Perchang, créé par le studio du même nom, est sortit sur iOS en juin 2016. Trois ans plus tard, le jeu de réflexion sur moteur Unity, où il faut amener des billes d’un point A à un point B via des mécanismes à l’intérieur d’un micmac complètement inspiré des fameuses machines de Goldberg, débarque sur Nintendo Switch. Nous avons fait chauffé nos neurones rien que pour vous, allons-y !
En démarrant nous arrivons directement sur la sélection de niveaux avec le curseur sur le level-1. Avant d’appuyer sur le bouton A, allons voir du côté des options. Ici, uniquement les réglages sonores pour le niveau de la musique et des bruitages. Un autre menu, d’informations, est également disponible et cette fois c’est seulement pour afficher les crédits du jeu. Enfin, avant de nous lancer nous découvrons une indication qui nous signale que si nous parvenons à atteindre le niveau 25, des tableaux supplémentaires se débloqueront, dans l’espace.
Voici comment cela se passe in-game. Un petit tuyau envoie par séquences régulières plus ou moins longues, une ou plusieurs billes qui vont suivrent un cheminement à travers un parcours où, si nous ne faisons rien, elles iront se perdrent dans un coin du tableau et n’atteindrons jamais leur cible. Bien souvent il s’agit d’amener les petites sphères de plomb dans un entonnoir, une cuve, un tuyau en hauteur et autres. Afin d’atteindre notre objectif, un à plusieurs objets contrôlables via ZR (pour les bleus) ou ZL (pour les rouges) sont à notre disposition.
Pour mieux comprendre, mettez vous en situation : Imaginez-vous que le petit tuyau ponde des billes sur une pente douce les menant à un précipice où se situe un ventilateur rouge en contre-bas que vous devez activer en appuyant sur ZL afin que vos précieuses soient propulsées vers le haut, dans un tuyau vertical. A chaque fois qu’une de vos bouboules pénètre dans le cylindre, un compteur s’incrémente de un (sur cinq par exemple) et une fois le quota atteint vous avez terminé le tableau. Ajoutez-y un soupçon de challenge en activant, dès le lancement du level, une barre de progression dégressive, en mode chronomètre, décomposée en différentes couleurs allant de l’or au bronze et vous avez votre médaille correspondante à chaque fin de niveau en fonction du temps que vous avez mis à le terminer. Evidemment, si vous n’atteignez pas votre but dans le temps imparti, il faudra recommencer le tableau.
Sur les premiers stages, rien de plus simple, il s’agira de prendre le jeu en main afin d’acquérir quelques notions de base. Premier niveau, un seul objet à contrôler, une sorte de planche d’équilibre rouge à faire basculer de gauche à droite en appuyant ou relâchant le bouton correspondant à sa couleur. Deuxième niveau, une autre planche, bleue cette foi-ci, qu’il faudra faire monter ou descendre pour compléter le cheminement de nos bouboules. Puis, au niveau suivant, la combinaison des deux premiers mécanismes. La complexité arrivera donc au fur et à mesure que vous progresserez à travers les soixante-dix levels proposés dont une vingtaine à débloquer en atteignant la moitié du jeu. Petit à petit seront intégré de nouveaux objets contrôlables tels que des ventilateurs, téléporteurs, canons, flipper, tapis ralentisseurs, aimants. Une fois tout cela assimilé, la difficulté sera amenée par la présence de plus de deux objets à diriger et c’est là que cela devient stratégique. N’ayant que deux boutons d’action (rouge ou bleu), nous devons donc assigner une des deux couleurs à chacun des outils à notre disposition, ce qui signifie donc qu’il faudra faire les bons choix car il y en aura forcement plusieurs que nous dirigerons en même temps. Pour corser encore un peu plus les choses, vous aurez parfois plus cibles à compléter dans le même stage.
Graphiquement le jeu est sans bavures, presque trop propre ; tout se passe dans un décor sur fond blanc façon laboratoire avec des objets modélisés en 3D façon moteur unity. C’est assez froid et impersonnel mais c’est voulu. Les mécanismes sont bien animés mais cela ne casse pas des briques non plus, on sent bien que le jeu était pensé pour mobile. D’ailleurs, il est possible de jouer à Perchang en mode nomade et tactile, ce qui procure une autre expérience de jeu, tout aussi maniable qu’en mode TV. La bande son non plus n’est pas au summum de son art avec ses deux et uniques pistes de musiques symphoniques à suspens. En revanche ce qui est appréciable, c’est qu’elles sont jouées sans interruptions entre les niveaux que vous réussissiez ou non à les terminer.
Enfin, malgré ses soixante-dix niveau, le jeu est très rapide à terminer ; une heure environ sans forcer sur les médailles d’or en sachant qu’il est quand même vendu cinq fois plus cher que sur iOS.
Conclusion
Perchang part d'un bon sentiment dans le genre jeu de réflexion à pratiquer en petites sessions sur son mobile lorsque vous êtes en vadrouille. Il n'est pas très long ni très difficile, plutôt sympathique à regarder sur petit écran et il nous a bien détendu avec une bande son tranquille. Bref, c'est le genre de jeu qui colle parfaitement à une utilisation en mode nomade, pour s'éviter l'effet répétitif. En revanche, lorsque nous nous intéressons à son prix et que nous y ajoutons une utilisation en mode TV, il nous laisse un goût amer avec l'avantage, tout de même, de se faire vite oublier.
LES PLUS
- • Jeu taillé sur mesure pour une utilisation en mode nomade
- • Prise en main rapide
- • Niveaux dans l'espace
LES MOINS
- • Un seul joueur
- • Bande son limitée à deux titres
- • Répétitif dans le gameplay
- • Cinq fois plus cher que sur mobile sans innovation justificative
j’aime bien ces petits jeux, ca me detend
Assez space le décors xS