Il y a quelques semaines, nous vous proposions avec enthousiasme et excitation la preview du très attendu Super Mario 3D World et son acolyte Bowser’s Fury. C’est aujourd’hui avec une joie tout aussi intense que nous revenons vous livrer avec beaucoup de bonne humeur toutes les facettes de ces deux jeux (en un !), pleins de charme et d’originalité se renouvelant sans cesse. Que le voyage au pays des chats reprenne les amis… tout le monde a-t-il bien lissé ses moustaches ?
Ce n’est désormais plus un secret : Super Mario 3D World a déjà fait ses preuves sur la Nintendo WiiU en 2013. À l’époque particulièrement encensé par la critique (et pour cause…) le soft revient aujourd’hui faire ses griffes sur Nintendo Switch, pour notre plus grand plaisir. Afin de susciter curiosité et décupler l’intérêt, les développeurs ont fait le choix d’inclure un contenu additionnel (et non des moindres…) répondant au nom sans équivoque de « Bowser’s Fury ». Le roi des Koopas se serait-il levé de la mauvaise patte ? Nous verrons cela dans la seconde partie de notre test…
Félin pour l’autre…
La petite et mignonne princesse Libella, et ses sujets, ont été enlevés ! N’écoutant que leur courage, Mario et ses amis (Luigi, Toad et la Princesse Peach) repartent à l’aventure, prêts à sortir bec et ongles… ou plutôt griffes et crocs… pour délivrer les malheureuses. La quête sera longue et pleine de surprises…
Notre aventure se déploie sur une carte évolutive, dans laquelle viendront se dévoiler de nombreux niveaux, mais aussi quelques bonus forts sympathiques. Les mondes comportent chacun de multiples stages, portant tous sur un même thème. Le monde bucolique cèdera bientôt la place au désert, lui-même suivi de bien d’autres univers aux météos variées. Chaque atmosphère donnera lieu à des décors bien définis et des modes de jeux insolites. Nous ne vous dévoilons rien en stipulant que quelques bonnes glissades vous attendent dans les niveaux gelés… mais vous imaginez-vous enfiler un patin à glace géant pour vous balader à travers une vaste patinoire…?
L’une des prouesses de ce titre repose en effet sur sa capacité à offrir aux joueurs de très nombreuses tenues, parfois totalement inattendues. Vous pourrez ainsi revêtir la panoplie du parfait tanuki (oui, bon… celui-ci, vous le connaissiez déjà… mais qu’il est plaisant de le retrouver n’est-ce pas ?) ou encore du joueur professionnel de boomerang, sans oublier la caisse de pièces qui est une petite mine d’or… mais aussi et surtout, l’épaisse et confortable fourrure de chat. En effet, quel que soit le protagoniste choisi pour réaliser le niveau (il est possible de changer aussi souvent que souhaité au démarrage du stage !), chacun sera apte à revêtir telle ou telle tenue. La mignonnerie du multijoueur est à son paroxysme avec une flopée de chats qui courent dans tous les sens… nous y reviendrons !
Jouabilité hyperactive vous dites ?
La prise en main de nos chers petits héros est immédiate et intuitive. Les boutons B et A vous permettront de sauter, tandis que Y sera sans cesse écrasé pour aller toujours plus vite (quoique… vous ne ferez pas toujours les fanfarons dans les passages les plus escarpés…!). Les boules de feu (communément appelées boulettes, n’est-ce pas ?) seront aussi de la partie et viendront étoffer votre panoplie de parfaits petits aventuriers. Chaque tenue sera valorisée par ses facultés propres et elles sont toujours intuitives… Nous voilà déjà à escalader, toutes griffes dehors, les parois de cette plateforme auparavant inaccessible.
Sur terre, dans l’eau, tout comme dans les airs, la prise en main est toujours agréable. Néanmoins, la caméra présente une certaine rigidité, parfois déstabilisante et pénalisante. En effet, nous ne pouvons malheureusement pas faire le tour du personnage à notre guise. Certains passages secrets (« et toi même tu sais », il n’en manque pas dans un Mario traditionnel !) pourront donc être plus difficiles à trouver… rien d’insurmontable tout de même ! Néanmoins, la profondeur de champ, parfois difficilement perceptible, peut faire perdre quelques vies malheureuses… heureusement elles ne manquent pas et sont faciles à (re)gagner au fil des nombreux stages (qu’il est bien entendu possible de recommencer si besoin).
