Nippon Ichi Software (NIS) a sorti au printemps 2018, Penny-Punching Princess (PPP),un jeu d’action-beat them all,aux allures quelque peu RPG, en vue isométrique. Petite particularité différenciante, une fonction pot-de-vin a été ajoutée, permettant d’acheter ennemis et boss plutôt que de les combattre. Suivez-nous donc pour voir ce que le jeu à dans le ventre (attention, interdit aux radins).
Histoire de base
C’est l’histoire d’une princesse ruinée dix ans auparavant, lors de la chute de son royaume (et de son père par la même occasion), qui décide de se venger pour aussi, sortir de la misère. Encouragée par son majordome Sébastien le coléoptère, qui ne l’a jamais lâchée, notre princesse est bien décidée à faire payer (dans tous les sens du terme) la famille Dragoloan responsable de la chute du royaume. Afin de l’aider dans sa quête de vengence, la divinité Zenigami donne à la princesse une calculatrice, lui permettant d’acheter ses ennemis et de faire des invocations d’attaques spéciales.
Gameplay
Pour bien entrer en matière, une fois les premiers dialogues passés, le jeu vous servira un tuto à travers le premier level pour s’assurer d’une bonne prise en main du joueur. Ainsi vous apprendrez les coups de base mais aussi à vous servir de la calculatrice. La façon de progresser dans PPP est assez classique, mais pas que : en règle générale, vous pénétrez une partie du niveau qui se retrouve clos jusqu’à ce que vous ayez dégommé la vague d’ennemis prévue mais, d’autres fois, vous devrez mettre la main à la poche pour ouvrir une porte. Vous l’aurez compris, l’argent est roi dans ce jeu capitaliste au possible. Comme dit plus haut, grâce à votre calculatrice, vous aurez la possibilité d’acheter n’importe quel ennemi (à condition d’en avoir les moyens) et d’en faire un allié que vous pourrez relâcher à tout moment en pressant le bouton X. Ceci est également valable pour les pièges, ce qui est vraiment très fun et utile ! La princesse, malgré son petit air kawaï en mode SD, sait distribuer de belles patates de forains mais ce n’est pas tout. Il est possible, en atteignant ce qu’on appelle le point break, de faire les poches aux ennemis, avant de les achever, en effectuant des rotations à toute vitesse, avec le joystick droit. C’est une petite subtilité qui rend les combats plus tactiques.
Entre les bastons, vous aurez droit à de petites discussions avec votre majordome mais aussi la possibilité de faire évoluer vos compétences et d’apprendre de nouvelles capacités. Cela est possible en échangeant des pièces Zenigami que vous aurez ramassées, dispersées çà et là dans les niveaux. Ainsi vous pourrez augmenter votre attaque, vos PV, votre défense mais aussi le ratio des gains obtenus en combat (l’argent amène l’argent en quelque sorte).
Autres aspects franchement jouissifs, il est possible de créer des statues Zenigami ainsi que des armures. Les statues vous serviront à augmenter les caractéristiques de vos personnages (pv, attaque, défense…). Les armures, elles, possèdent des pouvoirs spécifiques en plus d’avoir le même type d’effets que les statues. Pour fabriquer tout cela, il faudra de nouveau mettre la main au portefeuille mais aussi utiliser les ennemis que vous aurez collectés, ce qui implique de ne pas acheter uniquement des antagonistes uniquement pour leurs aptitudes en arène mais aussi pour ce qu’ils peuvent vous apporter lorsque vous ferez du craft. Au total, ce sont plus de 70 capacités spéciales avec lesquelles vous pourrez vous amuser.
Princesse, mais pas du Hardcore
Si vous êtes habitué au genre, il vous faudra une bonne dizaine d’heures pour parcourir les 8 chapitres de PPP. Comptez-en beaucoup plus si vous souhaitez terminer à 100%. Le jeu en soi n’est pas très difficile (hormis les boss de fin de niveaux) mais il mettra quand même la patience des nouveaux joueurs à rude épreuve sur ce style, lorsqu’il s’agira de repasser encore et encore sur les tableaux pour farmer pièces et ennemis. Pour être à l’aise, il faudra miser sur les upgrades et armures que vous pourrez fabriquer. Enfin, vous pourrez varier vos parties en utilisant un deuxième personnage, qui apparait rapidement dans le jeu ; Il s’agit d’Isabella, la fille zombie qui, elle, n’utilise pas la calculatrice mais tire plutôt avantage de son statut de mort-vivante, comme par exemple, l’odeur qu’elle dégage… (sexy non ?)
Prise en main
C’est assez moche pour le souligner, le jeu à clairement été conçu pour la portable de Sony et cela se ressent assez fort lorsqu’il est utilisé en mode nomade sur Nintendo Switch pour lequel le jeu n’a pas été réadapté. L’utilisation de la calculatrice devient un vrai calvaire en mode tactile si l’on veut l’utiliser d’une seule main, ce qui est super problématique pendant les phases de combats. Pour le reste, il est possible d’utiliser la manette pro ou les Joy Con (sur la TV ou en mode portable) et les déplacements sont très fluides. Chaque bouton à sa fonctionnalité, et l’on s’y retrouve facilement et très rapidement.
Pixel Art
Très habilement, le 16bit est utilisé pour les personnages et ennemis tandis que le 32bit est réservé aux éléments de décor, pièces d’or, pièges etc… Ajouter à cela un style graphique ultra coloré, complétement japonais, que les fans de l’éditeur reconnaîtront et vous obtiendrez un rendu vraiment efficace que ce soit en mode nomade ou docké.
Contraste sonore et répétitions
La bande son de PPP se décline en plusieurs phases. Dans les menus et pendant les moments de dialogues (très cocasses, au passage) vous aurez droit à une petite musique axée RPG et mélodieuse. Lors de vos virées dans les donjons, cela sera contrasté par une OST clairement heavy metal. Le tout est malheureusement réalisé sur de petites boucles impliquant fatalement un côté très répétitif.
Conclusion
Penny-Punching Princess respire à plein nez le jeu typique de chez Nippon Ichi Software à travers plusieurs aspects. Tout d’abord, il n’est absolument pas traduit en français alors que les dialogues sont un vrai délice. Ensuite, nous avons un genre bien éprouvé, du bon beat them all avec une touche de RPG, mais surtout agrémenté d’une idée originale qui consiste à éprouver la théorie que tout a un prix en ce bas monde. Si le jeu n’est pas très compliqué à rusher, il vous occupera quand même un bon moment pour le faire à 100%. Enfin, comme la plupart des sorties de l’éditeur, la version cartouche bénéficie d’une belle édition collector, emballée dans un packaging en forme de lingot d’or et accompagné de jolis goodies (porte clé, pin’s et OST sur clé usb).
LES PLUS
- Une idée originale qui donne un bon gameplay
- Les graphismes 16/32bit
- Les dialogues décalés
- Une bande son très sympa malgré son côté répétitif.
- Bonne durée de vie (si on aime le 100%)
- Plus de 70 capacités spéciales à développer
LES MOINS
- Pas de traduction en français
- Il faut aimer farmer
- Portage non réadapté à la Nintendo Switch sur un jeu pensé pour la PS Vita
c est moche car deve pour la vita ……mais la vita c est une fusee ! elle en a dans le ventre – donc moi , des mortal kombat vita…j en veut sur switch !
le jeu est moche , c ets tout