec des zombies pourrait être fun.
Simple mais efficace
Blind Shot est à classer dans le genre Die & Retry. C’est un jeu de tir frénétique en deux dimensions et en pixel art dans lequel le héros que dirige le joueur peut se déplacer et tirer vers la gauche ou vers la droite. Le but est de tuer le plus grand nombre de zombies avant que la jauge qui indique la progression des ennemis ne soit pleine et que notre héros meurt submergé.
Pas de fioritures dans les menus, le joueur est lancé dans le grand bain immédiatement. Il faut affronter les vagues d’ennemis qui surgissent des bords de l’écran tout en faisant attention à plusieurs paramètres. D’abord le nombre de balles qu’il nous reste. A chaque action que l’on fait, les zombies se déplacent d’une case. On tire à gauche, le zombie de droite se rapproche. On se retourne, les zombies avancent des deux côtés. On recharge, même punition, les ennemis se rapprochent.
Le joueur est perpétuellement en alerte, le moindre faux pas et c’est le game over. Pas de souci, le jeu reprend quasiment immédiatement, juste le temps de passer par le tableau du choix des armes aléatoires. En effet, notre héros a une arme à feu principale : un pistolet, une mitrailleuse, un fusil, un blaster laser, mais aussi deux armes secondaires comme une machette, un couteau, un drône, un soutien par bombardement aérien, des cocktails molotov ou encore des grenades. Ces armes secondaires se déclenchent à l’aide des gâchettes.
Facile à jouer, difficile à maîtriser
Dans Blind Shot, il arrive un certain moment où il faut entrer dans “La Zone”, cet instant où nos gestes deviennent automatiques, où une sorte de danse hypnotique se met en place, qui nous fait atteindre les sommets des high-scores. Passé cet état de grâce, le jeu s’avère très (trop) répétitif. Bien sûr, il est possible de débloquer deux niveaux supplémentaires où les ennemis sont plus rapides et donc la mort encore plus présente, mais une fois les mécaniques du jeu bien comprises, à part vouloir toujours améliorer son score, l’intérêt n’y est plus.
Une boutique dans le jeu propose une vingtaine d’armes à acheter moyennant l’argent gagné grâce à chaque zombie tué. Et surtout une boutique cosmétique permet de débloquer ou d’acheter des chapeaux pour notre héros. Si le tour du jeu se fait en moins de deux heures, il faudra tuer beaucoup d’ennemis et donc passer beaucoup de temps sur Blind Shot pour tout débloquer, mais le jeu en vaut-il la chandelle ?
Blind Shot est disponible sur l’eShop au prix de cinq euros.
Conclusion
Blind Shot est un très bon défouloir, malheureusement bien trop répétitif et trop court pour amuser les joueurs sur du long terme. Passés le fun et l'excitation de la découverte, il ne donne hélas aucune raison au joueur de revenir dessus sauf à vouloir améliorer son record ou débloquer tous les items de la boutique. Au final, on peut dire de Blind Shot qu’il est bien mais pas top.
LES PLUS
- Un bon défouloir
- Top pour ceux qui veulent des high-scores
LES MOINS
- Très répétitif
- Trop court