La guerre des étoiles
Les étoiles feront partie intégrante de notre aventure. En effet, s’il est bien mignon de s’amuser à se déguiser en chat pour griffer tous les ennemis et chat-parder toutes les pièces des plateformes les plus hautes, il nous faudra garder à l’esprit notre objectif : arriver en vie à la fin du niveau (ce qui ne devrait globalement pas poser trop de soucis), mais aussi récolter toutes les étoiles dispersées un peu partout. La majorité des stages en compte trois. Certaines sont d’une simplicité déconcertante à décrocher, tandis que d’autres sont un peu plus coriaces… ce n’est qu’après en avoir récolté un certain nombre que nous pouvons prétendre à avancer toujours plus loin dans l’aventure.
L’originalité décuplée
La grande force du titre repose sur son importante originalité qui parvient à se renouveler au fil des niveaux. Si les costumes permettent de donner plus de pep’s au gameplay, les personnages (rappelons-les : Mario, Luigi, Toad et la Princesse Peach… oh, y aurait-il une petite surprise à découvrir ? Chuuuuuuut, nous ne vous avons rien dit…), quant à eux, disposent de quelques capacités distinctes permettant à chacun de trouver son style de jeu (la Princesse pourra planer quelques secondes, tandis que Luigi atteindra des sommets en sautant…).
Les développeurs sont avant tout parvenus à concevoir des niveaux originaux. Il n’est ainsi pas rare de prendre plaisir à se balader dans le niveau, afin de simplement le découvrir dans son intégralité. Si cette aventure se veut assurément linéaire, elle n’en reste pas moins bourrée de petites surprises qui viendront assurément séduire le joueur.
Si certains seront heureux de le retrouver, d’autres pourraient bien prendre grand plaisir à découvrir les niveaux consacrés à Toad et à ses petits labyrinthes mignons, mais quelque peu tortueux. Le principe avait été repris dans « Captain Toad : Treasure Tracker » (sorti sur WiiU début 2015 chez nous, donc bien après l’apparition de Super Mario 3D World !). Le joueur contrôle Toad, et lui fait traverser plateformes, ponts et passages étroits, jusqu’à parvenir à récolter toutes les étoiles du niveau. Bien que notre petit Toad soit totalement incapable de sauter dans ces niveaux, la manœuvre ne s’avère pourtant jamais bien difficile, mais le renouvellement du gameplay est une nouvelle fois à souligner. En outre, ces petites sessions de jeu permettent de récupérer pas mal d’étoiles… une bonne chose pour avancer toujours plus sereinement dans l’aventure.
Aussi, soulignons dans ces quelques lignes qu’il est possible de faire appel aux amiibos afin d’obtenir toujours plus de petits bonus dans le jeu… essayez, l’expérience n’en sera que profitable !
Et si on jouait à chat ?
Nintendo a toujours eu un certain don pour parvenir à regrouper autour de ses consoles fétiches un grand nombre de joueurs, qu’il s’agisse des membres d’une même famille, ou d’amis qui se retrouvent le temps d’une soirée gaming. Super Mario 3D World ne fait aucunement exception à la règle et propose aux joueurs de se retrouver au cours de périlleuses et drôlissimes sessions. Si nous retrouvons avec joie le multi en local, permettant jusqu’à 4 joueurs de se retrouver ensemble dans le salon (et avec toute la bonne humeur qui en découle, chacun contrôlant avec frénésie son petit personnage sur un seul et même écran commun), la version Switch se pare d’une nouvelle capacité qui a su retenir notre attention : le multijoueur en ligne.
Le principe y est fort simple : partager une partie avec ses amis, chacun chez soi. L’idée en elle-même est excellente. Sa réalisation nous a tout de même amené à quelques réflexions sur la bonne exploitation du concept. En effet, afin de se retrouver en ligne, il est indispensable d’être amis sur son compte Switch. Ainsi, il est dès lors impossible de lancer le jeu, la fleur au fusil, simplement pour faire une partie en multi sans demander à Pierre, Paul, ou même à Jacques s’ils sont dispos. Oubliez ainsi les parties totalement à l’improviste… il faudra s’organiser un minium pour se retrouver ensemble sur le jeu, à moins d’avoir dans son carnet d’adresses Switch une ribambelle d’amis, qui n’en sont pas vraiment. Chacun est dès lors libre de juger cette façon de procéder… chez Nintendo Town… nous avons plutôt été déçus de ne pas pouvoir jouer quand bon nous semble, avec n’importe qui !
