Solar Blast (Nintendo Switch) – Le test

Souvenez-vous : le Big Bang, l’univers, les galaxies, le système solaire, notre planète Terre, la vie, l’Homme, les kebabs, l’électricité, la technologie, les consoles de jeu. Des milliards d’années d’évolution et de façonnage de notre identité intrinsèque et du petit cocon douillet dans lequel nous vivons. Maintenant, prenons du recul et essayons ensemble de comprendre pourquoi la catastrophe appelée Solar Blast a-t-elle bien pu se produire. C’est parti pour ce test plein de coups de soleil douloureux.

Qui aime ici Solar  ?

Solar Blast est un jeu d’arcade basé sur les réflexes. Ne cherchez pas de scénario, même sur un timbre-poste, il est inexistant tel l’air dans l’espace. Le gameplay consiste à protéger le soleil, au centre de l’écran, d’attaques provenant de tous les côtés. Les ennemis sont des météorites ou d’autres objets stellaires, dont les mouvements peuvent différer pour pimenter le challenge : ligne droite, courbes…

Votre soleil dispose de 3 couches de protection qui représentent vos vies. Perdez-les toutes et c’est le game over. Pour parvenir à repousser les assauts, vous contrôlerez d’un doigt avec le stick gauche une sorte de petit mur de protection qui peut tourner autour de votre planète. Il faudra faire en sorte que les ennemis s’écrasent sur celui-ci. Le but est de survivre à différentes vagues consécutives, chacune devenant de plus en plus complexe en termes de vitesse, nombre et diversité d’assaillants. Pour vous aider, des bonus apparaîtront de temps en temps, comme une vie, une explosion qui videra l’écran…

Tu es le soleil de ma vie

A la lecture du chapitre précédent, le doute subsiste encore sur le capital sympathie du titre. Nous pouvons généralement excuser le manque de profondeur d’un jeu d’arcade, mais dans ce cas bien précis, Solar Blast est d’un ennui rarement atteint. Rien ne va en réalité… Le rythme est mal maîtrisé, le challenge n’a aucun intérêt, les modes de jeu sont aux abonnés absents. Nous nous sommes même surpris à piquer du nez devant l’écran, c’est pour dire…

Un dés-Astre ?

Concernant les graphismes, ne vous méprenez pas sur les captures d’écran de cette page : il ne s’agit pas de la même reproduite 3 fois…

 Le jeu est d’une pauvreté folle, le fond d’écran est un dégradé de couleurs tristounes et les ennemis sont des petits points bleu brillant, c’est tout. Les musiques sont tellement anecdotiques que nous nous demandions s’il y en avait…