Olivier Atton, Thomas Price, Mark Landers, James et Jason Derrick, Bruce Harper ou encore Bob Denver. Si ces noms vous disent quelque chose, c’est que vous êtes des enfants des années 90, et que vous avez grandi auprès de Olive et Tom. Alors, chaussez vos meilleurs crampons, préparez vos plus beaux Tirs du Tigre et Tirs de la Feuille Morte et foncez sur des terrains de football interminables avec nous pour parler de Captain Tsubasa : Rise of New Champions. Attention, l’adaptation prend comme base la dernière version de l’animé qui contient les noms originaux japonais donc adieu Olivier et Thomas et bienvenue à Tsubasa et Wakabayashi.
Ils sont toujours en forme
Captain Tsubasa : Rise of New Champions est un jeu de football. Le test pourrait s’arrêter ici, mais ce ne serait pas suffisant, je suppose. Mais c’est quand même le plus important dans ce jeu, si vous n’êtes pas adepte des jeux de sport et surtout de football ne vous attendez pas à quelque chose d’ultra fantasque à la Inazuma Eleven, nous sommes dans un véritable jeu de foot. Certes axé arcade et fun, mais finalement les techniques ne sont qu’anecdotiques.
Défenseurs, milieux de terrain, attaquants, si tout ça vous parle c’est que vous êtes déjà des adeptes de football, sinon l’explication est assez simple, les défenseurs vont empêcher les attaquants adverses de marquer un but, les attaquants vont essayer de marquer des buts, et les milieux de terrains vont tâcher de faire la balance entre tout ça. À notre disposition nous allons avoir un gameplay très facile à prendre en main.
Pour tirer nous utiliserons Y, si votre personnage a une technique de tir (par exemple Hyûga) alors une petite scénette le montrant faire son fameux Tir du Tigre se déclenchera si vous chargez votre tir au maximum. Mais attention, réussir une technique pareille ne garantit pas un but, bien au contraire, si le gardien a encore de l’endurance alors vous lui ferez juste baisser sa jauge, quand elle sera vide alors ce sera un but !
Lorsque l’on est en possession du ballon, ou alors que nous sommes en train d’essayer de le récupérer tout se déroulera sur une touche pour dribbler (esquiver un adversaire) ou pour tacler (violemment attaquer l’adversaire pour récupérer le ballon), c’est la touche RT.
Ensuite pour maîtriser le terrain, vous allez faire des passes entre vos joueurs, pour ça vous aurez à disposition A, B, X qui feront des passes plus ou moins longues. Vous comprendrez donc que c’est assez simple à prendre en main, et assez classique. Pour réussir à gérer tout ça, vous aurez une jauge d’endurance qui va baisser au fur et à mesure de vos actions, et surtout si vous courez en appuyant sur R.
Cependant, des techniques vous permettront parfois de revenir à la charge après X dribbles avec Tsubasa par exemple. Une autre jauge monte, et une fois complète la touche LT redonnera un boost à tout le monde, ce qui peut largement faire pencher la balance en votre faveur.
Au niveau des règles c’est simple, si la balle sort du terrain alors ce sont les règles classiques qui s’appliquent, mais sachez qu’il n’y aura jamais de fautes, vous pourrez tacler comme des bourrins sans souci.
Ils sont venus pour gagner
Vous l’aurez compris, le gameplay est finalement assez classique pour un jeu de foot. Mais l’avantage d’avoir une licence comme Captain Tsubasa c’est justement qu’il y a une histoire derrière et des personnages forts.
Vous allez alors avoir à votre disposition deux modes histoire, le premier retracera l’histoire d’Olivier Atton après sa seconde victoire nationale. Ce mode histoire est une mise en chauffe pour le jeu, une durée de vie d’environs 6 à 8 heures selon votre niveau de jeu. Ce mode reprend l’histoire et l’anime (japonais sous-titré français). Entre chaque match, vous aurez de longues discussions assez ennuyeuses et plates, avec très peu d’animation. C’est très verbeux et un peu ennuyeux. Cependant pendant les matchs vous aurez des scénettes qui se déclencheront en fonction des actions du match, elles sont bien amenées et rendent le match un peu moins plan-plan et donne un coup de peps à tout ça.
Le second mode histoire consistera à la création d’un personnage de votre part, les choix de création du personnage sont très divers et variés. Vous aurez ensuite à choisir l’une des 3 grandes écoles du manga : Toho, Musashi et Furano. Ce mode se situe scénaristiquement à la fin du premier mode histoire, un tournoi national se déroule pour créer une sélection qui participera au tournoi junior aux USA. Dans ce mode bien plus intéressant vous dirigerez donc un nouvel élève avec forcement des stats basses, mais ne vous inquiétez pas le but est justement de vous améliorer. À force de faire des tirs votre statistique augmentera, vous pourrez aussi apprendre des techniques et compétences en vous liant d’amitié avec les personnages du jeu.
