Dans la rubrique des jeux médiocre, cette fois, on a un bon candidat d’un jeu type d’une catégorie qu’on voit trop souvent et qu’on aimerait ne plus jamais voir : le jeu basé sur un moteur acheté à l’arrache avec trois/quatre assets et balancer comme ça en développement vite fait.
Cette fois, c’est un « crazy taxi » like en mode Uber Eat. On se retrouve dans une des trois maps (très petites) à devoir aller chercher des petits plats pour les livrer au plus vite. Sur le concept, pourquoi pas. Mais comme les cartes sont minuscules, on tourne vite en rond. Souvent, on est toujours sur 3 ou 4 points de vente et 3 ou 4 clients qui tourne en boucle. Surtout qu’on est sûr de sacrés fainéants. La plupart du temps, on est à 3 minutes à pied du point de vente. Après vu le peu de trafic et l’absence de piéton, on est peut-être encore en confinement dans le jeu.
Car les développeurs se sont vite rendu compte que leur jeu est chiant à jouer, ils ont, en panique, ajouter 3 autres vélos concurrents pour ajouter un peu de challenge. Du coup, on a le droit à des CPU qui sont over cheaté qui ne font aucune erreur et foncent à toute allure alors que nous on galère avec les contrôles. On y reviendra après. Pour ajouter au plaisir du supplice, on a une barre d’endurance et si on ne récupère pas un maximum de best-of qui traîne sur le trottoir, on ira de moins en moins vite. C’est con, mais c’est vrai.
On a aussi d’autres « bonus » sur la route, comme des roquettes pour défoncer les concurrents, une pile qui nous offre un petit booste de vitesse ou encore une potion qui nous fait grandir énormément (mais on n’a pas vraiment compris à quoi ça sert). La maniabilité est, comme vous l’imaginé, proche de l’infâme. On a du mal à s’arreter, on a du mal à tourner, on a un faux drift qui permet de mieux prendre les angles, sans vraiment de logique, et la marche arrière est proche de la catastrophe. La plupart du temps, une fois arrivé sur zone, on galère à s’arrêter et c’est là qu’on perd un temps précieux.
Si le jeu propose beaucoup de mode, on tourne vite en rond avec 3 pauvres maps qui sont aussi petites qu’un T2 à Paris sous les combles. Et ce n’est pas la partie technique qui va sauver les meubles de récup’. L’habillage est pauvre et fait avec Paint, sûrement incruster à l’arrache sans mis en forme. Le moteur tourne presque bien, mais les collisions aux voitures ou aux autres livreurs sont souvent source de bugs qui font autant rire que pleurer. Prendre un vélo créé un carambolage de livreurs ce qui est assez drôle. Sur une partie, j’ai pris une voiture, je me suis retrouvé avec un vélo de biais qui bugger à mort. Après, prendre une voiture en vélo, c’est plutôt une maniabilité réaliste, car il doit être dans un sale état.
Conclusion
Vous l’avez compris, il n’y a rien a sauvé dans cet opus. Même à bas prix, c’est un titre à fuir absolument, même pas digne d’être gratuit sur smartphone.
LES PLUS
- Le principe rigolo
LES MOINS
- Le jeu dans son intégralité