Que ce soit par de l’arcade, du FPS, de l’imaginaire futuriste, des Battle Royale ou des modes de jeux déjantés, la guerre continue encore et toujours de faire tourner l’industrie du jeu vidéo. Malgré que cette thématique soit surexploitée, il existe encore des jeux qui arrivent à créer leur propre histoire et proposer un univers complet et construit. Valkyria Chronicles 4 fait partie de cette dernière catégorie en proposant un tactical-RPG plus complet que jamais.
La guerre fait rage en Europa entre deux factions : l’Empire (les méchants) et la Fédération (les gentils). L’histoire vous place aux côtés de l’escadron E de l’armée de la Fédération. Votre rôle est de tout mettre en œuvre pour stopper cette guerre. De fil en aiguille, votre escadron se verra être le seul espoir de cette guerre et tout reposera sur vos épaules. De nombreuses péripéties, flash-back et histoires annexes interviendront pour vous éclairer sur vos objectifs, votre motivation et l’existence de votre escadron. Abordant à la fois des sujets profonds sur la guerre et ses atrocités, le scénario offre aussi des moments de répit avec de l’humour léger, un peu de romance et beaucoup de compassion. L’histoire est solide de bout en bout et vous saisit parfois aux tripes lorsque vous n’arrivez plus à distinguer qui sont les vrais méchants de cette guerre.
Le contexte semble se rapprocher de la seconde guerre mondiale avec des références à de nombreux lieux, tactiques et batailles rappelant cette époque. Mais les références sont nombreuses et donnent du poids à l’histoire en s’inspirant de divers faits réels d’époques variées, agrémentés de quelques touches de fantasy pour s’insérer parfaitement au sein du jeu pour une meilleure immersion et implication du joueur.
C’était pas ma guerre
Le déroulement et développement de l’histoire sont orientés de façon très intéressante. Vous parcourez l’histoire en tournant les pages d’un livre qui représente le carnet de bord du héros principal : Claude Wallace. Dans ce carnet figurent de petites vignettes représentant des photos, des souvenirs et des schémas qui apparaissent au fur et à mesure de votre avancée. Chaque page retrace l’histoire, découpée en chapitre, et vous plonge dans l’univers et l’épopée de l’escadron E. Chaque vignette débloque la suivante et correspond à une ou plusieurs saynètes qui vous font progresser dans votre compréhension de l’histoire mais aussi dans le déroulement de la guerre. Les schémas vous font jouer des batailles, avec des objectifs à accomplir pour passer à la suite. Depuis le livre, vous aurez accès à diverses options via des marques pages. Vous pourrez gérer votre bataillon et ses membres, dépenser vos points d’expérience pour améliorer vos statistiques, compétences et armements et accéder à des escarmouches ou missions annexes pour renforcer les liens entre les membres de l’escadron. Une section Archives vous permet d’accéder à des journaux de presse qui retracent la guerre au fur et à mesure de votre progression et vous donnent plus de détails sur le background si vous êtes intéressés par l’histoire du jeu. Mais parlons maintenant du gameplay.
Le cœur du jeu se situe au niveau des batailles que vous allez devoir mener héroïquement pour ressortir victorieux des combats. Au début de chaque bataille, vous aurez un léger briefing qui vous expliquera la raison de cette bataille, les enjeux et les conditions de victoire et de défaite. Vous aurez alors un plan indiquant les lieux et un nombre d’emplacements prédéfinis où vous devrez positionner vos unités. Il existe au total 7 types d’unités : les chars, les soldats d’assaut, les snipers, les éclaireurs, les lanciers, les grenadiers et les ingénieurs. Chaque type d’unité a ses avantages et inconvénients et tous ne sont pas toujours utiles en fonction des conditions de la mission. Certains personnages seront parfois obligatoires et leur mort entraînera une défaite instantanée. Il faudra alors user de prudence et de tactique pour gagner les batailles. L’escadron E est composé d’éléments moteurs aux personnalités fortes et ceux-ci auront une décoration militaire en forme d’étoile à côté de leur nom. Cette étoile décorative indique que la présence de cette unité sur le champ de bataille vous donnera droit à des actions supplémentaires lors de votre tour. Par conséquent, si l’une de ces unités est éliminée au combat sans entraîner de défaite, vous aurez moins d’actions lors des tours suivants. Chaque tour se compose donc de plusieurs actions. Cela est symbolisé dès le début de la bataille par une barre en haut de l’écran. Chaque étoile présente sur cette barre indique une action que vous pouvez effectuer. Une action implique dans la grande majorité des cas la sélection d’un personnage. Une fois le personnage sélectionné, vous quittez la carte pour vous retrouver directement sur le champ de bataille aux commandes de ce personnage. Une jauge de déplacement située en bas de l’écran vous indique approximativement la distance que peut parcourir ce personnage. Celle-ci est plus ou moins grande en fonction du type d’unité ou s’il s’agit d’un personnage principal. Par exemple, un grenadier aura une barre de déplacement plus courte que celle d’un éclaireur. A tout moment, vous pouvez utiliser une des armes ou outils du personnage sélectionné.
