Nous l’attendions et la voilà : l’analyse comparative du portage de Burnout Paradise Remastered sur Nintendo Switch via Digital Foundry ! Bien sûr, on vous avait déjà proposé ce genre de choses de manière plus succincte et sans logiciels d’analyses très précis et c’est ce pourquoi, il est toujours inintéressant de regarder ce qu’en pensent ceux d’Eurogamer, qui ne dénotent que rarement ou succinctement avec nos propres constatations tout en apportant quelques détails techniques que l’on pourrait énumérer rapidement :
- 900p 60fps en docké
- 720p 60fps en nomade
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Pour le framerate, sont notées des baisses uniquement dans les zones très fréquentées du centre-ville et pouvant descendre jusque 50 images par seconde ; ce qui reste tout à fait fluide et honorable à grande vitesse. Un pari réussi sur ce point et un jeu tournant en 900p, ce qui, il faut le rappeler, reste équivalent (nomade) sinon supérieur (en docké) aux versions Xbox 360 et PS3 qui elles sont cantonnées aux 720p de leur plateformes.
Bien entendu, la comparaison de Digital Foundry s’attarde surtout sur la version remaster et compare donc le tout aux versions Xbox One et PS4 où, là, la Nintendo Switch s’en sort graphiquement moins bien, tout en remportant encore et toujours l’argument du jeu en nomade, ou que vous soyez, y compris chez vous dans votre canapé pendant que la TV est utilisée.
Dans l’optique de cette comparaison via les consoles de génération actuelle, de nombreuses directions techniques sont revues à la baisse :
–L’anticrénelage / antialiasing est moins performant sur la Nintendo Switch où l’on dénote de vraies cassures visuelles sur les câbles électriques sur une image fixe
–La distance d’affichage, elle, semble être la même. Bien que les textes et textures soient d’autant moins net dû à une résolution moindre, mais aussi à un effet de flou bien pensé pour rendre le jeu fluide et pas dégoûtant
–Le popping (apparition d’éléments à courtes et longues distances) est équivalent.
–L’occlusion (effets d’ombrages) est moins poussée, mais tout de même présente. (permet principalement de rendre des textures 3D vraiment « vivantes » et réalistes)
–La transparence (notamment dans la fumée) est réduite, bien que toujours présente
La conclusion de tout ceci, donne un jeu très fluide ainsi qu’une véritable alternative pour les jeux de course sur la console hybride de Nintendo qui ne pâlit pas face à la concurrence via une optimisation et re-conception du titre intelligente, qui comprend l’intégralité des huit DLCs et fournit une expérience toujours aussi bonne. Une belle réussite pour Stellar Entertainment qui nous livre ici une copie sans faute qui sait quoi privilégier et où faire des concessions minimes et surtout, sait optimiser son titre aux composants spécifiques de la Nintendo Switch.
comme quoi , un portage fait avec soin c est possible sur switch …..