« On est devenu les personnages qu’on a choisit »
Pour ceux qui ne connaissent pas la suite du célèbre film Jumanji datant de 1997 avec l’acteur Robin Williams, il s’agit de Jumanji : Bienvenue dans la jungle de 2018 avec Dwayne Johnson, Jack Black, Kevin Hart & Karen Gillan. C’est une suite où l’on ne retrouvera pas ceux du tout premier film plutôt une version qui nous montre que le jeu sait s’adapter à se qu’il l’entoure avec de nouveaux joueurs…
Le destin de quatre lycéens en retenue bascule lorsqu’ils sont aspirés dans le monde de Jumanji. Après avoir découvert une vieille console contenant un jeu vidéo dont ils n’avaient jamais entendu parler, les quatre jeunes se retrouvent mystérieusement propulsés au cœur de la jungle de Jumanji, dans le corps de leurs avatars. Ils vont rapidement découvrir que l’on ne joue pas à Jumanji, c’est le jeu qui joue avec vous… Pour revenir dans le monde réel, il va leur falloir affronter les pires dangers et triompher de l’ultime aventure. Sinon, ils resteront à jamais prisonniers de Jumanji…
Développé par le studio indépendant Funsolve et édité par Outrightgames, Jumanji le jeu vidéo s’adapte du second film avec les mêmes personnages que nous allons pourvoir incarner. Vue à la troisième personne, mélange d’action et d’aventure 3D, le retour dans la jungle sous ce format sera-t-il nous convaincre de sauver le monde ? L’équipe de Funsolove est passionnée par la création d’expériences de jeux amusants dans des mondes magnifiques, en prenant très au sérieux l’amusement. Ont-il réussi le pari avec cette licence très connue d’un large public ?
« Bienvenue dans JUMANJI ! On dirait que c’est la première fois que vous lancez le jeu ; voulez-vous parcourir le didacticiel ? »
Pas de lancé de dés ou d’énigme, juste une première immersion dans le jeu pour nous aider à nous familiariser avec les commandes et les objectifs. Une première mise en pause s’impose pour régler la langue qui est seulement disponible en version anglaise sous-titré dans plusieurs langues dont le français. Ainsi que la saturation des couleurs qui peut être assez fade et « améliorer » les graphismes qui ne sont pas du tout à la hauteur. Un manque totale de netteté lors des déplacements avec un flou constant sur les IA. Nous pouvons activer les sous-titres des personnages pour avoir leur petites répliques adaptées pour cette version mais loin d’être indispensable. La prise en main est simple, nous parcourons le didacticiel avec aisance même si certaines commandes manquent de souplesse avec une exigence pour les exécuter. Se cacher derrière des murs spécifiques nous permet de tirer plus ou moins facilement sur les adversaires, activé une compétence spéciale comme le sifflet à singes nous oblige à sortir de notre abri, pour se remettre derrière il nous faut plusieurs tentatives. Les objectifs se précisent au cours de notre apprentissage, ramasser 4 joyaux et protéger un menhir d’une horde de maraudeurs le temps que son énergie se charge lorsque nous nous plaçons à côté de lui.
Didacticiel terminé l’aventure peut commencer !
Le jeu se lance en créant une partie locale où nous pouvons choisir quel personnage à incarner parmi les 4 proposés :
– Dr Smolder Bravestone (Dwayne Johnson)
Célèbre archéologue et explorateur, son arme principale : le lance-boomerang aux projectiles à tête chercheuse. Sa capacité spéciale le coup de poing au sol fait reculer les ennemis en leur infligeant des dégâts.
– Ruby Ultrakick (Karen Gillan)
Danseuse-combattante et pro des arts martiaux armée d’une arbalète sonique et de son ghetto-blaster 86, ses ennemis ne pourront pas résister au pouvoir du groove !