Cependant, vous ne pourrez utiliser qu’un outil ou arme à la fois et qu’une seule fois par action. De ce fait, si vous jetez une grenade avec votre personnage, vous ne pourrez plus tirer au fusil ni vous soigner pour l’action en cours. Mais si votre jauge de déplacement n’est pas encore vidée, vous pourrez toujours vous déplacer. Cependant, il faut faire attention car si vous infligez des dégâts à une unité adverse mais que celle-ci est encore en vie, elle ripostera instantanément. De même, si vous vous déplacez librement dans le champ de vision d’un ennemi, celui-ci vous tirera dessus automatiquement. Donc soyez sûrs d’être à couvert ou à bonne portée si vous ne voulez pas prendre des dégâts inutilement. L’inverse est aussi vrai, un ennemi se déplaçant dans la portée et le champ de vision de vos unités se fera automatiquement tirer dessus. Une fois votre action terminée avec votre personnage, vous revenez sur la carte et vous pouvez sélectionner une nouvelle unité. Vous pouvez également resélectionner la même unité pour effectuer une autre action ou pour tirer à nouveau et vous redéplacer. Cependant, la jauge de déplacement ne sera pas réinitialisée à 100% et votre déplacement sera réduit. Cela se répétera à chaque action dépensée sur la même unité ce qui rendra ses déplacements consécutifs quasi-nuls au bout de quelques fois. Mais il n’y aura aucun problème pour des tirs répétés, seul le déplacement est impacté. Une fois toutes vos étoiles dépensées, ce sera au tour de l’ennemi. L’interface sera identique à la différence que vous n’avez aucun contrôle. Vous devrez alors patiemment regarder les déplacements ennemis sans possibilité de passer cette phase. Lorsque qu’un ennemi est à portée de vue, le déplacement s’affichera en mode champ de bataille avec la vision de l’unité alliée qui l’aperçoit. Si l’ennemi se déplace en dehors de votre champ de vision, vous ne verrez le déplacement qu’en mode “furtif” sur la carte. Vous aurez alors une idée globale de son emplacement mais pas la position exacte. Les ennemis pourront alors vous attaquer et préparer des embuscades en vue de vos prochains déplacements. Cependant, l’IA n’est pas toujours très intelligente et cherchera dans la plus grande majorité des situations à vous faire perdre. C’est à dire qu’ils vont chercher en priorité à tuer une unité alliée qui ne doit pas mourir ou simplement foncer vers votre camp principal pour le capturer, ces deux situations entraînant une défaite immédiate. Il vous suffit alors de vous préparer à ces situations pour les contrer et ainsi vaincre l’IA généralement sans trop de problèmes dans les premiers niveaux.
