Même si Care Bears n’est peut-être pas un terme qui vous est familier, vous connaissez certainement les Bisounours ! Prenez votre plus beau nuage et allons glisser ensemble sur les arcs-en-ciel ! (à moins que ça ne soit les petits poneys qui font ça ?)
Bisous, bisous, gentil Bisounours
Mine de rien, les Bisounours ont 45 ans cette année ! En effet, les premières peluches lancées par Kenner sont arrivées en 1980. Les petits ours, de toutes les couleurs ont la particularité d’avoir un symbole spécifique sur le ventre qui correspond à son pouvoir/caractère. Si vous lisez ces lignes, vous avez certainement un jour possédé une de ces peluches ou alors vu un épisode du dessin animé. On peut d’ailleurs noter que la série en est à sa quatrième génération (depuis 2007) et ce sont d’ailleurs ces personnages que vous retrouverez dans le jeu. Même s’il faut reconnaitre que Touronchon et Grognon sont un peu les mêmes ! Pourtant, malgré le succès de la série, les adaptations vidéo-ludiques seront assez peu nombreuses ; on en compte 5 en incluant cet opus… Le premier étant un jeu de plate-forme sorti sur Game Boy Advance et le dernier un jeu… de kart sorti sur Intellivision !
Cet épisode trouve son inspiration dans la dernière série animée, dont elle reprend d’ailleurs les personnages et l’aspect graphique. L’histoire quant à elle, s’avère plutôt classique pour un jeu mettant en scène les Bisounours. Les Bisounours doivent sauver la Contrée d’Argent du plan le plus sournois et audacieux de Grognard ! Une énorme et incontrôlable Mauvaise Graine fait des ravages dans la Contrée d’Argent. Si elle n’est pas très vite arrêtée, toute la terre et ses habitants auront un gros problème ! Hors de question que cela arrive… Les Bisounours et leurs dessins ventraux vont tout faire pour sauver la planète…
Un p’tit bisou, y’a rien de plus fou
Le jeu se présente donc sous la forme d’un jeu de plate-forme en 2 dimensions, avec un rendu des personnages et des décors en 3 dimensions. Un peu comme New Super Mario Bros. U Deluxe ou Super Mario Bros. Wonder pour prendre un exemple plus récent. Bien évidemment, le jeu n’ira pas aussi loin que les deux titres précités, mais il n’aura pas pour autant à rougir de la comparaison et nous allons vous expliquer pourquoi !
Pour progresser, vous aurez le choix entre 7 personnages en tout. 5 bisounours et 2 autres protagonistes que vous débloquerez plus tard dans le jeu. Chacun d’eux a d’ailleurs une particularité, vous pourrez ainsi incarner Touttaquin (qui se déplace plus rapidement que les autres), Touchanceux (qui dispose d’une vie supplémentaire), Tougentille (dont la barre de vie peut se remplir avec le temps), Toucâlin (dont le rayon ventral est le plus puissant) et enfin Touronchon (qui a la capacité de détecter les autocollants cachés dans les niveaux).
Le choix de personnage est plutôt sympathique, même si les différences peuvent sembler minimes entre les protagonistes. Toutefois, on y trouvera un certain intérêt pour le mode solo. Les Bisounours devront évoluer dans 5 mondes aux thématiques différentes (tout en restant classiques); attendez-vous à la forêt, à la plage et aux montagnes enneigées… Malgré sa classicité, le jeu est très facile à prendre en main, les commandes sont claires et suffisent à progresser, sans se soucier de connaitre des combinaisons spécifiques ou des sauts à faire avec de l’élan. Ici, il est possible d’aller vers la gauche, la droite, de sauter, de s’agripper et enfin de lancer un tir lumineux avec son rayon ventral. Simple et efficace, idéal pour les débutants ! Ajoutez à cela une difficulté progressive permettant à toutes et à tous de débuter l’aventure et d’en voir le bout sans avoir à rager… Vous obtenez alors un jeu qui correspond parfaitement à sa cible !