– Professeur Shelly Oberon (Jack Black)
Cartographe et génie tout en courbes équipé d’un fusil catapulte et de mains curatives, il pourra se soigner ainsi que ses compagnons proche de lui.
– Franklin « Mouse » Finbar (Kevin Hart)
Expert en zoologie et porteur d’armes, son lance-pierres des plus efficace s’associera avec son sifflet à singes qui invoque son charmant petit singe d’attaque, les deux ne sont pas à sous estimer !
Une fois notre personnage prêt, nous créons une partie locale en choisissant notre première arène dans les 4 proposées, le Bazar bizarre, la Jungle secrète, la Forteresse montagnarde et la Poursuite nocturne. Nous pouvons décider de la difficulté des parties, facile, normal ou difficile et si nous voulons ou pas être accompagnés d’IA et de nos amis. Notre première partie lancée nous découvrons que le but appris sur le tutoriel est le même avec une zone souterraine piégée comme dans le film, offrant du piquant à cette aventure. Plus nous avançons, plus la redondance est présente : ballade dans le lieu pour récupérer 4 joyaux donnant accès à la suite du parcours, protection du menhir, sous-terrain piégés, ballade, menhir, sous-terrain, ballade,menhir, sous-terrain etc … Le bazar bizarre est la plus courte des arènes, les autres sont plus longues mais toujours sur le même schéma, seuls les décors changent avec un travail peu émerveillant. Même les sous-terrains sont identiques dans leur disposition, quelques pièges varient et sont sympathiques mais trop simples. Des mécanismes réguliers n’offrant pas de challenges, récupérer les joyaux dans ces zones est trop facile. Les IA pourraient y arriver si nous leur en donnions l’ordre, chose impossible car comme toutes bonnes IA qui se respectent ce sont des boulets !
Empêchant le bon déplacement de notre personnage, nous bloquant car ils nous suivent bêtement, les IA alliés sont loin d’être des atouts même pendant les combats, ils se mettent devant nos tirs et actionnent leur spéciaux au mauvais moment. Le descriptif des armes et techniques sont plutôt cool notamment, le boomerang à tête chercheuse, le singe de Mouse tue tous les ennemis dans un laps de temps et le blaster fait danser les maraudeurs autour de Ruby Ultrakick. Les mains guérisseuses de Shelly Oberon, nous pouvons nous en passer car dans toutes les zones du jeu nous trouvons une multitude de soins, tout comme des munitions pour les armes de nos héros avec des tailles de chargeurs différentes. Ainsi que des grenades dont l’on peut s’en équiper de 3, elles ont un long retardement les rendant obsolètes car lorsque les ennemis se déplacent rapidement pour venir sur nous, l’explosion se fait loin derrière eux. La partie se termine au bout d’un certain temps (15min) en rejoignant un lieu mystérieux ; les joyaux récoltés se matérialisent en retrouvant leur place sur la statue de la panthère sacrée dominant ce lieu, pour arrêter le jeu criez JUMANJI !!
« On a déjà été ici ? Oh purée, j’ai eu un déjà-vu ! »
L’interface du jeu est plaisante, nous voyons toutes nos stats, durée de jeu, Jumanji sauvés, nombre de fois tué, combien de maraudeurs vaincus …
Un onglet Personnage nous permet de customiser nos avatars, 31 skins sont disponibles, 1 par niveau seulement déblocable avec les xp gagnés tout le long du jeu. Tuer les ennemis donne entre 50 et 500 xp pour les maraudeurs les plus balèzes, tirer sur des reliques dispersées dans tous les secteurs rapporte 200xp et 100xp supplémentaire pour chaque joyaux ramassés. Chaque personnage a ses vêtements ou armes d’une autre couleur, nous les débloquons avec n’importe quel héros donc incarner tous les alliés n’est pas nécessaire pour tout avoir, favoriser le même avatar ne pénalise pas.
