Si vous êtes un fan de Visual Novel, il est improbable que vous ne connaissiez pas le studio japonais Key. Et si vous êtes plutôt fan d’animation japonaise alors il est également peu probable que vous soyez passé à côté d’eux vu le nombre d’adaptations en anime de leurs récits. Peut-être que des noms comme Clannad ou encore récemment Little Busters ne sont pas méconnus de votre répertoire. Sachez que c’est justement Key, qui est derrière ces Visual Novel parmi bien d’autres. Aujourd’hui, guidés par notre Switch, nous avons sillonné un monde en ruine jusqu’à un planétarium….
Bienvenue au planétarium
Imaginez un planétarium ouvrant ses portes durant une ère pas si éloignée de la nôtre, peut être avec quelques avancées technologique en plus que nous. Un monde où la connaissance est suffisamment élevée pour développer des robots et androïdes ressemblant trait pour trait à des humains biologiques. Un planétarium qui permet à son public d’admirer l’immensité et la beauté infinie d’un ciel étoilé. Le tout avec l’adorable Hoshino Yumemi à l’accueil et à la narration de ce spectacle. Ce cadre paisible n’est pourtant pas éternel.
Nous commençons 10 000 ans après l’ouverture de ce Planétarium, nous incarnons un ferrailleur d’un monde post-apocalyptique. Après l’épuisement des ressources naturelles et le début d’une grande guerre mondiale biologique et nucléaire. Notre héros, sans nom certainement dans le but de nous identifier à lui, est encore un survivant des évènements en cours. Un monde dans lequel la majorité des humains a disparu et les quelques survivants récupèrent ce qu’ils trouvent pour continuer à survivre.
Un monde sur lequel, les machines de guerre automatiques construites par l’homme restent cantonnées à leur rôle initial mais sans aucun humain pour les contrôler. Celles-ci éradiquent ainsi tout être humain entrant sur les territoires qu’elles gardent. Quelques humains survivent dans cet enfer qui n’est que l’incarnation de leur propre bêtise. Notre héros finit par arriver dans une ville sarcophage avec en son centre un grand planétarium. Son but premier étant simplement de trouver quelques ressources et se reposer temporairement au calme.
Mais il se fera accueillir comme le 2 500 000ème visiteur du Planétarium par une voix bruyante de jeune fille. Cette voix est celle de Hoshino Yumemi, jouée par Suzuki Keiko. Notre héros se rend très vite compte de sa nature de robot mais se fait surtout bombarder de mots par l’androïde apparemment très ravie d’avoir enfin un humain à qui faire la conversation. Ne cessant de vous appeler “monsieur le client”, de vous poser des questions ou encore de vous faire des rapports qui n’ont plus aucune valeur à l’époque de notre héros.
On pourrait continuer à vous présenter la touchante histoire centrée sur le ferrailleur et Hoshino Yumemi mais le récit ne dure que quelques heures. Cela signifie que vous donnez plus de détails nous amène à vous raconter le récit complet de ce Visual Novel court mais intense. Pour ceux qui connaissent Key, vous en aurez pour votre argent et votre dose d’émotions habituelle. De plus, cette édition Switch de Planetarian – Chiisana Hoshi no Yume est sous-titrée en français ! Ce qui permet à tous de pouvoir pleurer sur ce récit !
Planetarian est aussi un Visual Novel très basique dont les développeurs souhaitaient que l’on vive une histoire comme l’on écoute une composition musicale. Aucun choix, pas de fins multiples, juste un récit à lire et faire avancer. Des options de sauvegarde, de chargements de partie ou également de divisions du récit en parties fort appréciables. Vous pouvez également cacher les lignes de texte pour admirer les quelques sublimes illustrations de Komatsu Eeji ou écouter les belles compositions habituelles des œuvres de Key. Il y a même un mode galerie afin de pouvoir revoir tout ça. L’œuvre étant relativement courte, vous n’en aurez pas des masses et certaines illustrations sont aussi quelconques mais c’est toujours un bonus appréciable.
Une expérience courte, mais également accessible même en terme de tarification. Cette édition Switch de Planetarian permet également aux joueurs de pouvoir apprécier ce récit sur leur téléviseur ou n’importe où en portable. Avec une manette, des joy con ou encore directement au tactile. Si vous ne connaissiez pas cette œuvre parue depuis 2004, il n’est pas trop tard pour enfin corriger cela et vous laisser guider dans cet univers par la voix de Hoshino Yumemi.
Conclusion
“Venez visiter le Planétarium. Le beau scintillement de l’éternité qui ne s’éteindra jamais, quoi qu’il arrive.”. Ces mots résonnent encore dans nos oreilles et on lève toujours les yeux vers les cieux afin d’admirer les étoiles. Puis on tourne la tête à côté en espérant apercevoir Hoshino Yumemi afin de nous faire tout le descriptif de ce ciel étoilé. Si les récits courts ne vous dérangent pas et que vous souhaitez vivre un récit très touchant avec quelques réflexions psychologiques en bonus, Planetarian ne sera certainement pas un mauvais choix. On ne peut que vous le recommander afin de vous accompagner sur une de ces longues journées d’été chez soi.
LES PLUS
- Les belles illustrations du jeu
- Des musiques qui accompagnent bien
- Une expérience simple
- Un récit larmoyant à la Key
- L’adorable Hoshino Yumemi
- TV ou portable au choix sur Switch
- Avec tactile !
- Et sous-titré en Français !
LES MOINS
- Des musiques plus discrètes que d’autres jeux Key peut être
- Les amateurs de fins multiples auraient voulu plus
- Un récit très court