Un gros bisou, y a rien de plus fou
Vous l’aurez compris, nous avons complètement adhéré à cette adaptation de l’univers des Bisounours sous forme de jeu de plate-forme. Jamais punitif, le jeu est pétri de bonnes intentions et pour le coup… On est vraiment dans le monde des Bisounours ! Il y a bien quelques ennemis ci et là et qu’il faut éradiquer à coup de rayon ventral… Mais souvent, il s’agit de mauvaises graines ou de plantes issues de la mauvaise graine, rien de bien vilain en somme.
Il sera toutefois question de boss de fin de niveau et c’est peut-être l’une des faiblesses du jeu… En effet, avant chaque affrontement « final » ou plutôt pré-final, il faut jouer une phase en shoot’them’up en vue sur le côté toujours, pour dégommer la très vilaine graine sur le point d’éclore… En solo, ces phases paraissent relativement longues et pénibles (sans être insurmontable), mais elles sont surtout rébarbatives, car c’est la même chose pour chaque niveau. Fort heureusement, la diversité viendra avec le réel affrontement final contre le « véritable » boss du niveau, il faudra tantôt jouer le serveur dans un restaurant improvisé, reproduire les mouvements d’un ennemi en respectant le même enchaînement de touches ou encore résoudre un casse-tête ! Ces phases d’affrontements, qui tranchent avec ce que l’on a l’habitude de voir son plutôt intéressantes et il faut avouer qu’elles sont encore plus savoureuses en multi !
En effet, outre son accessibilité, le titre propose un mode multijoueur en local jusqu’à 4 et là, on peut vraiment s’amuser en famille ! Le jeu étant simple à prendre en main, il en devient encore plus facile à plusieurs, car il devient alors quasi-impossible de périr et de reprendre à un point de contrôle. Tant qu’un de nos oursons est dans la course, ses compagnons peuvent revenir en jeu en utilisant un nuage ! Jamais de frustration donc, même pour les plus petits et la sensation de progresser ensemble n’en est que plus agréable. On déplore parfois quelques errances dans la caméra, qui pour le coup ne va pas se focaliser sur le sempiternel « joueur 1 », mais ira là où il y a le plus de joueurs en direction de la fin du niveau. Cela entraînera parfois des angles où celui à la traîne aura du mal à rejoindre ses copains et où il sera alors préférable de se laisser tomber dans un trou pour réapparaître au plus proche des meneurs !
Ces petits errements n’ont en aucun cas entaché notre expérience de jeu, honnêtement pour le prix payé, on en a pour son argent ! Bien que la durée de vie soit un peu courte (comptez 4 h pour finir le jeu, un chouïa plus si vous cherchez les 96 autocollants cachés dans les niveaux – Touronchon s’avérera alors un choix idéal pour atteindre les 100 %).
Graphiquement, le jeu est franchement joli. Reprenant la charte graphique des derniers dessins animés et l’ambiance sonore est du même acabit : mignonnette, un peu prise de tête, mais totalement en harmonie avec l’univers du jeu et des Bisounours. On note également que l’intégralité des textes du jeu est en français avec une traduction plutôt bonne. Sans être trop ambitieux, Care Bears : To The Rescue est un « jeu à licence » respectueux et qui fait « parfaitement le job ! »
Care Bears: To The Rescue est disponible sur l’eShop au prix de quinze euros.
Conclusion
Care Bears : To The Rescue s’avère une très bonne pioche qui se prêtera parfaitement à des sessions de jeu en famille. Ni trop facile, ni trop compliqué, il permettra à chacun de s’amuser pour libérer le monde des Bisounours ! Proposé pour une quinzaine d’euros (Vous pourrez même le trouver en promotion à 10 euros), il s’avère d’un excellent rapport qualité/prix et se laissera parcourir avec plaisir.
LES PLUS
- Les graphismes simples, mais jolis
- Excellent rapport qualité / prix
- Le mode multi jusqu’à 4 joueurs
- Très accessible quel que soit le niveau des joueurs
- Les autocollants à trouver
LES MOINS
- Peut-être un peu court
- Pas de mode multi en ligne (pour chipoter)