Nous avons eu la chance il y a quelque temps de recevoir des clés Steam pour Core Keeper, un jeu d’exploration développé par les Suédois de Pugstorm. Alors que le jeu est encore en accès anticipé sur PC et prévu cet été sur l’eShop de la Nintendo Switch, nous en avons profité pour faire deux sessions, une de trois heures en solo, et une de deux heures en multijoueur. Est-ce que ces cinq heures présagent le meilleur pour la suite ?
Un jeu d’exploration très addictif
Core Keeper est un jeu d’exploration bac à sable en pixel art dans la catégorie des Minecraft, Terraria ou encore Forager. Nous sommes largués dans une caverne au milieu de nulle part sans aucun objectif.
Petit à petit, nous allons comprendre quoi faire : nous allons récolter du bois. Ce bois nous permettra de construire des équipements comme une pioche ou une épée et des meubles comme un établi.
Et, progressivement, nous allons comprendre qu’en minant dans les alentours, nous récolterons et trouverons des ressources qui nous permettront d’établir à terme une véritable colonie.
Comme la plupart des jeux de ce genre, il n’y a pas d’objectif principal. Il y a bien des énormes bâtiments étranges autour de nous, mais c’est tout. Non, la clé dans Core Keeper réside dans les micro-objectifs que nous nous fixons au fil de notre progression.
Et autant le dire, de ce que nous avons vu sur ces cinq heures, les possibilités semblent énormes. Nous pouvons déjà miner sur une carte à la taille gigantesque : nous n’en avons pas vu le bout et nous ne savons pas si celui-ci existe.
Nous allons découvrir des salles remplies de monstres, des boss, des murs piégés à la bombe et il faudra réussir à collecter les minerais (qui brillent dans le noir !) pour avancer.
Mais outre le minage et l’exploration, nous pouvons aussi faire de l’artisanat, nous concentrer sur notre base afin de créer le parfait repaire à la fois cosy et pratique (avec des circuits électriques !).
Nous pouvons aussi fabriquer le parfait équipement pour repartir explorer, et nous pouvons même créer une voie ferrée afin de réduire les temps de trajet.
Il y a aussi la cuisine et l’agriculture dont nous n’avons pas encore saisi toutes les subtilités, qui sont très simples d’accès. Globalement, vous n’aurez qu’à préparer le sol, planter les graines et arroser les plantes. Il suffit ensuite de mélanger deux aliments dans une poêle pour préparer un petit plat.
Nous avons rencontré des animaux tout mignons que nous pourrons adopter et renommer, ces derniers nous donneront du lait ou encore de la laine, mais là encore, nous ne sommes pas allés assez loin pour savoir à quoi ces objets vont nous servir.
Un contenu dantesque pour les amoureux de l’exploration et des micro-objectifs
Sur notre route, nous avons trouvé des œufs à faire éclore qui nous ont donnés des familiers. Il y a la pêche, dont nous ne maîtrisons pas encore les fondamentaux, mais qui semble elle aussi très intéressante.
Le contenu de Core Keeper semble quasiment infini et il faut avouer que ce soit en solo ou en multijoueur, nous n’avons pas vu le temps passé. Il fallait toujours récupérer du cuivre pour faire un équipement complet, trouver du sable pour le transformer en verre afin d’avoir des lampes qui éclairent notre passage, etc.
Core Keeper est addictif et réussit à nous donner envie de ne jamais s’arrêter. Il y a toujours quelque chose à faire, quelque chose à terminer, un micro-objectif que nous voulons achever avant de partir…
De plus, les développeurs ont eu la bonne idée de nous récompenser en permanence : nous gagnons des points en réalisant des actions comme pêcher, miner ou même courir, et au bout de cinq points, nous débloquons un point de compétence qui permet de renforcer notre personnage.
Le jeu à la manette est parfois un peu fastidieux, notamment vis-à-vis de son inventaire, mais nous nous adaptons finalement très rapidement.
Quid de la version sur Nintendo Switch ?
Il y a encore beaucoup de choses que nous pourrions raconter sur Core Keeper, notamment vis-à-vis de la mort qui n’est pas punitive ou encore du multijoueur qui rend le jeu encore plus agréable (le jeu est jouable jusqu’à huit personnes, mais pour nous ça fait beaucoup), mais nous préférons attendre de voir ce le jeu nous réserve par la suite, notamment sur Nintendo Switch, avant de vous faire un retour définitif d’expérience.
Nous noterons juste que les graphismes sont vraiment magnifiques, et comme vous le verrez dans la vidéo à la fin du test, là où Terraria et Minecraft ont des décors assez « abrupts », il y a quelque chose de beau dans Core Keeper, un pixel art de qualité qui nous a séduits.
La bande-son est elle aussi très réussie même si elle manque parfois de finition (ce n’est que du détail) quand nous changeons de zone. Après tout, le jeu est encore en accès anticipé !
Il y a encore beaucoup d’interrogations avant sa sortie sur Nintendo Switch. Comment le jeu va-t-il réagir avec une carte aussi grande ? Les graphismes vont-ils être aussi réussis que sur PC ? Le jeu sera-t-il crossplay ? Le jeu sera-t-il stable en ligne sur notre console ? Et surtout, sera-t-il lui aussi à seize euros (ce qui est un super tarif pour le contenu !) ?
Quoi qu’il en soit, les premières impressions de Core Kepper, que ce soit en solo ou multi ont été très bonnes. Nous avons la sensation d’avoir affaire à une future pépite, même si nous restons prudents en attendant de voir sa version finale et de faire le jeu dans son intégralité !
Ci-joint, une vidéo réalisée par nos soins de découverte du jeu :
Premières impressions
Après cinq heures de jeu, nous avons été séduits par Core Keeper. Le jeu propose un contenu impressionnant et addictif que ce soit seul ou à plusieurs. Il est le digne héritier des jeux d’exploration à la Terraria ou Forager. Nous sommes impatients de voir la suite, avec aussi beaucoup d’appréhension vis-à-vis de la version sur Nintendo Switch. Sera-t-elle à la hauteur du jeu sur PC ?