Mais le gameplay ne se résume pas qu’à déplacer des unités et tirer ou utiliser des armes. Certaines conditions de victoires vous demanderont d’effectuer des actions précises, éliminer des unités particulières, de protéger et/ou capturer des camps ou encore de vous échapper d’une situation en un nombre de tour limité. Cela offre de nombreux types de gameplay qui s’adaptent à des situations données par le scénario. Chaque bataille est ainsi différente avec divers enjeux et il est impossible de s’ennuyer. De plus, en progressant dans l’histoire, vous débloquerez des actions spéciales appelées Ordres. Les ordres vous permettent de donner des avantages à vos unités en dépensant des points d’action. Cela peut passer par un soin sur une unité, faire évacuer un allié tombé au combat ou un bonus de défense ou d’attaque sur toutes vos unités. Ces ordres se débloquent en progressant dans l’histoire ou en dépensant de l’expérience. Ils peuvent donc vous aider à retourner une situation difficile ou tout simplement à rouler sur un adversaire. Il existe plein d’ordres à débloquer et la liste est longue. Bien que certains soient coûteux en nombre de points d’actions, ils peuvent être salvateurs dans certaines situations. Un peu plus tard dans l’aventure, vous pourrez également utiliser des ordres de commandement. Seules les unités avec une décoration militaire peuvent les utiliser et vous n’en disposez que d’un par tour. Cela vous permet avec l’unité choisie de sélectionner d’autres unités qui suivront le déplacement du “commandant”. L’idéal est donc de prendre un éclaireur qui octroiera à tous ceux sous son commandement un déplacement optimal. Très utile pour vous replacer ou pour mener un assaut rapide. Vous pouvez également utiliser un point d’action pour faire sortir une unité du champ de bataille depuis la carte. Pour en appeler d’autres, il vous suffit de sélectionner un camp allié et de sélectionner l’unité de son choix. Celle-ci apparaîtra au début du prochain tour. Pour finir, vous pouvez aussi décider de terminer votre tour prématurément. Cela vous permet alors de conserver vos actions inutilisées pour le prochain tour et avoir ainsi une plus grande marge de manoeuvre. Cependant, vous ne pouvez pas dépasser le nombre de 25 actions par tour.
Une gestion aux petits oignons
A la fin de chaque bataille, vous recevez des points d’expérience et une note en fonction de vos résultats. Cela prend en compte le nombre de tours pour finir la mission, le nombre d’unités ennemies éliminées et (de manière cachée) le nombre d’alliés tombés au combat. Cette expérience est distribuée sur deux aspects : gestion du personnel et gestion de l’armement. Vous avez ainsi deux aspects distincts pour gérer l’escadron E. L’expérience se dépense quand vous retournez au campement. Vous avez alors la possibilité de distribuer celle-ci sur chaque type d’unité. Un certain montant d’expérience est nécessaire à chaque type pour monter de niveau. Ces niveaux vous donnent accès à des passifs pour ces unités et des ordres. L’avantage ici est que vous n’avez pas à vous focaliser sur des personnages en particulier mais vous améliorez toutes les unités d’un type en même temps. De plus, il est important d’améliorer le niveau de ces unités car une fois atteint le niveau 11, celles-ci changeront de classes pour passer Élites et auront d’importants bonus indispensables pour la bonne progression du scénario. Et puis, de temps à autre au détour d’un chapitre, vous aurez l’occasion d’assister dans la cantine (au Mess) à une petite scène où les personnages discutent entre eux et proposent des améliorations des conditions de vie de l’escadron. Vous pourrez à ce moment utiliser des points d’expérience de personnel pour acquérir un nouvel ordre. N’hésitez donc pas à y jeter un oeil régulièrement.
L’expérience pour l’armement vous sera utile pour améliorer vos armes, équipements et vos chars. Vous ferez ainsi plus de dégâts, aurez une meilleure résistance et pourrez équiper différentes armes pour des besoins différents. Par exemple, débloquer une amélioration d’une arme modifiera peut-être sa portée mais augmentera sa puissance de feu. Cependant, les améliorations restent distinctes les unes des autres et ne sont que des possibilités que vous pouvez ne pas utiliser. De ce fait, si votre fusil sniper longue portée vous suffit et que vous n’avez pas besoin d’une plus grande puissance de feu à portée réduite, vous pouvez ne pas prendre cette amélioration et vous concentrer sur le développement de votre fusil sniper actuel. Chaque type d’unité a ainsi plusieurs branches d’amélioration possibles sur leurs armes de prédilection, ce qui offre une gestion assez poussée de votre escadron si vous décidez d’avoir un set d’armes variés lors de vos batailles.
