Le lancement d’une nouvelle console de jeu est systématiquement accompagné de problèmes liés au phénomène du scalping, et la Nintendo Switch 2 n’échappe pas à cette réalité. Anticipant une forte demande et les risques de revente à prix excessif, plusieurs enseignes japonaises s’efforcent de mettre en place des mesures de prévention. Parmi elles, le distributeur Nojima s’est démarqué en sollicitant directement ses clients via les réseaux sociaux, dans le but de recueillir des idées pour limiter l’impact des scalpers.
Nojima prévoit d’ouvrir les précommandes de la Switch 2 sur son site à partir du 24 avril. Dans cette optique, l’entreprise a lancé un appel public sur X (anciennement Twitter) en invitant les utilisateurs à proposer leurs meilleures suggestions sous le hashtag #私の考える最強転売対策 (#MonIdéePourLaMeilleureContreMesureContreLeScalping). L’objectif est de favoriser l’accès à la console pour les véritables joueurs, plutôt que pour les revendeurs opportunistes.
Certaines idées partagées par les utilisateurs incluent la demande d’une pièce d’identité, l’ouverture du boîtier pour inscrire le nom du client à l’intérieur, la vente de la console sans son emballage d’origine ou encore la signature obligatoire d’une garantie au nom de l’acheteur. D’autres propositions plus atypiques évoquent un quiz sur Nintendo à faire passer aux clients ou l’obligation de présenter une console Nintendo précédente pour valider l’achat. Nojima n’a pas précisé quelles idées seraient retenues, mais la participation du public continue d’alimenter la discussion.
Cette initiative fait écho aux efforts déjà mis en œuvre par Nintendo sur sa propre boutique en ligne. Au Japon, certaines versions de la console sont désormais régionales et bloquées à l’exportation. De plus, des critères de précommande restrictifs ont été introduits, comme l’obligation d’avoir cumulé 50 heures de jeu sur Switch pour être éligible à l’achat de la Switch 2. En Europe, le My Nintendo Store britannique impose par exemple un abonnement de deux ans à Switch Online, des heures de jeu significatives sur les titres Switch 2, et une inscription aux emails marketing de Nintendo.
Les problèmes liés au scalping ont marqué les précédentes générations de consoles, avec des appareils rapidement revendus à des prix bien supérieurs au tarif de base. Si Nintendo espère une meilleure gestion de la distribution avec la Switch 2, les revendeurs tiers comme Nojima cherchent également à jouer leur rôle dans la régulation du marché en se montrant proactifs.
En impliquant leur communauté, les distributeurs espèrent mettre en place des systèmes plus équitables et efficaces. Malgré certaines inquiétudes concernant les stocks ou le prix de lancement, les mesures proposées visent à éviter que la disponibilité de la Switch 2 ne soit dominée par des acheteurs frauduleux au détriment des joueurs légitimes.
【担当イノウエ】です
6月5日の #NintendoSwitch2 発売に向けて、昨日予約方法を公開しました!
発売まで2ヶ月ほどありますが、日々悩んでいるのは「 #転売対策 」です。
マイニンテンドーストアは「プレイ時間が50時間以上」「日本専用モデル」などの転売対策を講じており… https://t.co/4xwug2kNz5— ノジマオンライン (@ENETJP) April 14, 2025
La solution est simple, interdire les particuliers et les pro de vendre une console ou un jeu vidéo plus cher que le prix conseillé durant toute l’exploitation de la Switch 2. C’est radicale.
Mais pour ça, il faudrait une loi et ça irait à l’encontre du libre marché et ça concernerait tout, pas seulement le JV, donc… jamais. Comme on dit, il est plus facile de râler sur le prix d’un jeu qu’on veut absolument car vendu à plus de 5x son prix de vente d’origine que de renoncer aux bénéfices d’une revente ultérieure… la nature humaine.