Journey to the Savage Planet se dote d’un joli petit DLC, intitulé Hot Garbage. Nouvelles mécaniques de gameplay, nouveau lieu à explorer, nouvelles quêtes annexes. Que nous apporte cet add-on ? Réponse en quelques lignes.
Quoi d’neuf docteur ?
La société Kindred, celle qui vous a embauché pour explorer la planète AR-Y 26 vous a envoyé une nouvelle mission : explorer la planète voisine DL-C1 (quel jeu de mots) dans le but d’en faire une planète-station balnéaire destinée aux vacances. Sauf qu’un fléau inexpliqué s’abat sur celle-ci. Des déchets toxiques ont été retrouvés et empoisonnent la faune et la flore. C’est à vous que revient la tâche de tout remettre en ordre et de retrouver la cause de tout ce chaos.
Alors qu’est-ce qu’on nous propose de nouveau ? Dans un premier temps, plongeons-nous dans le trailer du DLC. On découvre de nouveaux environnements, et de nouveaux upgrades, comme la possibilité d’explorer les lieux marins grâce à des bottes dédiées ou de voler dans les airs grâce à son jet-pack. On découvre aussi de nouveaux ennemis. La nouvelle planète à explorer a l’air aussi grande qu’une zone du jeu initial. Tout cela à de quoi faire rêver surtout que le DLC se vend pour la modique somme de 8 €, de quoi se dire qu’on en a pour un petit bout de temps. Mais une fois lancé, c’est la douche froide.
Pas si « hot »
Autant vous le dire tout de suite, nous avons fini le DLC en même pas deux heures. Une demi-heure en plus pour le finir à 100 % avec les quêtes annexes complétées. Il n’y a au final que quelques nouveaux ennemis (que l’on voit à la va-vite), les principaux ennemis étant ceux du jeu de base. Les nouvelles mécaniques sont acquises dès le départ. Voler grâce au jet-pack se fait via quelques anneaux violets posés çà et là sur la map. L’exploration marine reste la plus grande déception, car nous pouvons le faire à partir du moment où l’on commence le DLC, donc les bottes pour se déplacer.. Nous les avons dès le départ, sans le savoir. Cela n’apporte rien au jeu. Il n’y a que des végétaux à scanner pour remplir son encyclopédie ainsi que des cartes postales : les collectibles à récolter dans la principale quête annexe du DLC. C’est l’un des seuls points positifs de cet add-on, on a la possibilité de trouver 22 cartes postales, en trouver une vous donnera accès à une jolie illustration de la planète DL-C1. Nous aurions aussi aimé que le soft soit mieux optimisé via une mise à jour dédiée, mais quelques mois après notre test du jeu de base, nous n’avons noté aucune amélioration de ce côté-là.
Conclusion
Autant le jeu de base est sympa à jouer, autant le DLC est une déception. On retrouve le monde loufoque de Journey to the Savage Planet, mais payer 8 € pour le peu de temps de jeu qu’il offre, avec au final de nouvelles gimmicks de gameplay pas si fun que ça, et déblocable immédiatement, non la pilule a du mal à passer, tant le jeu initial nous invitait à explorer le monde et à débloquer de nouvelles capacités pour toujours explorer plus notre petit AR-Y 26. Ce DLC est clairement réservé aux fans.
LES PLUS
- Se replonger dans cet univers loufoque
- Voler dans les airs
- Les cartes postales
LES MOINS
- Nouveautés dispensables
- Trop cher pour ce qu’il propose
- Trop court