Concernant les chars, les améliorations se présentent différemment dans la mesure où vous devrez les disposer sur votre char. Chaque amélioration présente une taille, par exemple 1 x 2. Cela correspond à un petit rectangle qui fait une case de haut pour deux cases de long. Chaque char en votre possession (c’est à dire un seul au début de l’aventure) a une capacité propre schématisée par un petit tableau avec des cases. Vous devrez alors positionner vos améliorations dans ce tableau pour que votre char en bénéficie. Il faudra alors user de vos méninges pour tout faire rentrer tel un Tetris. En progressant et débloquant de nouvelles améliorations, des concessions seront parfois nécessaires car tout ne rentrera pas. Beaucoup plus tard au cours de votre partie, d’autres éléments de jeu viendront demander des points de cette expérience d’armement et, bien qu’elle soit facilement dépensable en début de partie pour tout débloquer, vous devrez faire des croix un peu plus cruciaux pour ne pas la “gaspiller” vers la fin du jeu. Cependant, rien qu’au début, lorsque vous aurez accès pour la première fois à ce menu, vous constaterez que la liste d’améliorations en tout genre pour chaque type d’unité, équipements et chars est très longue… Ce qui promet un grand challenge à ceux qui espèrent tout débloquer. Heureusement que vous pouvez compter sur les escarmouches pour vous aider à gagner plus d’expérience et tenter d’avoir un temps d’avance sur vos ennemis.
Et dernier point et pas des moindres, la gestion de votre escadron. Lors de vos batailles, au moment du briefing, vous pourrez sélectionner les unités qui pourront combattre. Celles-ci seront recrutées parmi les membres actifs de votre escadron. Vous avez la possibilité de modifier ces membres actifs depuis le campement afin d’avoir un escadron équipé et prêt à chaque combat. Là où le jeu apporte une gestion poussée et détaillée est que vous pouvez choisir une arme pour chaque membre de votre escadron. Cette option est d’ailleurs bien simplifiée pour ceux qui n’ont pas la foi de s’occuper de ça en proposant un changement d’arme “massif” pour toutes les unités d’un même type. Mais en plus de ça, chaque personnage aura des talents qui interviendront autant en bonus qu’en malus. Vous pourrez par exemple avoir un personnage qui n’a pas froid aux yeux et qui a une précision élevée, cependant sa défense baisse lorsqu’il se trouve à proximité d’une fille. De nouvelles recrues arriveront au fur et à mesure de votre progression et vous pourrez décider ou non de les intégrer dans vos membres actifs. Chaque personnage a ainsi sa personnalité et son propre doublage de voix, ce qui rend le contenu d’autant plus immersif. Par dessus cet aspect déjà bien avancé, les personnages auront des liens entre eux et seront plus efficaces au combat s’ils se trouvent à proximité d’autres personnages avec lesquels ils ont de bonnes affinités. Chaque personnage peut apprécier jusqu’à trois autres et jouer avec les mêmes personnages sur chaque mission pourra développer des liens entre eux.
En dehors de la gestion, certains membres de votre escadron auront une histoire qui leur est propre correspondant à leur passé, que ce soit avant ou pendant la guerre. Jouer avec eux vous permettra de temps en temps de débloquer des histoires annexes afin de renforcer leurs liens. Il peut s’agir d’histoire d’amour, d’amitié ou de fraternité et la plupart du temps, réussir ces missions supplémentaires transformera un malus en bonus, ce qui n‘est pas négligeable si vous les jouez souvent. Cependant, vous ne pouvez pas savoir à l’avance quelle histoire vous allez débloquer. Il faut donc miser sur la chance en essayant d’intégrer au mieux des membres qui ont déjà une bonne entente de base entre eux lors de vos batailles. Tous les talents apparaissent de manière plus ou moins aléatoire pour chaque personnage, uniquement quand vous êtes aux commandes de celui-ci. Vous pouvez néanmoins les provoquer en vous mettant dans des situations où le talent aura plus de chance d’apparaître, par exemple en vous rapprochant d’une unité alliée féminine si je conserve l’exemple abordé un peu avant. L’idée étant de tirer profit au mieux de leurs qualités que de leurs défauts. Il vous faudra alors connaître vos membres sur les bouts des doigts pour en tirer le meilleur. Cet aspect donne réellement vie au jeu et vous implique davantage dans l’histoire, même si vous ne vous attardez pas sur ces points. Et Valkyria Chronicles 4 arrive à tenir ce pari avec brio, sans vous lasser, ni vous brider ou mettre des bâtons dans les roues. Le scénario se vit alors à 100% à travers chaque aspect du jeu, sur toutes les échelles et c’est vraiment réussi !
