Alors que l’attente autour de la Switch 2 s’intensifie, une question demeure : qui a eu accès aux kits de développement de la console ? Plusieurs rumeurs circulent, certaines affirmant que seuls les grands éditeurs tiers auraient été privilégiés. Cependant, une récente information relayée par le journaliste Imran Khan suggère une exception notable.
D’après Khan, Nintendo aurait refusé d’octroyer des kits de développement Switch 2 à un grand éditeur tiers en raison de son instabilité financière et organisationnelle. La firme japonaise craignait que cet éditeur ne ferme des studios et, par conséquent, perde ou fasse disparaître les kits. Plus tard, Khan a confirmé que l’entreprise en question était le groupe Embracer, connu pour sa restructuration massive et ses nombreux licenciements ces derniers mois.
Une stratégie prudente de la part de Nintendo
Avec une présentation officielle de la Switch 2 attendue le 2 avril lors d’un Nintendo Direct spécial, l’excitation ne cesse de monter. Entre les rumeurs d’un nouveau Mario Kart et les fuites mentionnant des titres comme Metroid Prime 4 ou Elden Ring, les spéculations sont nombreuses.
Cependant, en coulisses, Nintendo adopte une approche particulièrement sélective quant à la distribution de ses kits de développement. Selon John Linneman de Digital Foundry, présent lors de la GDC, « de nombreux, nombreux, nombreux développeurs n’ont toujours pas accès au matériel de développement. » Il semblerait que Nintendo cible en priorité les studios les plus solides, laissant de côté les structures plus petites et intermédiaires.
Dans ce contexte, la décision de ne pas fournir de kits au groupe Embracer prend tout son sens. Nintendo aurait jugé que l’instabilité du groupe pouvait compromettre la sécurité des kits, notamment en raison de la fermeture récente de plusieurs studios sous son giron. Imran Khan a précisé que certaines entreprises ayant quitté Embracer ont par la suite réussi à renégocier avec Nintendo pour obtenir un accès aux dev kits.
Un accès restreint, mais justifié ?
Cette stratégie stricte de Nintendo s’inscrit dans une logique de protection contre les fuites et autres complications potentielles. Il n’est pas rare que des informations confidentielles sur des consoles en développement finissent par être divulguées, et Nintendo semble prendre toutes les précautions nécessaires pour éviter un tel scénario.