Si finalement vous n’avez pas grand chose à faire à part jouer beaucoup votre personnage dans la partie, et participer à de petite cutscenes si vous réussissez certains objectifs, c’est vraiment le mode le plus intéressant du jeu et surtout celui qui vous prendra le plus de temps. De plus les 3 branches de l’histoire étant un peu différentes vous pourrez recommencer le jeu trois fois (et pourquoi ne pas créer un défenseur, un attaquant et un milieu de terrain).
Ils sont super entraînés
Cependant, tout n’est pas rose au pays du ballon rond nippon. Le mode histoire justement ne permet pas d’ajuster la difficulté, si vous n’êtes pas féru de jeu de football vous allez franchement prendre peu de plaisir tant c’est ardu à prendre en main au départ. Les aficionados en revanche vont s’ennuyer sur tout le début des modes à chaque fois, car trop simple au début.
Le principe de statistiques, de jauges et autre rend le jeu franchement lent et peu agréable, faire des grosses techniques de tir ne change, au final, pas grand-chose tant les gardiens comme Wakabayashi sont des murs d’endurance. Alors certes, ça compense le fait de faire des matchs qui finiraient en 15-3, mais finalement vous finirez aussi très souvent à 0-0 tellement il faut déclencher de tirs et le temps est quand même bien limité dans un match. De plus, le jeu est quand même très axé action, au final le jeu incite très fortement à jouer de manière très agressive.
De plus, certains personnages sont du coup trop puissants par rapport à d’autres, normal vu que c’est une adaptation de manga, mais dommage pour l’aspect équilibrage, c’est bien simple sur les équipes de départ si vous prenez le Japon vous avez un énorme avantage (très difficile de perdre avec cette dernière).
Pendant les matchs, la caméra se place parfois bizarrement et souvent finalement trop proche ce qui empêche d’avoir une vision facile du terrain, l’interface du jeu est aussi très grosse et très présente à l’écran ce qui rajoute un sentiment de perte d’espace et de jouer sur un timbre-poste.
Petit point Switch, forcement la partie visuelle souffre d’un peu d’aliasing, mais c’est très raisonnable, c’est un vrai portage de qualité, vous rencontrerez malheureusement quelques ralentissements en mode docké (dommage pour les parties avec les copains), mais le jeu sera clairement fluide et beau en mode portable. Des temps de chargement très longs sont cependant présents, ce qui est franchement embêtant quand on veut lancer un petit match vite fait.
Il faut battre le goal
Le côté fanservice est très présent et ce n’est pas pour nous déplaire, vous aurez la possibilité d’acheter des paquets de cartes qui débloqueront soit de nouveaux joueurs avec qui se lier d’amitié en mode histoire, soit augmenter leurs niveaux. Pas de boutique en euros, mais des points qui se gagnent en réussissant des défis (ouf).
Un mode complet de création d’équipe est présent, vous allez alors pouvoir constituer l’équipe de vos rêves, celle que vous rêviez enfants, celle avec laquelle vous vous battiez dans la cour de récrés avec vos copains « Non, le duo Olivier et Mark est bien trop évident, je pense que celui de Oliver Atton et Karl Heinz Schneider ferait un travail de fou, sans compter Pierre Le Blanc en soutient en milieu de terrain ». Bref fini de vous chamailler à vous de les reproduire dans le jeu et de vous mettre sur la tronche virtuellement ! Vous allez pouvoir changer le logo, le nom de l’équipe bref tout ce qui vous plait. L’utilisation en ligne sera par contre limitée avec des points, afin que les équipes soient toutes plus ou moins équilibrées.
Conclusion
Comme à chaque fois avec les adaptations de manga il faut prendre des pincettes et prendre en compte le fan service. Si vous êtes un fan de jeu de foot et de Captain Tsubasa alors vous passerez un super moment, notamment avec les deux modes histoire (et vous pourrez rajouter facilement 2 points sur la note finale du test). Cependant si vous n’êtes que fan de jeu de foot alors c’est un peu plus problématique le jeu étant très axés arcades et peu équilibré. Si cependant vous adorez Captain Tsubasa, mais pas du tout le foot, alors là aussi passer votre chemin, car c’est quand même un véritable jeu de football. Finalement c’est une très belle adaptation, quand on sait dans quoi on s’engage pendant deux mi-temps.
LES PLUS
- Tout l’univers de Captain Tsubasa
- Un gameplay arcade efficace
- Visuellement agréable sur Switch
- Deux modes histoires pour une belle durée de jeu
- La possibilité de créer l’équipe de ses rêves
LES MOINS
- Pas de noms français et pas de possibilité de renommer les joueurs
- Un peu trop verbeux entre deux matchs
- Le côté « technique spécial » et l’aspect agressif qui entache l’équilibre
- Une interface trop présente
- Des temps de chargement trop long
y a pas de niveau de difficulte en mode histoire ????
Non aucun, du coup si tu ne joue jamais à un jeux de foot c’est assez dur au début (j’ai personnellement réussi le premier match après 5 défaites ^^).
Ca donne quoi avec la mise à jour ?
C’est trop bien