Vous est-il déjà arrivé de vous retrouver bloqué dans un cauchemar, avec les bras et les jambes paralysés, impossible de bouger, et une peur intense au fond du ventre en pensant à qui pouvait être tapi derrière la porte du placard ou sous le lit ? C’est un peu ce qui vous attend dans Midnight Evil.
Un, deux, trois …soleil
Toute l’histoire de Midnight Evil se déroule dans une chambre d’adolescent des années 80 au vu des différents indices disséminés, notamment les posters sur les murs. On joue donc un personnage assis sur son lit qui doit lire un vieux livre qu’il vient de découvrir dans le grenier.
Le souci, c’est que l’histoire horrifique racontée dans le livre prend vie dans cette chambre, et que les petits monstres, les urklings, dont il est question se mettent à apparaître dans l’encadrement de la porte, derrière la fenêtre ou même sous le lit.
Au fur et à mesure que l’on lit l’histoire, les lignes déjà lues se colorent en violet et si on quitte le livre du regard, on peut observer la chambre à l’aide du stick gauche de la console. C’est d’ailleurs le seul mouvement de gameplay possible. On reprend ensuite sa lecture là où on s’était arrêté, sauf si on s’était interrompu au milieu d’une phrase, auquel cas, on reprend la phrase du début.
Un jeu de stop ou encore
Le but du jeu va donc être d’arriver au bout de chaque chapitre du jeu, tout en tendant l’oreille pour savoir si des urklings sont entrés dans la chambre. Il faut croiser leurs regards pour les effrayer et les faire disparaître, et il faut être suffisamment rapide, car passé un délai de deux secondes, le monstre nous sautera dessus, et c’est le game over.
Le game over signifie simplement qu’il va falloir recommencer au début la lecture du chapitre en cours. Ce gampelay est simple, mais efficace. Est-ce qu’on essaie d’arriver le plus vite possible à la fin du chapitre, ou est-ce qu’on relève la tête fréquemment pour être sûr de surprendre un urkling qui approche ? C’est tout le dilemme du jeu : stop ou encore.
Le vrai souci du jeu est qu’il est uniquement en anglais. Donc pour bien comprendre l’histoire, il faut avoir un niveau correct dans cette langue. Une fois bien compris l’unique mécanisme du jeu, on en vient à bout en une petite heure, avec quand même pas mal de die & retry.
Graphiquement, le jeu est propre, l’ambiance sonore est bonne et les premiers essais donnent lieu à de bons jumpscares. Il y a aussi quelques passages intéressants, notamment des petits interludes pendant lesquels on écoute la radio.
Conclusion
Midnight Evil est un bon petit jeu qui s’adressera aux anglophones plus spécialement. Il est malheureusement très court et son manque de diversité dans le jeu lui cause forcément des torts. Il ressemble à un Five Nights at Freddy’s en un peu cheap hélas.
LES PLUS
- Une histoire intéressante
- Un concept original
LES MOINS
- Uniquement en anglais
- Un gameplay pas assez varié
merci pour les tests de petits jeux comme ceux-la ……tres utile pour le public !