Être avec ses amis en local améliore le gain de level up, les parties à plusieurs se joue en écran scindé, d’une très grande inutilité car les zones pour trouver les joyaux ne sont pas très grandes avec de nombreux cul-de-sac. Nous pouvons y trouver une importance pour esquiver les pièges des sous-terrains mais la facilité et leurs faibles dégâts lorsqu’ils nous touchent n’exigent pas à être attentif. De plus, lorsque nous avons fini par tout traverser en arrivant premier dans la pièce qui débloque la suite du parcours, cela fait apparaître automatiquement nos alliés qui sont à la traîne. La protection du menhir est juste dans une zone rectangulaire faiblement vaste où les vagues ennemis viennent nous affronter, la proximité de tous les objectifs dans ces espaces moyennement grands ne nécessitent pas une vue séparée c’est totalement ridicule.
Les décors sont pauvres, cela se remarque immédiatement dans le Bazar bizarre, la zone de la Jungle secrète se montre plus appréciable avec sa végétation et ses ruines de temple au style Cambodgien. Les salles de joyaux ont des sculptures mieux travaillées, dans l’ensemble le jeu ne demande pas une lourde charge graphique et cela rend incompréhensible ce manque de netteté, de propreté, de finesse pour la Switch, faut prendre la pause pour apprécier de meilleurs graphismes.
La musique n’est pas très variée passant presque inaperçue, masquée par cette redondance abusive, plombant un potentiel amusement avec ou sans amis ! Seul un type d’ennemi dupliqué et modifié peut être dangereux, se sont les animaux, ils nous one-shot sans ménagement, malheureusement ils sont dans un petit périmètre et respectent leur secteur, une mini course poursuite faisant hurler les IA est engagée car nous ne pouvons les tuer.
Le jeu aurait pu être amusant si c’était plus poussé, les développeurs sont à côté de la plaque, ce Jumanji est raté, décevant, déprimant même une escroquerie car vendu 40 euros sur l’eShop pour une durée de 2h en comptant les 4 arènes, il en devient une belle arnaque ! Pour une équipe de développeurs se disant attentive à l’amusement dans leurs jeux, ce titre les fait passer pour des menteurs ! Il pourrait être un excellent jeu s’ils se donnaient la peine de rendre les missions uniques, sans redondance, le film offre de bon moments d’actions qui serait très simple à reproduire, rajouter de nouveaux endroits, en supprimant ce schéma sans challenges, pourrait donner un excellent souffle à cette médiocrité !
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Conclusion
40 euros une arnaque, 5 euros ça passe
LES PLUS
- Fiche technique sur chaque perso
- Interface bien présentée
- La musique d’accueil
- Certaines ressemblances avec le film
- Les acteurs
LES MOINS
- Durée de vie
- Graphismes
- Ennemis
- Les ia qui sont nulles
- REDONDANCE EXTRÊME!!
- 4 arènes et rien d’autre !
- 15-20min en fonction de la difficulté par zone
- Titre mal exploité
- Trop de réglages à faire au début du jeu.
- Pas de correction d’axe pour le tir
- Ennuie total
- Certaines ressemblances avec le film mal exploitées
Ca ne pouvait être que prévisible LOL
Honnêtement non XD je ne m’attendais pas à refaire la même chose en boucle pendant 2h XD
Le calcaire qu’à dû être ce test
Oui accompagnée d’une déception totale ^^ »
Hrmm ca donne envis de l’acheter ! ironie
Ironie mon oeil !! Tu le désires ! j’ai vu clair dans ton jeu ! :3
il va se disputer le titre du flop 2019 avec Fort boyard
C’est fort possible x)))
Oof ce test est salé mais en effet, cela me donne envie d’aller voir a quoi ressemble le jeu pour voir ce qu’ont fait les développeurs, mais je me demande ce qui leurs a pris… Soit ils débutent et n’avaient pas les finances pour mieux développer le jeu (mais auraient du rabaisser le prix), soit ils ont simplement eu la flemme et se la jouent a la « David Goodenough ».