Mec ! Tu ne connais pas les Prinnys de la licence Disgaea ? Mec ! Tu fais quoi ici ?! Il va falloir songer à aller jouer à Disgaea ! Bon sinon le studio Nis America nous livre ici une compilation des deux jeux sortis initialement sur PSP en 2008 et 2010 ! Alors, enfilez votre plus belle écharpe et tâchez de ne pas exploser.
Un ultra dessert et une culotte, Dood !
Tout d’abord, présentons nos protagonistes, les Prinnys, représentés sous la forme de manchots ils sont en fait la réincarnation des pires humains qu’ils soient possibles d’être, des voleurs ou des meurtriers voir même des gens qui se sont suicidés ! D’une nature optimiste, ils sont plutôt rigolos et finissent leurs phrases par Dood (ou Mec en français). Ils sont très instables et explosent au moindre gros choc tel qu’un lancer. Mais surtout, ils sont remplaçables facilement !
Etna, personnage récurrent depuis le premier Disgaea, aime s’entourer de Prinny et surtout de leur demander un tas de choses. Dans Prinny: Can I Be The Hero ? (le premier jeu) elle vous demande de préparer le dessert ultime : l’Ultra Dessert, vous avez 10h pour y arriver ! Dans le second, elle vous demande de retrouver sa culotte préférée qui a été volée par le maître voleur.
Ce n’est pas facile, Mec !
Les deux jeux sont très difficiles, vous avez pour commencer plusieurs choix possibles de difficulté, vous mourrez au premier coup, ou bien au bout de 3 coups. Le second opus nous permet un niveau intermédiaire au bout de 2 coups. Ce choix de difficulté est important, les jeux étant assez court (3h environs chacun), la re jouabilité, le speedrun et le scoring sont ce qui pousse à user de ces jeux.
Souvent comparé à Dark Souls à cause de sa difficulté, il mérite cette réputation, vous commencez avec 1000 vies ! Ça semble beaucoup, mais vous avez vite fait de cramer 50 vies dans un niveau, ou bien même 30 sur un boss ! Si le jeu est techniquement simple, une touche pour attaquer, une pour sauter, vous pouvez faire une descente du cul pour assommer ou bien attaquer en l’air (Prinny va alors jeter ses dagues ce qui permet d’attaquer à distance). La difficulté réside dans le pattern des ennemis à apprendre par cœur, leurs mouvements, leurs nombres ! Mais surtout la justesse des sauts !
Le jeu permet de faire des doubles sauts, c’est cool et très pratique. Mais l’inertie des sauts est assez lourde sans parler que le parti-pris est à « l’ancienne ». Vous ne pouvez pas déplacer votre Prinny une fois qu’il a sauté, il faut donc choisir sa direction avant son saut, comme dans les vieux plateformer. Heureusement, le second saut est indépendant et vous pouvez alors recorriger le tir. C’est assez difficile et vous avez vite fait de perdre une vie à essayer d’atteindre une plateforme en mouvement.
La difficulté est croissante dans le jeu, si au départ certains niveaux sont d’une difficulté faible, le temps avance et chaque niveau devient alors plus difficile (donc ce n’est pas forcément une bonne idée de commencer par le plus facile, car le plus dur va alors devenir … encore plus dur). 6 niveaux sont disponibles au départ, une fois terminés, 4 suivants se débloqueront.
Une technique d’un autre temps, Dood !
Nous sommes sur un portage des versions PSP du jeu. Visuellement, ce n’est pas horrible, mais pas incroyable, c’est assez flou et pixelisé, mais les décors eux ne sont pas vraiment touchés par cette impression. On a vraiment une sensation de la PSP étirée sur un grand écran (surtout en mode docker). Ce n’est quand même pas gênant tant la 2D et la 3D légère vieillissent bien.
Le menu est très grossier, on a vraiment l’impression d’avoir un zoom de la version PSP, c’est dommage, mais le jeu derrière est toujours aussi fluide et fonctionnel donc aucun problème à ce niveau-là.
Chose intéressante les deux jeux sont en français ! Oui même le second qui est indiqué en anglais derrière la boite du jeu et sur le Nintendo eshop. L’écriture du titre étant drôle et décalé (comme la saga disgaea) c’est agréable de l’avoir en français.
Conclusion
Sachez qu’en dématérialiser chaque jeu est vendu à l’unité, ce qui est un avantage pour ceux qui n’ont pas fait les deux. De plus, le second opus est en français cette fois-ci ! Les jeux sont à réserver au fan de plateforme hardcore plus qu’au fan de Disgaea, mais aussi au nostalgique de la PSP. Des jeux très difficiles et exigeants, mais pas impossibles ! Bon courage mec !
LES PLUS
- Un humour qui fait toujours mouche
- Jouer un prinny, mec !
- Le français pour les deux jeux
- Disponible à l’unité
LES MOINS
- Trop court (entre 5 et 7h par jeux)
- Les sauts rigides qui font rager
- La difficulté qui peut rebuter
- Un portage paresseux