Ce Zelda like sorti en septembre 2019 sur Apple arcade débarque aujourd’hui sur Nintendo Switch et nous invite pour une aventure chevaleresque dans le monde de Gaïa. L’aventure d’Oceanhorn 2 : Night of the Lost Real se déroule 1000 ans avant le scénario du premier opus de la série lui aussi disponible sur la console de Nintendo.
Attention les yeux !
Pour une fois, nous allons commencer ce test en parlant des graphismes du jeu ! Pourquoi ? Eh bien pour la simple et bonne raison que nous sommes persuadés que vous aussi vous allez faire un « Wahou » en lançant le jeu (si le test vous a convaincu). Après une cinématique introductive sur laquelle nous reviendrons plus tard, notre personnage débarque sur une petite île pour en chercher le trésor. Ciel bleu, mer reflétant les rayons du soleil, petite île verdoyante avec une légère brise faisant doucement bouger les feuilles des arbres… les graphismes sont juste magnifiques : arbre, buisson, rocher ou encore herbe emplissant le décor proposant un beau terrain de jeu. Le gameplay fluide vous permettant d’admirer le décor au film de votre progression qui est accompagné d’une bande-son soignée et très agréable. L’exploration de cette île est vraiment super agréable comme tout le reste du jeu même si certaines zones sont moins denses en verdure et décoration. Le jeu est magnifique avec des animations telles que le vent dans les feuilles des arbres ou encore les oiseaux et les poissons rendant l’univers du jeu vivant.
La bande-son vient soutenir ses graphismes en proposant des mélodies au piano et au violon sublime qui sont complétées par des bruitages liés à l’environnement : mer, vent dans les feuillages, etc.
En bref, un jeu graphiquement très réussi sublimé par la bande-son de Magic. Mais revenons-en à l’histoire.
Zelda like sur bien des points !
Le jeu débute sur une magnifique cinématique où l’on voit le méchant, Mesmeroth, confier un bébé à un chevalier, Mayfair. Il s’agit bien entendu de vous. L’histoire d’Oceanhorn 2 vous propose d’incarner ce bébé 18 ans plus tard qui est devenu un jeune garçon armé d’une épée, d’un bouclier et d’un arc pistolet : un chevalier. Il va devoir protéger le royaume en luttant contre l’armée des ténèbres et leur chef le démon Mesmeroth. Pour vous aider dans cette quête, vous allez devoir rapporter les 3 artefacts auprès des peuples Owrus et Gillfolk pour obtenir leur soutien.
Un scénario basique est fortement inspiré, mais remplit son rôle et nous lance dans l’aventure. Votre personnage ne part pas seul, car il est accompagné d’une femme chevalier et d’une sorte de robot aux allures de samouraï. Cependant, ils ne vous sont pas une grande utilité vu que vous devez leur donner des ordres pour qu’ils vous aident. Ils vous permettront d’activer des mécanismes complexes en vous plaçant sur des interrupteurs par exemple, mais rien de bien fou. Leur utilité en combat est également limitée.
Une autre similitude avec Zelda et le fait de pouvoir porter où casser des jarres et des tonneaux pour récupérer de la vie, de l’argent ou des munitions. Vous pouvez également couper les herbes pour trouver les mêmes items.
Votre pistolet pourra recevoir des améliorations élémentaires comme des balles incendiaires ou électriques. Elles vous permettront d’accéder à divers endroits en brûlant la végétation par exemple ou en activant des mécanismes électriques. Les donjons sont également sous le même format que ceux de Zelda : énigme, récupération de clés pour avancer, clé de la salle du boss et boss.
Une réutilisation d’idées qui fait d’Oceanhorn 2 un Zelda like agréable en proposant un univers et un bestiaire différent.
Mais où est passée la visée Z ?
Une chose que nous aurions bien aimé retrouver d’un Oceanhorn 2 et la célèbre visée Z des Zelda présents depuis Ocarina Of Time. Oui, vous savez le petit curseur qui vise et suit vos ennemis lorsque vous appuyez sur une gâchette. Dans Zelda, il permet à link de dynamiser le combat en faisant des esquives ou en repoussant une attaque avec son bouclier… bref un système vraiment agréable rendant les combats addictifs. Eh bien, malheureusement, il n’existe pas dans Oceanhorn 2…
Les combats sont donc beaucoup moins fun et beaucoup plus bourrins, c’est vraiment dommage !
Un autre petit point négatif vient des énigmes qui ne sont pas forcément intuitives. Par exemple, pour activer un levier en hauteur, tirer dessus avec votre pistolet n’y fera rien, en revanche, balancer un tonneau ou une jarre l’actionnera…
Mais passons sur ces 2 petits points qui fâchent pour s’arrêter sur le gameplay général du jeu. Il est super fluide et rend le jeu vraiment agréable à prendre en main. L’absence de visée Z sera compensée par un : je donne 2 coups d’épée, roulade à droite ou à gauche.
Le gameplay est cependant relativement simple et ne propose pas un grand challenge sauf si vous vous retrouvez entouré de plusieurs ennemis.
Une grande aventure, mais des petites cartes
Le jeu est découpé en plusieurs zones qui sont plus ou moins denses au niveau des détails et des monstres. Chaque passage d’une zone à une autre demande un léger chargement qui ne gêne en rien l’expérience de jeu.
Cependant, elles sont assez disparates et assez petites, passant de zone quasi-vide à des zones regroupant une multitude de points de recherche ou d’interactions avec les décors. Il en va de même avec les donjons qui sont un peu petits (appréciation personnelle).
Le jeu propose tout de même suffisamment de contenu pour proposer une vingtaine d’heures de jeu : scénario principal et quêtes annexes incluses.
Conclusion
Oceanhorn 2 : Knights of the Lost Realm est un bon Zelda like qui permettra aux fans du genre de s’immerger dans un univers différent. Une fois le gameplay prit en main et passé la déception de l’absence de visée Z, le jeu est fluide et plaisant à jouer. Les graphismes et les musiques sont vraiment beaux et soignés offrant au joueur un soft très agréable à parcourir.
LES PLUS
- Graphiquement magnifique
- Une bande-son soignée
- Un gameplay et jeu fluides
- Un Zelda like agréable et réussi
- Les sauvegardes auto
LES MOINS
- Plus de gameplay tactile sur Switch
- Un scénario un peu fade
un zelda like sans la magie de zelda. Trop chère a 30 euros 😀 je dirais 5.5. Et encore c’est plutôt un jeu mobile fait pour l’apple arcade.
On sait si c’est Nobuo Uematsu qui a bossé l’OST du 2 également ?