Les jeux de tower defense ne sont pas légion sur Nintendo Switch et Flyhigh Works le sait. Ainsi, c’est début juin 2018 qu’est adapté de la 3DS, Samurai Defender, qui hérite du sous-titre de Ninja Warefare. Tous en tenue de Samouraï (et que je n’en vois pas un habillé en ninja !) pour aller tester ce nouveau jeu de stratégie.
Au démarrage du titre, nous nous rendons directement du côté des options où il est possible d’effectuer les réglages classiques de niveaux sonores, mais surtout de changer la langue et de pouvoir donc choisir le français.
Dès le premier tableau, la situation est très claire. Vous dirigez un archer en tenue de Samouraï tentant de défendre sa forteresse depuis le toit de l’entrée, contre des vagues d’ennemis. Ces derniers se dirigent droit vers votre château et lorsqu’ils arrivent à la grande porte, ils se mettent à vouloir tout casser. Votre but est donc de les liquider à coup de flèches (mais pas que) et à réparer les dégâts en temps reel, si jamais ils arrivent jusqu’à vous. Si la porte est cassée, vous avez perdu !
Les premiers stages font clairement office de tutoriel pour les noobs, et les mécaniques de jeu apparaissent progressivement, au fur et à mesure que nous avançons dans les niveaux. Petit à petit, de nouveaux ennemis viennent vous agresser, augmentant leur nombre. Enfin, tous les 10 stages, apparaît un boss toujours plus farfelu et intéressant que le précédent. A chaque fin de tableau, vous encaissez des pièces de cuivre et d’or. Les premières vous permettent d’acheter des évolutions pour votre personnage principal telles que l’attaque, la vitesse, la défense tandis que les deuxièmes vous servent à débloquer et à faire évoluer vos alliés ; Infanterie, charpentiers, ingénieurs et autres vous aideront à maintenir la défense de votre forteresse. Vous pourrez même changer de classe de personnages (avis aux amateurs de ninjas).
Graphiquement, Samurai Defender Ninja Warefare est très kawaï dans un style de dessins très japonais aux traits gras, bien appuyés. Malheureusement, le décor ne change jamais et, petit à petit, cela devient lassant de toujours protéger le même endroit.
La bande son en revanche relève le niveau, avec pendant les combats, des musiques japonaises traditionnelles faites pour la guerre. C’est hyper stimulant et l’immersion totale est au rendez-vous. Lorsque vous vous baladerez dans les menus, entre deux batailles, la mélodie sera plus lancinante, mais toujours dans un registre nippon que les connaisseurs apprécieront à coup sûr.
Si l’on s’intéresse à la maniabilité, que ce soit en mode tactile ou avec les joy-cons et même à la manette pro, nous sommes à l’aise dès les premières secondes. C’est fluide, il est très facile de déplacer son curseur et d’atteindre ces cibles avec précision ce qui est très appréciable pour ce genre de titre.
Comme nous le disions plus haut, la difficulté augmente petit à petit. Au départ seulement quelques ennemis seront présents, pour arriver en fin de parcours à une ligne remplie avec un maximum de combattants hostiles, sachant que chacune d’elle peut comporter jusqu’à 7 antagonistes. Au global, le jeu n’est pas très compliqué et se finit en quelques heures seulement pour les rushers, tandis pour pour les complétionnistes, il faudra pousser légèrement un peu plus loin. Mais rien de bien fulgurant.
Conclusion
Samurai Defender Ninja Warefare est un bon tower defense qui fait bien son travail. Même si le jeu est un peu court, il est très agréable d’enchainer les vagues d’ennemis, de trouver la faille de chaque boss et de faire évoluer vos capacités, armements et alliés pour toujours liquider plus d’ennemis. Le manque de variété dans les décors et les missions font qu’une fois le jeu terminé, il est très difficile d’y revenir mais cela laissera quand même un bon souvenir de quelques heures passées, grâce à son charme graphique et sa musique obsédante.
LES PLUS
- De jolis graphismes avec un dessin façon chibi
- Immersion garantie grâce à la bande son
- Jouabilité sans reproche en tactile comme sur dock
- Jeu en français
- Les Boss
LES MOINS
- Gameplay et décors répétitif
- On y revient pas quand c’est fini
- Trop court