No Straight Roads sort le 25 août et nous avons eu la chance de pouvoir y jouer en avance et de vous livrer nos impressions. Alors prenez votre meilleur casque, mettez le son à fond et ROCK ON !
L’EDM ça craint grave
L’univers de No Straight Roads se déroule à Vinyl City, une ville autrefois reconnue pour son amour du rock et de tous types de musiques. Mais maintenant la ville est dirigée par un gros label : NSR ! Et ce label est maître dans l’EDM (Electro Dance Music), ils vont alors utiliser tous les genres possibles pour imposer l’EDM dans les oreilles des gens.
Ils ont un télé-crochet, afin de trouver la prochaine pépite musicale. Nos deux héros, Mayday guitariste la grande gueule et Zuke batteur le nonchalant forment à eux deux le groupe de rock Bunk Bed Junction ! Mais le rock, ça ne plaît pas à NSR ils vont alors récolter 5 rouges et se faire envoyer paître par Tatiana, la femme aux commandes de NSR.
Mayday est alors très remontée, Zuke plus calme se fait une raison. Mais lorsqu’il y a une coupure d’électricité dans Vinyl City et que NSR ne remet en marche l’électricité que pour leur tour. Il n’en faudra pas plus pour les convaincre de remettre en place le Rock au-dessus de l’affiche !
Du doublage de qualité
Le gros point fort de NSR c’est son doublage totalement en français. Nous avons de grands noms du doublage comme Kelly Marot qui double ici Mayday, mais qui a aussi doublé Jennifer Lawrence, Kairi dans Kingdom Hearts ou plus récemment Claire Redfield dans Resident Evil 2. Zuke quant à lui est doublé par Donal Reignoux qui a lui aussi œuvré dans Kingdom Hearts en doublant Sora, mais il est aussi la voix de Jesse Eisenberg ou d’Andrew Garfield. Et en dehors de nos héros, nous trouverons des doubleurs comme Anaïs Delva (Elsa de la Reine des Neiges), Éric Legrand (Végéta de Dragon Ball), Patrick Borg (Son Goku adulte dans Dragon Ball), Céline Montsarrat (Bulma de Dragon Ball), Françoise Cadol (la voix d’Angelina Jolie et Sandra Bullock), mais aussi des personnalités comme Julien Chièze (journaliste jeux vidéo) ou encore Kayane (joueuse pro E-Sport).
Cependant l’amateurisme de certains (je pense à Julien Chièze, son personnage en plus a une grande importance dans le jeu) gâche un peu l’immersion, comme le fait d’avoir que des voix connues nous empêche parfois de donner du crédit à un personnage. DJ Subatomic Supernova par exemple on ne peut s’empêcher de penser à Végéta plutôt qu’au personnage.
Du beau monde, et c’est très agréable de retrouver des voix que l’on connaît et avec qui l’on a grandi (notamment une belle partie du casting de Dragon Ball), ou alors des voix d’acteurs que l’on aime voir au cinéma. Cependant le tout est entaché par une synchronisation labiale totalement aux fraises, les voix françaises ont parfois 3 ou 4 phrases d’avance, elles se terminent donc et les personnages continuent de bouger des lèvres, rien ne dit que ce genre de choses ne seront pas corrigées via un patch.
Les musiques ont aussi un énorme impact, pendant vos combats vous passer de l’EDM au Rock lentement jusqu’à votre victoire. Les musiques sont exclusives au jeu et sont globalement très bonnes. Mais malgré le fait que tout le jeu repose sur le rock, les musiques sont pour la plupart électroniques, même au final les morceaux « rock » sont aussi tournés plutôt vers l’EDM au final, c’est quand même un peu dommage.
Un beat them all classique, mais pas si simple
Côté gameplay ce n’est pas là où No Straight Roads vous collera au siège, nous avons deux personnages jouables (le jeu est totalement faisable à deux aussi), qui auront des coups classiques avec Y et une activation avec X. L’activation permettra d’activer des objets présents lors des combats pour vous aider.
Zuke sera très rapide et pourra effectuer des enchaînements d’attaques, tandis que Mayday tapera plus fortement. Des coups spéciaux se débloqueront au fur et à mesure que vous battrez les boss, vous pourrez en équiper 2 par personnage… mais on ne va pas se mentir en dehors de celui qui vous soigne vous n’en utiliserez pas beaucoup.
En avançant vous débloquerez des fans, en fonction de ces fans vous allez pouvoir augmenter vos attaques, combos, bref tout ce qui est classique.
Globalement tout le jeu se déroule grâce au rythme, les esquivent sont à faire en fonction de ce dernier, car les ennemis vont attaquer en fonction du rythme, une fois ce dernier apprivoisé vous verrez que le jeu est plus simple. Mais attention à ne pas être trop attiré par la musique, car elle est prenante !
