Après des jeux comme 911 operator ou 112 operator, on ne s’attendait pas à la sortie d’un jeu plus ambitieux chez Jutsu Games. Toute la communication a été faite autour du fait que c’est un GTA médiéval. Alors tient-il sa promesse ? Et bien enfiler votre plus belle tenue de Béhourd et chauffer votre cheval, c’est parti pour Rustler !
GTH : Grand Theft Horse
Souvenez-vous de GTA, les tout premiers ceux de 1997 avant l’arrivée de GTA 3 ou bien en plus récent Chinatown Wars. Vu d’au-dessus, maniabilité très simple et surtout globalement un gameplay agréable à prendre en main.
L’histoire nous plonge au côté de Guy, un voyou qui a une sale réputation. Il y a un grand tournoi qui va arriver et bien sûr, il aimerait bien y participer. On apprend alors que notre meilleur pote connaît un faussaire qui peut nous faire un faux ticket d’entrée pour le tournoi pour 5000 pièces !
Nous allons donc devoir renflouer nos caisses et pour ça, il va falloir aider un peu les gens les plus bizarres du quartier. Des chevaliers qui ont déserté, mais quel chevalier ? Ceux de la table ronde bien sûr, et que font-ils maintenant ? Il cherche le Graal en solo ? Eh bien non … il distille de l’alcool qu’ils ont justement appelé le Graal ! Ensuite, nous pouvons aider un prêtre qui veut seulement piquer l’argent des paroissiens … mais au nom de Dieu bien évidemment. Sans oublier le croque-mort qui n’a plus trop de taff en ce moment alors il vous demande gentiment de vous déguiser en « La Mort » et de faucher des gens pour l’aider.
Vous l’aurez compris, on est sur un jeu avec l’humour omniprésent, mais aussi la violence. Attention, si vous tapez des gens ou tuer sans faire gaffe, la police montée vous coursera, avec des gyrophares. Car oui, le jeu est très anachronique, on rigolera devant les « FUCK THE KING » tagué à la bombe sur les murs de la ville. Le souci, c’est que l’humour est toujours le même, un peu vulgaire sur les bords, faussement subversif, et un peu trop pipi-caca, alors c’est marrant, mais sur le temps, c’est un peu lourd heureusement que le jeu n’est pas très long.
Côté gameplay, c’est assez simple, une touche pour monter à cheval, une gâchette pour attaquer, une gâchette pour se protéger, une touche pour esquiver et voilà. C’est largement suffisant pour s’amuser. Utiliser la flèche du haut vous fera roter/péter. Le gameplay va un peu s’enrichir, mais surtout se peaufiner avec le gain de points de compétences. Ne vous en faites pas vous pourrez tout acheter.
Une belle réalisation
Rustler nous plonge vraiment dans une ambiance médiévale loufoque, avec des bardes qui font du hip-hop et comme dis plus haut des anachronismes en tout genre. Les décors sont plutôt très beaux bien que peu variés. Les arbres sont denses et magnifiques.
Un travail impeccable est fait sur les bruitages, et même la bande sonore, cette dernière est assez légère, en général ce sont les bruitages qui priment, mais encore une fois, ils sont de qualité. On se prend au jeu et c’est impressionnant pour un petit studio d’avoir autant travaillé sur ce genre de détail.
Cependant, tout n’est pas rose dans l’univers de Rustler, si le jeu est extrêmement bien traduit, avec les blagues et autres références totalement adaptées à notre langue. Il reste cependant très désagréable au niveau du bruitage des dialogues, il y a un grognement assez lourd et surtout le même presque tout le temps, il aurait presque fallu éviter et ne rien mettre à ce niveau-là.
La carte est globalement variée, deux grandes zones, on aurait bien sûr aimé plus d’évènements aléatoires, plus de « vie » dans ce monde, des policiers un peu moins au taquet et agressifs, mais honnêtement le jeu se tient bien grâce à sa durée de vie de 10h environ.
Le nez dans le crottin de cheval
Techniquement, malheureusement, il n’est pas irréprochable. Le jeu a très souvent des ralentissements, vu le type de jeu ce n’est pas trop gênant, mais on ressent régulièrement cette gêne visuelle notamment lors de déplacement à cheval un peu trop rapide.