Ceci étant dit, le multijoueur reste un concentré de fun incroyable. L’anarchie et le chaos peuvent vite s’inviter à la fête : tous les joueurs (jusqu’à 4, ne nous emballons pas trop tout de même !) jouent sur un seul et même écran (bien que chacun chez soi !) : cela peut vite donner lieu à quelques moments cocasses. Les retardataires, les cascadeurs qui se jettent dans le vide, sans oublier tous ceux qui aiment fricoter avec les ennemis jusqu’à la mort, se verront ramenés dans le jeu via une charmante petite bulle, tandis que les autres compères poursuivent l’aventure. Si tout le monde échoue, il faudra se retrousser collectivement les manches et recommencer ! Chaque niveau donne alors lieu à un tableau des scores, un grand classique qui permet à tous les coups de faire son kéké devant les copains (même à distance, ça fait les kékés, n’est-ce pas ?).
Certains joueurs, quelque peu tatillons, pourraient aussi être passablement agacés de pouvoir sans cesse être trimballés dans les bras d’un autre joueur. Un mélimélo dans les touches est vite arrivé, et quelques erreurs de parcours surviennent rapidement lorsque 4 joueurs rentrent dans la danse ! Nous sommes y ici pour le fun, et juste pour le fun… ! Et le fun, est là.
Chaaat beeeaaaauuuu !
Quel que soit les univers que vous allez parcourir au sein de cette adorable aventure, impossible de rester totalement insensibles aux charmes de cet opus. Dotés de couleurs chaleureuses, les graphismes, certes quelque peu enfantins, collent parfaitement à l’esprit de la licence. Le potentiel mignonnerie est bel et bien accentué par les multiples costumes disponibles dans le soft et le rendu général est incontestablement réussi.
L’univers sonore est tout aussi jovial et accompagne avec allégresse le joueur.
L’aventure se veut fluide et sans fausse note. Nous pourrions sans doute lui reprocher son manque de véritable challenge (bien que certaines étoiles soient un peu plus récalcitrantes…), mais de nombreuses surprises et récompenses vous attendent…
Si vous en avez assez d’être totalement tenus par la main pour avancer dans l’aventure… rendez-vous dans l’opus consacré à la furie de Bowser, petit gredin !
Quand Bowser joue les prolongations…
D’apparence totalement distincte de Super Mario 3D World, Bowser’s Fury propose aux joueurs une aventure novatrice et permet d’accroître considérablement la durée de vie du soft complet. Réunis à l’occasion de cette remasterisation sur Nintendo Switch, les joueurs découvrent enfin cette nouvelle facette de Bowser, qui semble être quelque peu chafouin en ce moment…
Et ce n’est pas peu dire ! L’ennemi de toujours de Mario est devenu totalement incontrôlable… il déploie sur son passage une épaisse couche noire gluante qui engloutit et détruit tout ce qu’elle touche. Totalement désemparé face à cette situation incongrue, Bowser Jr, en personne, vient demander l’aide de Mario afin d’aider son papounet chéri. Super plombier ne peut bien entendu rien refuser à quiconque émet le moindre signe de détresse… et le voilà plongé dans une nouvelle aventure pleine de rebondissements.
« É-toi ! – le » chat !
Contrairement à Super Mario 3D World, Bowser’s Fury se présente aux joueurs de façon nettement moins linéaire. Oubliez les stages qui s’enchaînent les uns à la suite des autres, avec un début et une fin. Cette fois-ci, vous êtes sur une île qui vient se déployer au fil de vos victoires. Au lancement du jeu, votre espace sera encore assez limité… et pourrait vous sembler un peu étroit. Mais vous découvrirez rapidement qu’il fourmille de (très) nombreuses surprises… à tel point que chaque petit recoin devient la source de quelque trésor à dénicher.
