C’est au final assez rare de croiser des jeux indépendants tout droit sortit de chez nos voisins du sud-ouest, non-non, pas ceux employant avec verve le mot Chocolatine, mais bien ceux outre Pyrénées, nos bons amis les espagnols. Ici, il s’agit d’un studio composé de trois développeurs : l’un d’eux et aussi designer, l’autre producteur et le 3eme artiste 3d. Une base donc plutôt solide pour sortir un premier titre, si l’on oublie bien entendu Card Créator, un utilitaire de création de jeu de cartes disponible sur Steam depuis 2017 et quelques jeux issus de Game Jam. On peut d’ailleurs aisément en conclure que le jeu qui nous intéresse ici : Reventure, à bénéficier de 2ans de développement chez Pixelatto, aka le développeur.
Ne pas juger un livre à sa couverture…
Ça pourrait être le titre du test ici présent, car même si j’adore le Pixel-Art typé Rétro ou pas, il faut admettre que les premiers instants du jeu sont plutôt rebutant, je me suis clairement dit : « Mais sur quelle daube je suis tombé ?! » Hé oui, faut l’admettre, c’est très simple, mais aussi plutôt très laid, votre personnage est difficilement identifiable et ressemble à un amas de pixels GameBoy Color, mais pas forcément le haut du panier… Voir pas du tout, même le personnage que l’on incarne dans Pokémon me paraît, rétrospectivement parlant, plus net et identifiable : mais une fois le jeu lancé, il serait dommage de ne pas lui donner sa chance, non ?
Nous voilà donc parti dans ce monde coloré et chatoyant, dont les graphismes ne sont finalement pas si choquant : clairs, colorés et cohérents, ils ne font pas saigner des yeux, si on trouve un chat, on sait que c’est un chat. Même si on aurait pu avoir un rendu beaucoup plus propre sans même parler de réalisme. Idem pour les ennemis, on les identifie aisément et là… Vous mourrez. Hé oui, le jeu se nomme « Re » et « Venture » (aventure), C’est un Dy and retry. Votre mort stupide fait place ) un petit texte vraiment drôle alors que vous n’avez probablement même pas atteint le roi :
Nous sommes ici en face d’un jeu d’aventure Plate-former, dont les basiques sont correctement respectés pour coller au gameplay le plus simple d’un Mario avec des notions digne d’un petit Zelda like, cela couplé a du Dy and Retry… Et Dieu sait que je déteste mourir en boucle dans un jeu ! Mais là, immédiatement, ca m’a fait sourire. L’humour doucement satyrique sur l’univers du jeu vidéo semble dès les premiers instants, très plaisant ! En vérité, on le découvre assez vite, Reventure nous donne le concept de Dy and Retry, mais de manière originale : il n’y a pas une fin, mais plusieurs dizaines (plus d’une centaine pour être plus précis) faisant place à des textes rigolos et nous pousse à nous tuer connement par moment : surtout que ce que l’on fait marque le monde dans lequel on évolue, et ses références très marquées à Zelda et à Mario le rendent d’autant plus f’un très rapidement. Je me suis au final surpris à essayer un maximum de mort débile (ou pas que des morts d’ailleurs, mais cela mettant fin à l’aventure et impliquant de plus ou moins recommencer).
Car oui, s’il faudra souvent recommencer avec votre personnage qui au départ était assez proche de Link, sachez qu’à chaque renouveau selon vos précédentes actions, vous pourrez changer de skin, parmi les TRES nombreuses possibilités, sachez qu’il vous sera possible d’incarner un chat ou même un chien, et que votre mission restera la même, sauver la fille du roi des griffes du vilain.
Pour se faire, vous pourrez débloquer plusieurs items d’équipement qui, si vous débloquez d’autres fins, ils pourront être directement dans votre maison de part. Notez qu’il faudra aussi trouver et tuer les développeurs pour débloquer certaines accessibilités d’items et de personnalisation. Les items on ca de particulier et plutôt stratégique, que vous ne pourrez pas tout avoir sur vous sur votre Run, en gros, si vous prenez un objet, disons l’épée, vous pourrez tuer des ennemis, mais vous sauterez moins haut et marcherez moins vite, puis le bouclier, vous protégeant de toutes les attaques ennemies mais, avec deux objets, vous devenez déjà un tank qui avance très lentement. Les bombes, le grappin et d’autres moins traditionnels sont aussi de la partie, vous demandant de bien réfléchir si vous voulez débloquer toutes les fins ou ne fut-ce que l’une de celles où vous sauvez la princesse : Serez-vous son humble chevalier servant à la Mario récompensé d’un chaste bisou ou le beau gosse dont rêve la douce Princesse dans sa geôle terrifiante ?
Conclusion
Le jeu est certes moche, mais son level design et son humour décalé très ciblé jeu-vidéo nous prend très vite à bras-le-corps et nous pousse à essayer un maximum de possibilité, en bien ou en mal, car certains sont parfois un peu frustrante voir nous mettent mal à l'aise : mais mettent en évidence aussi une certaine vérité de manière assez comique, même s'il s’agit parfois d'un humour un peu noir. En bref, c'est moche mais c'est drôle, en plus, le jeu est à seulement 5€ pour facilement plus de 10, sinon 15 heures de jeu, en plus d'être moins cher que sur Steam, il y à vraiment une bonne dose de fun en perspective !
LES PLUS
- Super Fun
- Son Prix
- Humour ciblé gamer
- Level Design
- Durée de Vie (par rapport à son prix)
- Ses nombreuses possibilités
LES MOINS
- Sound Design
- Graphismes
curieusement, j’apprecie son graphisme …
On s’y fais en tous cas ^^
Bof bof, ça reste du rétro :/