De plus, il n’est pas rare de se retrouver bloqué contre un simple caillou, ou le moindre élément de décor, ça nous stoppe net dans notre déplacement et il est parfois assez difficile de s’en sortir. Les chevaux sont assez souvent touchés par ce problème.
Le plus embêtant ce sont clairement les bugs, lors de notre partie nous avons lancé une quête et nous ne pouvions plus rien faire ni attaquer ni quoi que ce soit autre que monter à cheval … pas pratique quand même. Plusieurs fois, nous avons perdu nos équipements sans raison, ou alors ne pas avoir repris de vie après une mort, des erreurs qui peuvent bloquer l’aventure.
Côté difficulté on pourra aussi se demander comment a été géré le jeu de leurs côtés, parfois les missions vont être incroyablement simple et d’autre fois vous allez vous faire tuer en 2 coups en étant bloqué et ne pouvant pas vous protéger, esquiver ou quoi que ce soit. C’est parfois vraiment rageant.
Conclusion
The Rustler est une petite pépite du monde indépendant, on ne s’attendait pas à que le jeu soit aussi peaufiné et drôle, l’aspect GTA vendu au départ était à double tranchant, mais on retrouve vraiment ce fun du GTA 2D dans une ambiance médiévale bourrée d’anachronisme. On regrettera cependant le manque de chose à faire, il faudra une dizaine d’heures pour terminer le jeu totalement et malheureusement, contrairement à un GTA, il n’est pas assez complet pour avoir envie de se balader et faire des bêtises. Cependant, vu la qualité du titre on ne peut que rêver à une suite plus longue et plus complète !
LES PLUS
- Un vrai feeling GTA 2D à l’ancienne
- L’humour qui nous a fait rire
- Facile à prendre en main
- L’histoire sympa à suivre
- Un super premier Rustler ! On espère une suite !!
- Une ambiance sonore excellente
- Graphiquement très jolie
- Une traduction française de qualité
LES MOINS
- Des bugs divers et variés
- Une durée de vie un peu courte
- L’humour qui peut déplaire
- Des errances techniques dommage, comme les collisions et les ralentissements à chevaux
petite deception
On est entre les deux chez NT, plutôt que déception je préfère penser que c’est un bon premier jet. Mais je m’attendais à un jeux un peu plus long et avec plus de fun. Je me souviens avoir jouer des heures a GTA London sur PSX sans jamais savoir s’il y avais de réel objectif (bon j’était très jeune ^^).
N’achetez surtout pas ce jeu ! c’est juste une belle arnaque dans le fond !
Tellement Buggé ce jeu qu’il est impossible à finir, j’ai recommencé le jeu 5 fois déjà, et là j’en suis arrivée à un point ou tout ce qui viendra de ces gens dans le futur, cela n’existera plus à mes yeux… aussi bon et tentant le jeu soit-il, hors de question de retourner ma veste et racheter un jour un jeu de ce dev et de l’éditeur !
Me suis fait enflé de 30 euros qui ne me seront jamais remboursé pour un jeu qui est impossible à finir sauf avec une chance tel que personne n’a encore réussi à comprendre comment quelques joueurs ont réussi à finir le jeu alors que l’autre majorité bloquent tous au même quête « meat muffins » et « paper please »
Bref j’ai écris plus d’une 20 aine de messages au dev et éditeur, et … 0 réponses, en gros ils ont notre pognon le reste c’est plus leur affaire ü
Un commentaire également pour l’auteur de ce test, qui dit clairement qu’il a eu les mêmes soucis d’un jeu qui bloque et empêche de le finir, mais vous lui donner quand même 5.6 sur 10 et demandé une suite.
Est-ce réellement là un travail de journaliste que de conseillez à des gamers un jeu buggé et non finissable ?
Je ne comprends pas, c’est comme recommandé l’achat d’une voiture, alors que tous les acheteurs de cette bagnole on vu leur voiture s’arrêter de rouler pour de bon après 25000 – 30000 km.
Je suis désolé mais avec autant de bug et l’impossibilité de le finir, la note n’aurait pas du dépasser 2/10 ! Voir carrément ne pas noté un produit non fini ! Parce que c’est clairement le cas ici !
« un travail de journaliste » ce n’est pas le propos ici, il donne son avis c’est tout. Il n’est ni rémunéré, ni pro.