La plupart des boss consisteront à apprendre un pattern, et finalement à les battre, ce qui est intéressant c’est que vous aurez plusieurs moyens de les battre, mais ce qui est au contraire dommage c’est que vous pourrez aussi utiliser la même technique pour tous, esquiver, vous soigner si vous esquivez mal et ensuite faire des contres. Car les contres sont juste ultra puissants et rendent le jeu presque trop simple. Mais les combats sont souvent intéressants, et la musique étant totalement collée sur le gameplay nous avons des phases superbes (celle du combat contre la virtuose du piano Yinu nous livre des moments très forts).
La Switch dernière roue du carrosse
Une fois n’est pas coutume on ressent que le jeu n’a pas été pensé pour la Switch au départ, si cette dernière est très fluide et ne pose pas de réels soucis à ce niveau-là, visuellement ce n’est pas incroyable, voire même déroutant.
Que ce soit en portable ou sur salon, nous aurons un effet de flou constant, des textures fortement compressées au point que lorsque l’on est dans notre repaire le tout se retrouve très fortement pixelisé. C’est quand même fortement dommage.
Les cinématiques ne remontent pas non plus le niveau, c’est toujours aussi flou et aliasé en permanence. On est vraiment frustré quand on voit que le jeu tourne très bien sur les autres plateformes.
La durée de vie est aussi assez perturbante, le jeu consiste au final en 6 boss (constitués pour 5 d’entre deux d’une phase très mauvaise de beat them up puis du boss) + DK West qui sera une sorte de mini jeu où il faut esquiver en bougeant les joysticks, c’est donc au final plus un boss rush qu’un Beat Them All, la durée de vie est d’environ 4h de jeu et d’1h de cinématique, franchement on est très frustré vu le prix.
Certes on peut recommencer les boss en changeant la piste musicale (classique, rock ou edm), ou bien avec une difficulté plus élevée ou encore avec des objectifs particuliers, mais cela reste seulement de la rallonge pas très intéressante.
Conclusion
No Straight Roads avait tout pour lui, de jolis graphismes, une histoire sympa, un super effort sur le doublage français, de grands noms Wan Hazmer, Daim Dziauddin, Idir Alexander et Ould Braham (des anciens qui ont bossé sur FFXV, Street Fighter V ou chez Square Enix), une sortie physique, bref tout ce qui flatte un joueur. Mais le rendu cracra et bas de gamme sur Switch entache vraiment le titre qui pourtant repose sur un gameplay solide et intéressant. Musicalement le jeu est au top et saura ravir les fans de boss rush et d’univers musical. Mais à 50€ sur Switch le titre est plus cher qu’ailleurs et de moins bonne qualité. No Straights Roads est donc un bon jeu, mais il dérape et rate le coche sur Switch … dommage.
LES PLUS
- L’univers du jeu
- Les musiques
- Les combats de boss jamais ennuyeux
- Le doublage français
LES MOINS
- Décalage des voix en français
- Une durée de vie ridicule
- Une linéarité qui se traduit par une ville constituée … d’une ligne droite.
- Des graphismes très moches en portable et en mode TV
y a pas a dire…..dur dur les jeux tiers…..sur switch …..les dev , te flouttent le tout et te balancent le jeu
de toute facon, il se vendra correctement !
et avec la next gen, j imagine meme pas
Lol, j ai regarde des vidéos, vos test comme tous ceux des autres sites c est un peu de la merde… J. Ai vue aucun effet de flou ou quoi que ce soit et pour cause le jeu n est pas spécialement beau a la base. Bref encore un site de merde quoi. Histoire de dire qu’il faut une Switch Pro, mais lol. Heureusement que les gens sont moins dupe qu avant et qu ils peuvent juger par eux-mêmes… C est d ailleurs pour ça que la Switch marche aussi bien.
Marrant, on nous taxe souvent de mauvais testeurs car on note trop bien les jeux switch. faudrait savoir, ou, admettre que chacun a son avis.
Les screens, proviennent de la switch et parlent d’eux même. Si tu as vu du jeu sur PS4 ou PC effectivement ce n’est pas la même sauce. Nous n’avons parlez dans ce test ni de Switch Pro ni quoique ce soit, juste de notre déception quand a l’effort du portage.
Je me demande d’ailleurs si ce n’est pas une vieille version du jeu.
Contre Sayu il manque quelques lignes de doublage, et dans la cinématique après le combat sur les autres versions du jeu la lumière où il y a les enfants se rallume. Pas sur Switch.
Définitivement un portage bâclé, absolument dégueulasse en portable mais très jouable… il n’empêche que.