Le développeur indépendant Walter Machado sort l’un des plus gros jeux rétro hardcore topdown qui soit. Décliné en trois volumes sortis entre février et octobre 2020, les jeux UBERMOSH régalent de par leur gameplay et leurs musiques brutes Trash Metal.
Mais qu’est-ce vraiment UBERMOSH ?
UBERMOSH: c’est le sommet de la série culte de Walter Machado.
Le rétro-hardcore topdown a été soigneusement conçu pendant cinq ans, avec plus de quatre mille sprites, des tambours tribaux, des guitares floues et un gameplay parfait.
Nous pouvons choisir un Saint, l’adapter à notre style de jeu et essayer de survivre à une fosse remplie d’armes à feu où nous pouvons couper des balles avec des épées, déclencher des ravages avec des pouvoirs psioniques et échapper à des enfers de projectiles.
Un jeu pour les plus grands passionnés d’ARCADE !
Dans ce test nous allons vous présenter les trois jeux de Walter Machado :
- UBERMOSH OMEGA
- UBERMOSH BLACK
- UBERMOSH SANTICIDE
Trois gros titres de pure violence et d’action qui vous donneront le plaisir d’un bon défouloir.
UBERMOSH OMEGA
Premier titre de la série UBERMOSH, celui-ci ne nous propose pas de mode histoire, une fois allumé et une présentation du titre en couleurs bien flashy, celui-ci nous envoie directement au menu d’accueil.
Cet écran titre a pour but de nous faire choisir un Saint parmi les images présentées. Nous avons donc six Saints ( Aya, Wook, T7, Q, Kore et Reez ) devant nous avec différentes armes et différentes capacités pour nous permettre de tuer un maximum d’ennemis. Le but étant d’éclater un maximum d’ennemis dans le temps imparti de quatre-vingt-dix secondes.
Et contrairement à ce vous pourriez croire, quatre-vingt-dix secondes c’est long!!!
Nous voilà donc en face de ces six personnages tous différents les uns des autres qui attendent d’être choisis pour combattre dans la fosse tels des gladiateurs assoiffés de sang.
Le gameplay est un double stick shooter nerveux du genre rétro-hardcore, nous aurons le choix ( en plus de celui du personnage ) de configurer la façon de jouer avec celui-ci.
Ainsi quatre variantes s’offrent à nous parmi : Shredder (la déchiqueteuse), Celerity (qui apporte de la rapidité de mouvements), Extre Respawn (offre des vies supplémentaires) et l’autogun (qui est l’arme automatique).
Dès l’écran d’accueil, nous aurons donc la possibilité de changer les différents paramètres de jeu et ainsi choisir le style qui nous correspond le mieux afin de réussir le défi des quatre-vingt-dix secondes dans la fosse aux monstres.
En termes de graphisme nous retrouvons un style pixels rétro avec des couleurs bien présentes plutôt tournées vers le rouge du sang adverse et le bleu des tirs ennemis. Le sol taché à une vitesse incroyable nous laisse à peine le temps d’entrevoir la couleur sombre d’origine avant d’être remplacée par la couleur plus vive des monstres abattus au fil du temps. Malgré un pixel plutôt beau et intéressant, le jeu ne nous laisse pas forcément apprécier les décors proposés : étant brut et violent, celui-ci nous met directement dans l’action.
Au début nous serons quand même désemparés : UBERMOSH est un jeu qui va vite et qui ne se comprend pas forcément dès le premier coup d’oeil carne donnant aucune explication du concept, c’est un peu à nous de comprendre ce qu’il nous arrive et surtout comment on doit le surmonter. Une fois pris en main, ce jeu hardcore est un plaisir absolu et un kiff très cool à jouer.
UBERMOSH BLACK
Dans le même style que le précédent, la deuxième version du titre nous ramène encore et toujours dans une arène délimitée par des lignes en pointillés changeant à chaque partie et nous amène à nous battre encore et encore contre des vagues d’ennemis toujours aussi féroces que dans la version OMEGA et ce pendant ce même laps de temps de quatre-vingt-dix secondes.
Contrairement au premier opus, nous n’aurons pas autant de choix pour les Saints, vu qu’un seul est disponible.
Le gameplay, quant à lui, ne change pas ; on y retrouve donc ce même stick shooter que propose l’ancien UBERMOSH et de nouvelles configurations de combat.