Ces trésors sont variés, les pièces et les items traditionnels (la fleur, l’étoile… et bien entendu toujours la clochette pour devenir chaaaaaaaaaat) seront toujours de la partie… mais il vous faudra surtout collecter un maximum d’astres félin (de jolis médaillons en forme de chaaaaaaaat). Ces derniers vous permettront de débloquer l’immense giga cloche de l’île actuelle… Par ailleurs, cette fois-ci, la caméra permet de faire un tour complet de votre petit héros, une amélioration considérable qui assure aux joueurs de ne manquer aucun bonus autour de lui !
Et nous ne sommes pas seuls dans cette périlleuse quête. Bowser Jr nous accompagne et pourra, au choix, être d’un précieux secours, ou simplement faire plus ou moins figuration. Ainsi, les joueurs les moins expérimentés pourront configurer ce personnage afin de les épauler au mieux, tandis que les plus doués pourront faire leurs preuves comme s’ils étaient, quasiment seuls (il reste nécessaire pour certaines petites choses tout de même…). Dans tous les cas, Bowser Jr excelle à dénicher des trésors inaccessibles, le tactile étant dès lors utilisable pour le guider sur l’espace de son choix.
Autre nouveauté de cet opus : la collection des items. Mario peut désormais stocker tous les bonus 5 fois ! Ainsi, si l’on possède déjà les boulettes de feu, et collectez une nouvelle fleur, pas d’inquiétude : cette dernière est stockée dans votre banque de bonus. Il est possible alors de l’utiliser un peu plus tard, lorsque la situation devient moins confortable… cette nouvelle façon de jouer apporte une petite stratégie supplémentaire. Le jeu peut ainsi devenir passablement plus facile, mais qui n’a jamais ressenti la frustration de collecter des bonus simplement pour le scoring ? La frustration n’est plus !
T’es chafouin Bowser ?
Dans tout ça, nous en oublierions presque Bowser et ses petits problèmes existentiels ! Ce dernier vous rappellera souvent à l’ordre… en effet, notre roi favori rentrera régulièrement dans une fureur effroyable, à faire frémir les plus jeunes ! Énorme, sombre et ragaillardi par des sonorités très rock/métal, il devient noir de rage et détruit tout ce qui oserait se dresser au travers de son chemin. Notre pauvre petit Mario doit alors faire preuve de ruse et d’une certaine dextérité pour éviter toutes les attaques qui se dressent juste devant lui… néanmoins, toute cette énergie peut aussi lui être utile : cet énorme bloc ne pourrait-il pas être détruit sous la fureur de Bowser… ? Le joueur est invité à essayer, à recommencer, à innover… bref, Bowser chamboulera lourdement la partie, à nous de savoir en tirer profit !
Mais il sera, fort heureusement, possible d’aller lui remettre les idées en place, à ce Bowser déjanté… en effet, une fois la Giga cloche déverrouillée, Mario est invité à se rendre aux pieds de ce monument, afin de devenir tout aussi imposant et féroce que son ennemi, et ainsi se transformer en Giga Chaaaaaaaat. Nous voilà désormais en mesure de monter au front et de semer à notre tour la terreur dans l’esprit de Bowser…
Bien entendu, il nous faut répéter l’opération encore et encore… Bowser ne manquera pas de trouver de nouvelles stratégies pour nous réduire en miettes. Mais nos victoires sont aussi synonymes d’un déploiement de lumières sur les îles aux alentours, et nous pouvons ainsi accroître le champ d’action pour collecter toujours plus d’astres félins. La patience et la détermination seront nos meilleures armes… il nous faudra retourner sur un même lieu plusieurs fois afin d’en extraire tous les astres, jusqu’au dernier !
Chat par ci, chat par-là !
Nintendo a probablement visé le summum de la mignonnerie avec ce nouvel opus. Les chats sont partout. On en croise tout au long du parcours, les astres sont en forme de chat, des monuments portent des oreilles de chats… et certains petits félins pourraient bien devenir dangereux tandis que Bowser frise la crise de folie !
Les graphismes sont dès lors dans la même veine que Super Mario 3D World et nous ont une nouvelle fois charmés. Les développeurs sont parvenus à concevoir un univers à la fois tout neuf, sans se dévêtir de l’univers adorable qu’ils ont su mettre en avant dans la précédente aventure.
Les musiques sont à la hauteur elles aussi, et le contraste avec les moments déjantés de Bowser est particulièrement réussi. Nous avions presque peur de nous prendre une boulette dans le salon tellement cette tempête de furie est bien orchestrée !
