Vous avez toujours rêvé d’occire des monstres, de parcourir des donjons et de devenir un véritable héros ? Eh bien Heroland est l’endroit de rêve pour vous !
Paye ton job
Heroland est un monde merveilleux, ou plutôt devrais-je dire un parc merveilleux car oui, Heroland est le parc d’attraction rêvé de tous les fans d’aventure et de RP grandeur nature ! C’est un parc d’attraction dans lequel vous allez parcourir des donjons et vaincre des monstres jusqu’à réussir à vaincre le pire de tous : « Dark Lord ». L’histoire raconte que ce parc est une reconstitution d’une histoire réelle : un groupe de 4 fabuleux héros a réussi à vaincre Dark Lord et c’est alors qu’ils ont monté ce parc pour s’en mettre plein des fouilles… euh pardon, pour raconter l’histoire et vous la faire vivre.
Vous êtes un nouvel employé dans ce parc, on vous demande votre nom mais on l’ignore et on préfère vous appeler Lucky (comme un chien… c’est dire quelle considération a le parc pour vous). Très rapidement, quelqu’un portant la copie d’un vase rentre en collision avec vous, cette copie vaut des millions et vous comprenez rapidement qu’il faut la rembourser ; vous êtes maintenant pieds et poings liés avec le parc… Bien sûr le remboursement ne se fait pas en argent réel, car vous êtes rémunéré en Starfish, la monnaie du parc… Heureusement, on vous loge dans un appartement de fonction, parce que bon courage pour payer quelqu’un avec un logement en étoile de mer…
Votre rôle dans le parc sera d’accompagner des groupes de clients dans leurs quêtes, vous les accompagnerez alors dans les donjons pour leur donner des directives et faire un peu de storytelling, vous serez aidé d’une fée. Nous rencontrerons une vingtaine de personnages hauts en couleurs : un chevalier, des descendants du roi, des étudiantes et même un homme déguisé en loutre… ou bien est-ce une loutre qui parle comme un homme ? Le principal client sera le Prince Elric, que nous suivrons tout au long du jeu. Ce prince, ancien héritier direct du trône, est maintenant 18e sur la liste après l’inclusion de tous les fils illégitimes du roi. Chose drôle, le 17e est un chien… Oui, un chien. Elric veut alors vaincre Dark Lord (le vrai !) pour redevenir le premier sur la liste.
Vous comprendrez que le jeu est donc loufoque à souhait, c’est à la fois l’histoire folle d’Elric qui croit dur comme fer qu’il va trouver Dark Lord dans ces donjons en carton-pâte, mais aussi une satire du monde du travail.
Et maintenant que vais-je faire
Heroland a l’air d’un RPG au vu des trailers et des screenshots, mais nous sommes plutôt sur de la gestion et du visual novel, voire même un iddle game. Car le jeu est extrêmement bavard, avec énormément de blagues (parfois lourdes et insistantes, mais ça fonctionne chez moi).
Côté combat, eh bien les 4 clients qui composent votre équipe se battent tout seuls. Vous avez comme possibilité de pouvoir choisir une action de temps en temps ou bien d’agiter un drapeau qui donnera un ordre général au groupe. On est donc particulièrement spectateurs et la plupart du temps on se limite à appuyer sur la touche qui accélère le combat en x3.
On se retrouve donc à devoir plutôt gérer les équipements de nos clients, leur faire prendre des niveaux et choisir une bonne composition de groupe.
On est d’ailleurs fortement sur du grind à outrance : il y a des centaines d’objets à trouver pour décorer notre chambre, mais aussi énormément d’équipements. Ces derniers tombent aléatoirement de certains monstres (on peut donc battre 40x le même monstre sans jamais looter son arme). Une fois lootée, elle est disponible à l’achat dans une boutique. Les armes peuvent se détruire, il faudra donc les remplacer.
On gère plusieurs niveaux : ceux de chaque personnage de notre groupe, mais aussi notre niveau de guide, qui se base sur le taux de satisfaction de nos clients, et pour finir ceux des armes. Le taux de satisfaction monte si nos clients ne meurent pas, achèvent un ennemi ou bien obtiennent du loot.
Iddle, Visual Novel, RPG …
Pourquoi je parle d’un iddle game ? Car nous sommes très spectateurs, et nous devrons grind énormément en mode x3 pour augmenter le niveau de chacun de nos clients, à chaque fois par 4 (une sorte de multi-exp à la Pokémon est dispo, mais les autres clients qui ne participent pas au combat gagnent peanuts).
C’est donc un jeu qui aurait clairement mérité d’être un jeu mobile. Loin d’être mauvais, on est spectateur et on grind, un combat par exemple dure moins d’une minute, un donjon est composé de 4/5 combats, donc on se retrouve à des petites sessions de 5 minutes.
Le format est donc idéal pour être sur mobile, mais il est aussi bien adapté sur Switch grâce au mode portable de la console. D’ailleurs le test à été effectué à 90% en portable, le jeu est très fluide dans les deux cas et même très joli, l’aspect retro/3D/pixel à la Paper Mario marche très bien.
Côté bande son, elle est très bien adaptée et fonctionne à merveille, cependant elle devient très vite agaçante en mode x3 – et nous sommes pour ainsi dire tout le temps en mode x3 – de plus les bruitages pour la voix des personnages (à la Animal Crossing) est fortement agaçant.
Conclusion
Heroland est donc un jeu très plaisant, mais réservé aux bilingues, car totalement en anglais et très bavard. Cependant son humour risque de faire mouche assez régulièrement et rien que pour ça il vaut le coup. Les personnages sont drôles et parfois attachants, c’est un plaisir de les côtoyer et de découvrir leurs histoires.
LES PLUS
- Les graphismes
- L’humour
- La quantité d’objets à obtenir
- Des sessions courtes de jeu possibles
- Le grind
LES MOINS
- Le grind
- L’humour parfois trop appuyé
- Totalement en anglais
- Cher pour un jeu qui aurait pu sortir sur mobile
Les screenshots me plaisaient bcp, mais ce que j’en lis dans ce test, moins 🙁
Dommage pour le full eng 🙁