Dans cet opus nous retrouverons donc cinq modes de jeu que notre Saint aura comme acquis pour nous aider à trouver la configuration parfaite :
- No class mode : 4 réapparitions
- Kensai : 6 réapparitions sans gun ( vous devrez utiliser votre épée et tuer un ennemi afin de récupérer son arme )
- Gunner : 3 réapparitions sans épée ( même principe que kensai )
- Warlock : 2 réapparitions avec meilleurs équipements
- Catalyst : 3 réapparitions
Comme à chaque fin de partie, qu’elle soit gagnée ou perdue, nous verrons s’afficher notre score suivi de la note correspondante à notre personnage tel un jeu d’arcade rétro. Un système de badges a aussi été ajouté afin de pousser l’envie de toujours faire mieux ( ce sont des missions à accomplir ).
La musique violente et hardcore du premier épisode, revient ici encore une fois avec la même énergie qu’on avait reçue dans la version OMEGA de UBERMOSH. Légèrement différente de la précédente, l’ambiance proposée par ce thème est toujours un régal musical de quatr-vint-dix secondes. On notera aussi que le titre ne possède pas qu’une seule piste, mais bien plusieurs.
Les graphismes n’ont pas totalement changé non plus, nous retrouverons la même patte graphique que le premier épisode avec un léger zoom sur le personnage principal. Nous aurons donc ici toujours ce style pixels qu’un grand nombre apprécie.
UBERMOSH SANTICIDE
Comme ses prédécesseurs, ce troisième volet de la saga UBERMOSH reprendra toutes les mécaniques de ces aînés.
À savoir le même côté technique dans le choix de la configuration ou encore dans le choix du personnage (qui lui aussi se résume à un seul Saint).
Comme précédemment, mais en plus complet, SANTICIDE nous propose de configurer notre propre partie avant de nous lancer dans la fosse. Pour configurer celle-ci, nous devrons utiliser les différentes touches de notre console afin de choisir ce qui nous convient.
Voici comment le contenu est répertorié :
- ZR : configuration du Saint (même principe que l’épisode BLACK)
- Y : 3 game mode (classic, hardboiled qui est une difficulté encore plus forte et SANTICIDE)
- R : le type d’armement
- L : 2 modes (Shield et Melter )
- ZL : nouvelle fonction qui se nomme » Manastrike « . Pouvoir qui s’active automatique, pour celui-ci vous aurez trois fonctions : Back (qui attaquera les ennemis dos à nous), front (pour les ennemis en face de nous) et circular ( celui-ci créera trois anneaux face à nous qui par la suite se disperseront afin de trouver sur leur chemin les ennemis ).
Les graphismes fidèles aux précédents opus reprennent le style pixelisé de ses grands frères. Nous récupérerons la caméra du premier volet avec un meilleur soin apporté de manière générale à l’apparence du jeu. La fosse est mieux détaillée et plus grande que OMEGA et BLACK et les ennemis beaucoup plus reconnaissables. Un très beau travail est apporté sur l’esthétique améliorée une fois dans l’arène. Toujours aussi sanglant, le jeu gardera les mêmes thématiques de couleurs qui ont fait de UBERMOSH un régal pour les yeux.
Côté musical, le SANTICIDE reprend le même style heavy métal bien hardcore pour nous mettre dans une ambiance encore une fois plus folle et vive que ses prédécesseurs.
Conclusion
La saga UBERMOSH forme un super trip rétro hardcore topdown qui saura ravir les fanatiques du genre. Dans ce monde apocalyptique, les hordes d'ennemis fondent sur nous pour nous faire rendre l’âme dans un râle de plaisir...de quatre-vingt-dix secondes ! Le fait d'avoir plusieurs configurations de combat est un atout intéressant pour ceux qui veulent trouver le meilleur moyen de battre les ennemis ou qui recherchent encore plus de difficulté. Les graphismes collent parfaitement avec l'ambiance des différents opus et la musique signe un parfait accord avec le jeu. L'épisode SANTICIDE de la série propose plein de contenu pour vos phases de jeu est c'est un plaisir de pouvoir justement créer son propre mode jeu pour vaincre les vagues de monstres.
LES PLUS
- Une bande-son qui s’ajuste parfaitement à l'ambiance
- Des Saints charismatiques (pour le premier épisode)
- Un style rétro pixel bien exécuté
- Une fois le gameplay compris c’est un plaisir de jouer
- Les différentes configurations possibles de gameplay
- Le niveau de difficulté bien dosé une fois le jeu pris en main
- Un gros défouloir de 90 secondes
- Une forte envie de toujours faire mieux !
- Les différents badges à gagner
- Encore plus de contenu dans le troisième épisode.
LES MOINS
- Une traduction française inexistante pour les trois épisodes
- Manque d'un mode histoire ou juste une histoire
- Pas d'explication : on nous met directement dans le vif du sujet
- Un menu pas très intuitif ...
- Plus qu'un seul Saint à partir du second épisode