Une immersion totale
Le jeu place déjà la barre très haut avec cet aspect scénaristique omniprésent. Mais il parvient à faire encore mieux avec sa bande son magistrale. Ne serait-ce que le thème qui apparaît au lancement du jeu. Il m’est encore difficile de le passer tellement il arrive à transporter toutes les émotions de l’histoire ainsi que le côté épique des actions menées par l’escadron E. La cinématique de début, bien qu’elle vous spoile légèrement, est elle aussi sublime et parfaitement ajustée à la musique. Chaque musique du jeu est appropriée et vous transporte dans les situations rencontrées sans pour autant être invasive. On est là sur un réel chef d’oeuvre auditif qui ne vous laisse en tête que de l’épique et des émotions positives ! La musique a une part bien plus d’importance dans les jeux vidéos qu’on y pense et quand celle-ci est vraiment réussie, c’est un réel tort de passer à côté.
Et puis, nous avons les graphismes. Un peu en décalage par rapport aux jeux dont nous avons l’habitude aujourd’hui, ils ne restent pas pour autant à la traîne et sont très propres, lisses et soignés. Un peu rebutant au début, on s’y habitue très vite et les différents effets vieillis mis ça et là nous rappellent qu’il s’agit d’une histoire racontée en temps de guerre et puis… le lien se fait automatiquement. Tout coule de source et a sa place avec une logique implacable. En prenant en compte tous ces aspects et mis bout à bout : le gameplay, la gestion, les éléments de background, le scénario, les graphismes et la musique, on obtient une petite mine d’or qui ne demande qu’à être découverte et extraite. Ajoutez à ça une durée de vie plus que raisonnable, avec différents aspects de “farming” pour convenir à tout type de joueur, et une difficulté parfaitement maîtrisée et le jeu ne demande qu’à vous laisser porter. Un réel plaisir !
Il n’y aura qu’un seul et unique reproche que j’oserai remonter sur le jeu : c’est sa lourdeur narrative. Le principe du livre en mode carnet de bord est génial et même parfaitement adapté à la Switch. Vous pouvez couper l’histoire à tout moment et remettre à plus tard une bataille ou une scène que vous venez de débloquer. Cependant, il aurait été beaucoup plus agréable et fluide de pouvoir enchaîner les saynètes les unes après les autres plutôt que d’avoir un découpage entre chaque vignettes, vous obligeant à repasser sur le livre pour passer à la suite. Cela reste jouable sans être gênant, mais le jeu aurait gagné en fluidité sans ces aspects de coupures. De même en combat, une option aurait été appréciée si on avait la possibilité de forcer une nouvelle action sur le personnage actuel sans avoir à repasser par la carte pour le sélectionner à nouveau. Des petits éléments qui pêchent un peu et ajoutent une lourdeur un peu inutile alors que le reste était absolument parfait.
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Conclusion
Valkyria Chronicles 4 demande du temps pour se mettre en place et la démo qui est disponible ne contribue pas suffisamment à vous plonger dans son univers. Mais une fois passées quelques heures de jeu et l’histoire mise en place, il devient difficile de s’arrêter. Que vous soyez fan ou non de jeux de tactique ou de FPS ou TPS, Valkyria Chronicles 4 arrive à s’adapter à tous types de publics et proposant un contenu simple, riche et varié à tous les niveaux. Avec son scénario impeccable, sa bande son majestueuse et ses nombreux aspects de gestion, on a là un jeu propre et complet qui remplit son taff sans problème. Il arrivera à vous tenir en haleine suffisamment longtemps pour que vous n’ayez pas le temps de vous ennuyer !
LES PLUS
- Un scénario captivant et limpide
- Des musiques exceptionnelles et intenses
- Un rendu graphique particulier mais très soigné
- Un jeu complet sur tous les points avec un background bien travaillé
- Un excellent travail de doublage pour chaque personnage de l’escadron
- Les gestions du personnel, de la tactique et de l’expérience poussées à bloc
- Choix entre les voix japonaises ou anglaises
LES MOINS
- Trop de coupures dans la progression du scénario avec le livre
- Les retours à la carte lors des phases de combat pas forcément toujours nécessaires