Top des ventes de la semaine 40-2019 en France sur l’eShop Nintendo Switch

« joué » tu voulais dire non ? Pour tout te dire, j’avais laissé les jeux vidéos de côté pendant de longues années. C’est l’achat d’une WiiU qui m’a donné l’occasion d’avoir dans les mains MK8. Et là, il s’est passé quelque chose. Je trouvais le gameplay grandiose et l’aspect compétitif en ligne, où j’ai « souffert » pour atteindre un certain niveau, m’a complètement scotché. J’ai passé plus de 650h dessus. Puis… Splatoon est arrivé. Et ce fût encore plus intense. Au total, pas loin de 1000h de jeu entre le 1 et 2. Pour moi c’est le meilleur gameplay au monde. Le concept est terrible, ça relève du génie à mes yeux. Mais j’ai lâché le jeu à cause du online. Le jeu compétitif avec du lag, c’est plus possible. J’ai eu mal au coeur de le mettre de côté. Ça reste le jeu de ma vie…

Pour en revenir au sujet, Rocket League (650h dessus actuellement) est le seul jeu multijoueur online auquel j’accroche depuis MK8 et Splatoon 1/2. Et quand je perds, c’est clairement ma faute. Le lag est très peu présent et peu pénalisant dans l’ensemble.

Mais pour comprendre mon long commentaire et répondre à ta question :

Autant sur MK8 et Splatoon 2, sans être prétentieux mais en restant réaliste, je peux dire que j’ai acquis la maîtrise du gameplay dans l’ensemble, autant sur RL, malgré le nombre d’heures, je ne pense même pas le maîtriser à 50% en fin de compte. Et ça, ça me perturbe autant que ça me stimule.

La marge de progression me paraît infinie, pour moi qui n’était plus vraiment intéressé par le jeu vidéo.

C’est difficile à expliquer avec des mots en fait. Je lance le jeu. Je lance une partie. La partie commence. Le décompte se termine. Il y a le top départ et là le cerveau jubile. Il n’est pas évident à prendre en main les premières heures. Comme dans MK8 et Splatoon, à chaque instant la réactivité et sollicitée. Il faut essayer d’anticiper absolument tout.

Quand je vois ce que je commence à arriver à faire en niveau Platine, ça me donne envie de continuer et de progresser. Il faut par contre avoir du temps à lui consacrer et ne pas rester dans sa zone de confort. Il faut surtout avoir un coup de coeur pour avoir envie de se surpasser.

Moi, je me dis que j’ai toujours été un joueur Nintendo pour les gameplays de leurs jeux, mais que Rocket League est, pour la première fois de ma vie, une révélation dans le monde du jeu vidéo.

Pourtant en voyant des vidéos j’avais ignoré le jeu pendant longtemps. Je réalise à chaque match le monde qui s’ouvre à moi. Je ne joue qu’en compétitif.

J’insiste, le gameplay est à la fois accessible au niveau des actions possibles, difficile à appréhender au début, et au fil des heures ça vient, progressivement. Puis souvent, tu te dis que t’as encore tout à apprendre. Puis parfois, tu te surprends toi-même…

Puis un jour tu captes la mécanique du jeu aérien, et là ça devient le grand théâtre du freestyle où tu croises des gens qui semblent donner une dimension artistique à chaque mouvement.

C’est beau à voir, même quand tu prends une dérouillée sévère. Haha.

Comme Mk8, comme Splatoon, RL demande beaucoup de persévérance en modes compétitifs.

Après il peut en refroidir certain(e)s. Je connais un très bon joueur qui a du skill sur Hollow Knight ( alors que moi j’ai vite vu mes limites ) et qui n’a pas passé le cap des 10h sur RL.

Désolé pour la longueur de la réponse mais je ne pouvais pas minimaliser mon engouement et je voulais te partager mon ressenti. Simplement parce que j’ai failli passer à côté de cette perle, et que je pense que ça vaut le coup de t’y intéresser si tu veux un jeu frais, solide, au concept efficace et simple, mais aux possibilités incroyables ( et incroyablement dures à concrétiser mais ça c’est selon l’habileté… )

😀