Il y a toujours une catégorie de jeux que beaucoup de bibliophiles adorent, ce genre de jeux qui vous fait voyager de la même façon que si vous lisiez un livre d’aventures. FAR: Lone Sails correspond totalement à ces deux lignes. Tout se déroule dans une ambiance post-apocalyptique et sans savoir pourquoi, ni comment on se retrouve dans cet univers-là, votre esprit sera rapidement capté par l’aventure qui vous attend. Je vous explique pourquoi dans ce test.
Histoire et gameplay :
Dans FAR: Lone Sails nous incarnons une fille qui ressemble fortement au petit chaperon rouge vu de loin mais on ne voit jamais son visage. Comme je disais dans l’intro, on ne sait pas pourquoi ni comment on se retrouve dans ce paysage post-apocalyptique et c’est ce qui va tout de suite attirer notre curiosité. Notre petite aventurière est seule sous un arbre face à des portraits, le vent souffle et c’est bien la seule chose que l’on entend. La première chose que l’on ressent c’est le calme. Quelques notes de piano se font entendre et on se sent tout de suite reposé, voire en paix. C’est fait, il aura suffi seulement de 3 minutes de jeu pour être complètement captivé par l’ambiance de FAR. On se retrouve très vite face à une drôle de machine bardée de boutons rouges et on se jette dessus pour comprendre ce que c’est et surtout comment cela fonctionne.
Miracle ! Nous voilà devant une machine roulante qui va nous servir de véhicule, c’est alors le grand départ vers l’imaginaire et la curiosité. Cette machine au dessin très “steampunk” équipée de voiles vous mène vers l’inconnu mais surtout sur un sentier parsemé d’embûches. Un sentier dans des fonds marins asséchés remplis de carcasses de bateaux et autres vestiges du passé. Votre parcours sera rempli de puzzles et casse-têtes que vous devrez résoudre pour faire passer votre machine d’un endroit à un autre, ou bien pour réparer d’autres machines. Votre “bateau” terrestre va connaître quelques avaries et vous allez avoir affaire à un moteur très capricieux mais sinon, pas de panique !
Pendant votre trajet vous allez pouvoir équiper votre machine pour faire face à tous vos problèmes. S’il y a le feu à bord, vous devrez jouer au pompier ; un court-circuit ? Il faut réparer. Ne pensez surtout pas que cette machine avancera en un clic. Plusieurs boutons devront être actionnés chacun leur tour et si vous voulez avancer à une allure correcte, il faudra tout gérer en même temps. La plupart des puzzles ou casse-têtes sont assez faciles à gérer mais ils vous demanderont quand même un peu de réflexion et d’intuition.
Graphisme et bande-son :
Côté graphisme, c’est vraiment de toute beauté. L’éditeur Okomotive nous a pondu un chef-d’œuvre visuel qui est d’un incroyable plaisir à regarder, admirer, contempler. Les effets de caméras, la profondeur de champ, le bokeh (flou d’arrière-plan), le décor, tout s’accorde parfaitement avec la musique et nous apaise réellement. Ça fait énormément de bien de jouer à ce genre de jeu qui est si rare et qui fait fonctionner l’imaginaire à fond.
Conclusion
FAR: Lone Sails est une pure merveille ! Il est tellement prenant par son ambiance, son calme, ses péripéties, ses casse-têtes qui nous retardent et qui aiguisent notre impatience / curiosité de connaître la suite de notre aventure. Ce jeu fait énormément appel à notre imagination car ne sachant pas notre destinée, on s’imagine mille choses pendant le voyage, le tout dans une sensation de douceur et mélancolie. La plupart des jeux post-apocalyptiques que nous connaissons sont souvent liés à l’horreur, la guerre ou le survivalisme. Dans FAR: Lone Sails il n’y a rien de tout ça, juste une petite fille que l’on doit guider vers une destination inconnue avec un but précis qu’il vous faudra découvrir par vous-même… Comme je dis souvent, bien que le jeu soit court, il mérite d’être acheté pour encourager les éditeurs à récidiver en mieux.
LES PLUS
- Graphisme magnifique
- Ambiance prenante
- Impossible de commencer sans vouloir le finir dans la foulée
- Mélange “steampunk” et post-apocalypse parfait
LES MOINS
- Un peu trop court
ca ne me branche pas vraiment
Un jeu que j’attendais vraiment sur Switch… Vraiment plus la peine d’avoir Steam !
Ca dépend des jeux, on va dire ^^