Le miel est un des rares aliments qui ne se périme pas s’il est bien conservé. Étonnant, non ? Pourquoi vous parler de miel ici ? Parce que le jeu Honeyland propose de se mettre dans la peau d’un ours qui veut atteindre son pot de miel coûte que coûte. On aurait aussi pu vous parler du film Winnie the Pooh Blood and Honey, mais après l’avoir visionné, il y a hélas plus de sang que de miel à l’écran et on s’éloigne donc du sujet : le miel de Honeyland.
Le miel et les abeilles
Honeyland est un puzzle game dans lequel le joueur doit conduire un ours vers un pot de miel en le déplaçant sur un terrain de jeu quadrillé. Au début de chaque niveau, des tuiles s’affichent en bas de l’écran et chacune d’entre elles indique un chiffre et une flèche. Le chiffre correspond au nombre de pas que va faire notre ours et la flèche indique la direction qu’il prendra par rapport à sa position actuelle.
C’est un peu déstabilisant au début car la flèche qui va en haut enverra l’ours en face de sa position. S’il regarde en bas, il descendra. Il faut se mettre dans la peau de l’ours pour pouvoir imaginer la direction qu’il va prendre. Au sol des points blancs matérialisent les endroits où l’ours peut se déplacer. Ainsi s’il y a deux points devant l’ours et une fleur ensuite, il fera un maximum de deux pas, même si le chiffre sur la tuile indique trois.
Les premiers niveaux permettent de prendre en main le jeu et lorsque quatre tuiles sont proposées, il faudra utiliser les quatre. Ensuite, certains niveaux proposeront sept ou huit tuiles, mais toutes ne seront pas à utiliser, il faudra faire preuve de réflexion et de sagacité afin d’en utiliser le minimum pour arriver à nos fins.
Qui miel me suive
En avançant dans l’aventure, le gameplay va se complexifier un peu, et on découvre de nouvelles tuiles pour permettre à notre personnage poilu de sauter par-dessus un obstacle par exemple. Il faudra alors tenir compte des obstacles naturels pour pouvoir réussir les niveaux. Vers la fin du jeu, un nouvel élément de gameplay apparaît. Sur certaines cases, une petite flamme bleue brille. Si notre ours passe dessus, il regagne quelques tuiles, ce qui lui permettra d’atteindre la fin du niveau. Un niveau qui à première vue n’est pas gagnable le devient si on récupère de nouvelles tuiles en cours de route.
Pour résoudre chaque tableau, il faut un peu de réflexion au début et bien plus vers la fin. Si les niveaux élevés deviennent piégeux, ils ne sont jamais infaisables et on arrive rapidement au dénouement. Comptez une bonne heure pour terminer le jeu.
Honeyland est disponible sur l’eShop au prix de cinq euros environ.
Conclusion
Avec ses graphismes mignons et sa musique jazzy, HoneyLand fait bonne impression au premier abord. Mais quand on se rend compte qu’il ne compte que trente niveaux, et que chacun d’eux se termine en une à deux minutes, on cherche en vain des bonus ou d’autres modes de jeu, malheureusement inexistants. Passé le temps de compréhension au début, le jeu devient très vite répétitif et on boucle les niveaux de façon quasi-automatique. L’idée de base est bonne, mais Honeyland est bien trop court et répétitif pour mériter qu’on le recommande.
LES PLUS
- Des puzzles bien pensés
- Une musique jazzy sympa
LES MOINS
- Très court
- Pas de rejouabilité
- Très répétitif
- Prix trop élevé