Diamond Painting ASMR (Nintendo Switch) – Le test

En plein essor, le diamond painting est un loisir créatif qui offre le plus souvent un moment de détente à tous ses adeptes. Dans la même lignée que les coloriages mystères ou encore les cartes à gratter, ces activités, faciles à prendre en main et addictives suscitent un engouement certain auprès des petits et des grands (et sont même l’occasion de jouer ensemble !). Surfant sur cette vague, des développeurs se sont lancés le pari un peu fou d’en faire un jeu vidéo…

Commençons ce test par rassurer nos très chers amis lecteurs (une autre référence… l’avez-vous ?) : nous avons déjà testé le diamond painting et devons reconnaître y avoir pris un certain plaisir. Nous sommes donc le public cible de ce titre. Si l’activité initiale ne vous attire pas, il est certain qu’il vaut mieux passer votre chemin… le jeu Switch vous lassera d’autant plus vite !

Ma vie, c’est du diamant !

Le diamond painting est une activité reposante qui consiste à déposer un grand nombre de strass (le plus souvent une par une) sur une toile, en suivant des numéros symbolisant un code couleur. Les strass numérotées 1 sont à apposer sur le chiffre 1 de la toile, les strass 2 sur le chiffre 2, etc. Une fois l’ensemble des strass disposés, le dessin apparaît. Reste à savoir ce que vous allez faire de votre œuvre… l’avantage du jeu Switch est que vous ne vous poserez pas cette question ! Vos toiles terminées viendront simplement remplir une catégorie dédiée. Les autres catégories regroupent l’ensemble des thèmes disponibles : les animaux, la nourriture, les objets… Soulignons que le titre est en anglais. Un détail, les strass ne parlent pas ! Chaque catégorie compte un bon nombre de toiles, une bonne suprise. Il ne semble pas y avoir de contenu à débloquer en revanche.

La prise en main de Diamond Painting ASMR est très simple et intuitive. Dans un premier temps, le joueur sélectionne la zone qu’il souhaite travailler. Dans le cas d’une toile de très petite taille, la sélection regroupe automatiquement l’intégralité de l’œuvre. Vient enfin le moment de commencer le diamond painting ! Sur la gauche de l’écran, le joueur sélectionne le type d’embout qu’il souhaite pour son stylo : pointe unique, pointe triple horizontale, ou bien pointe triple verticale. Sur la droite se trouvent les couleurs disponibles pour le dessin en cours. Nous regrettons de ne pas pouvoir sélectionner nous-mêmes les couleurs. La réalisation serait ainsi plus personnelle et certainement un peu plus intéressante…

Une fois cette petite préparation terminée, l’installation des strass est automatique. Il suffit de passer le stylo sur la bonne case et sa disposition est faite dans un bruitage qui rappelle aisément celui d’une agrafeuse. Un bruitage dont nous nous serions bien passés… La musique d’accompagnement, quant à elle, est tout aussi oubliable. Pour une activité qui se veut reposante, nous attendions plus d’efforts à ce sujet.

Assez vite, le dessin apparaît, avec ses formes et ses couleurs. La surprise n’est que très partielle puisque la finalité est perceptible avant même de poser le premier strass. Un autre bémol… l’effet « wahou » n’est pas franchement au rendez-vous.

Le titre parvient à faire preuve d’originalité en proposant des toiles en relief. Il s’agit ainsi de progresser strate par strate, jusqu’à former le dessin final, similaire aux cartes d’anniversaire qui se déploient à leurs ouvertures.

Virtuel vs Réel

L’objectif principal du diamond painting est d’offrir un moment de calme et de relaxation à toutes celles et ceux qui parviennent à y consacrer du temps. Dans les faits, Diamond Painting ASMR est parfaitement capable d’offrir une petite bulle de quiétude aux joueurs. Néanmoins, la satisfaction n’est assurément pas la même. Le titre est si accessible qu’il en devient soporifique, ennuyeux après quelques toiles.

Pourtant, il aurait été intéressant de conserver ce mode de jeu pour les plus jeunes, mais d’aller bien plus loin pour les adultes (et ils sont nombreux à faire du diamond painting !) en proposant de personnaliser certaines toiles notamment, un choix de musique, des toiles mystères, etc.

Par ailleurs, malgré la bonne idée d’offrir plusieurs embouts, la pointe unique reste la plus agréable à manipuler et incontestablement la plus rapide. En effet, après avoir rempli quelques lignes aux multiples de 3, le joueur n’a pas d’autres choix que de revenir avec la pointe simple : il est alors plus rapide de l’utiliser dès le départ !

De nombreux DLC sont disponibles : des toiles « Cute », d’autres faites de Mandalas, des toiles Fashion, etc. Près de 3 euros pour chaque catégorie supplémentaire, tout de même. Fort heureusement, leur contenu est assez conséquent. Pour qui apprécie d’ores et déjà le style très guidé du titre original.

Le titre est sur le store eShop de la Nintendo Switch à cinq euros.

Le saviez-vous  ?
Bien qu’une certaine publicité se cache derrière tous ces bienfaits, le diamond painting serait une activité idéale pour améliorer sa concentration, sa confiance en soi, sa créativité, le tout dans un moment de détente… jusqu’à obtenir le plaisir du travail bien fait.
Eh bien, il va falloir s’y (re)mettre alors !