Faire ami ami avec l’ennemi…
Contrairement à son grand frère Super Mario 3D World, il n’est à ce jour guère possible de jouer à plusieurs en ligne sur l’opus de Bowser’s Fury. Néanmoins, les développeurs ont malgré tout pris soin d’inclure dans ce titre une fonctionnalité permettant de jouer en duo dans le salon.
Chaque joueur contrôle ainsi soit Mario, soit Bowser Jr. Oui, on imagine fort bien, l’un d’eux sera franchement lésé puisque pesant nettement moins dans le jeu. Le malheureux qui contrôlera l’ennemi, qui pactise désormais avec Mario, devra simplement épauler ce dernier pour qu’il réussisse au mieux ses multiples missions. Son intérêt est moindre et le fun n’est pas incroyable… mais le principe a le mérite d’exister et les plus jeunes seront probablement ravis de venir aider les joueurs les expérimentés, sans pour autant que ces derniers ne se retrouvent pénalisés dans leur expérience de jeu.
Super Mario 3D World + Bowser’s Fury est disponible sur l’eshop de la Nintendo Switch au prix de 60 euros environ. Une version boite est disponible auprès des revendeurs traditionnels.
Le saviez-vous ?
Les anecdotes consacrées à notre plombier préféré ne manquent pas (nous ne vous ferons pas l’affront de faire un « Le saviez-vous ? » sur les chats, il risquerait d’être long !). Savez-vous, par exemple, pourquoi les développeurs ont doté Mario d’une moustache ? Replongeons quelques années en arrière, tandis que notre héros fait son apparition dans les jeux vidéo. Ces derniers sont alors lourdement pixelisés… à tel point qu’il est difficile de dessiner une bouche à Mario sans perdre de son charme indéniable. La création, à l’époque, d’une épaisse moustache, a été la solution sélectionnée pour pallier cette limite technique : pas de bouche, mais une moustache bien touffue ! Quelques petits plaisantins se sont par ailleurs amusés depuis à dessiner Mario sans moustache… n’hésitez pas à faire une petite recherche pour découvrir ces réalisations. Mario est assurément bien plus chic avec sa célèbre moustache !
Conclusion
Nous étions impatients de retrouver le titre ô combien savoureux de Super Mario 3D World. Le goût s’avère intact, laissant fondre sous la langue des joueurs d’hier et d’aujourd’hui, toute la richesse d’un gameplay qui ne prend pas la moindre ride au fil des années, fourmillant de saveurs originales. L’arrivée fracassante de Bowser sur le devant de la scène, dans une colère noire et diaboliquement efficace, offre aux gamers une nouvelle façon de jouer, sans pour autant perdre les mécanismes traditionnels qui leurs sont chers. La progression non linéaire de cet opus contre notre roi des Koopas façon mastodonte, reste ainsi agréable et sans fausse note. Si le multijoueur chez Bowser manque de panache, tout le fun du multi se retrouve chez Super Mario 3D World qui se dore d’une fonctionnalité en ligne, certes perfectible, mais permettant malgré tout de passer d’excellentes soirées entre amis autour d’un Mario aux vibrisses désormais aiguisées !
LES PLUS
- Une originalité pleine de pep’s dans l’ensemble des deux jeux, conférant aux joueurs un indéniable plaisir et le souhait d’y revenir encore et encore !
- Un gameplay qui se perfectionne, tout en conservant les mécanismes traditionnels
- Une bonne durée de vie malgré une difficulté globalement très accessible (le 100% reste un peu plus délicat !)
- Un multijoueur fun et convivial dans l’opus Super Mario 3D World
- Bonne gestion de la caméra dans la Furie de Bowser
- Bowser très très très énervé est vraiment très très énervé… ! L’univers s’assombrit avec fureur, et notre roi des Koopas porte ce nouvel opus du bout de ses écailles avec beaucoup de puissance !
- Un univers chat chat chat, mignon et coloré
- Des musiques totalement dans l’esprit traditionnel de Mario ! Excepté lors des montées en pression de Bowser... qui restent de belles réussites malgré tout !
LES MOINS
- Une caméra qui refuse de faire le tour complet du héros (Super Mario 3D World)
- Une profondeur manquant parfois de visibilité
- Un multijoueur en ligne quelque peu restrictif (Super Mario 3D World)
- Un multijoueur inégal dans la furie de Bowser