Un jeu de survie tout fait de pixel dans l’espace. Des milliers de planètes à visiter et générées aléatoirement. Un mélange de Terraria et de No man’s sky. Tout ça vous fait déjà baver n’est-ce pas ? Et bien alors la chute n’en sera que plus grande. Allez venez on vous emmène dans les étoiles à la vitesse de la lumière pour n’en retomber que plus vite.
Survivre dans l’espace
Le jeu commence alors que notre vaisseau est à la recherche d’un astéroïde pour y trouver des ressources. Mais en l’espace de quelques secondes nous subissons de forts impacts et allons s’écraser sur une planète inconnue. Ni une ni deux, nous sortons de notre coquille spatiale et découvrons avec des yeux stupéfaits ce visuel. Un superbe pixel art s’étale devant nous. Le vent souffle sur la planète, nous sommes à sa merci. Nous avons du mal à avancer, notre personnage n’est pas de taille face à cette force de la nature. Pourtant nous devons continuer, nous devons trouver à tout prix de la nourriture pour nous ressourcer et retrouver un peu de nos forces. Ici les ressources sont rares. Un petit coup de radar avec la touche R et nous pouvons voir avec détails quels sont les trésors que renferment cet astre. Enfin nous voyons la nourriture, et allons donc aussi vite que possible au point signalé sur le radar.
Sur le chemin nous rencontrons des formes de vies inconnues, vite nous nous empressons d’ouvrir notre inventaire pour prendre notre appareil d’analyse ADN et déjà nous enregistrons la première espèce extraterrestre. Ouf, ce n’est qu’une espèce herbivore, nous ne risquons donc rien. Bon, allez, il faut reprendre la route et trouver de quoi réparer notre vaisseau pour quitter cette planète. Sur le chemin nous trouvons quelques matériaux, du métal, de la pierre et même du bois. Notre joyeux compagnon, un petit robot très certainement cousin proche de Claptrap ne cesse de nous parler avec sa voix aiguë et rapide. Il nous déballe mille informations et nous dit entre autres que la fatigue arrive et qu’il serait bon de se reposer.
Rentrons au vaisseau ou alors fabriquons nous un petit feu de bois et réchauffons-nous au coin de celui-ci. Après un petit temps de repos, nous rentrons au vaisseau et grâce à notre ordinateur ; nous créons des extracteurs de métaux. Vite fait bien fait, nous sortons de notre petit abri et posons nos appareils. Pendant que notre matériel extrait les minéraux, nous repartons à la découverte de la planète. Surprise, un dispositif électrique n’attend que nous pour descendre sous terre. Mais déjà nous devons installer un combustible électrifié. Nous faisons le nécessaire et enfin nous partons à la découverte du monde souterrain. Là, nous découvrons une nouvelle chose, notre veste à besoin de la lumière du soleil pour se recharger et permettre de casser certaines pierres. Après quelques recherches, nous trouvons une sorte d’artefact ancien. Notre compagnon nous demande de le réparer. Nous rapprochons alors les énormes stèles et c’est alors qu’un hologramme s’affiche et nous délivre un message. “Vous avez quitté le logiciel car une erreur est survenue”. Écran noir et retour au menu Home de la console.
Étoiles et désillusions
C’est brutal et inattendu en effet. Pourtant c’est ce qui nous est arrivé durant toutes nos sessions de jeu. Au total une vingtaine. Avec seulement vingt minutes de jeu à chaque fois. A chaque essai, cet horrible écran nous renvoie éternellement au menu de la Switch. Ah et sans oublier les dialogues qui bien que traduits en français se retrouvent parfois en anglais, ainsi que quelques textes « bouffés » par l’écran. Mais bon, autant dire que c’est du pipi de chat à côté du reste. Et tout cela pour la modique somme de 19€99 sur l’Eshop. Bref,le jeu était vraiment très prometteur, avec pas mal de mises à jour faites et prévues sur PC et sur Switch, ”ah ben non pas la Switch, désolé“ me dit-on dans l’oreillette. Espérons tout de même ne pas être en face d’un nouveau Ark version Switch.
Conclusion
Residual était vraiment prometteur, malheureusement du fait de l’éjection rapide et sans fioriture à l’écran Home de la console, nous sommes repartis de ce voyage trop court avec un gros sentiment de gâchis. L’aspect survie était réellement présent, la difficulté était au rendez-vous, des énigmes et une permadeath dans des environnements sans cesse renouvelés. Bref un superbe No man’s sky en 2D et pixels qui malheureusement pour le moment sera à ranger au côté de Ark, c’est à dire loin très loin de notre console.
LES PLUS
- Le pixel art sympa
- Un environnement procédural et aléatoire
- No man’s sky sur Switch en 2D
LES MOINS
- Avoir un cousin éloigné de Claptrap comme compagnon de voyage
- Des soucis de traduction
- Le texte pas toujours lisible
- L’éjection pure et simple du jeu au menu de la console
- Impossible d’y jouer plus de vingt minutes (bug)