Le studio Aspyr est de retour avec un nouveau portage d’un jeu Star Wars. Cette fois-ci, il s’agit du très sympathique Star Wars : Le Pouvoir de la Force, sorti en septembre 2008 sur toutes les machines disponibles à cette époque, dont la Nintendo Wii. Quatorze ans plus tard, que vaut ce portage destiné à la Nintendo Switch ? C’est ce que nous allons vous dire…
Très sombre l’avenir pour les Jedi est
Star Wars : Le Pouvoir de la Force prend place après l’épisode III – La Revanche des Sith. L’Empereur a missionné Dark Vador d’éliminer les derniers Jedi restants. Cependant au cours d’une mission sur Kashyyk, lors de laquelle l’objectif de Vador était d’éliminer le Jedi Kento Marek, le disciple de Palpatine y découvre un jeune garçon du nom de Galek Marek, qui n’est autre que le fils de Kento Marek, avec une grande sensibilité à la Force. Le Seigneur Noir des Sith sent alors le potentiel du garçon et décide de ne laisser aucun survivant dans ses rangs et dans les rangs ennemis pour que personne n’ait connaissance de l’existence de Galek, pas même L’Empereur.
Le contexte est planté et le jeu débute sur les chapeaux de roues puisque nous incarnons l’un des plus grands méchants du cinéma en guise de prologue et c’est plutôt sympa. De plus, le jeu propose deux fins. Si vous souhaitez voir les deux fins, il suffira de recommencer la dernière mission.
Au cours de l’aventure, nous pourrons débloquer des holocrons qui débloqueront des artworks, divers éléments qui nous permettrons de personnaliser notre sabre laser en choisissant la couleur de la lame, le cristal de combat qui nous octroie un bonus de combat ou encore la poignée de son sabre. Nous pourrons également récupérer des holocrons spéciaux qui augmenteront notre vie et notre barre de Force.
Ce n’est pas tout, puisque nous pourront débloquer de nouveaux pouvoirs de la Force et les améliorer. En éliminant nos ennemis, nous gagnons des points de Force et ce sont ces points de Force qui nous permettent d’améliorer nos pouvoirs.
Pour terminer le jeu il nous faut compter entre huit et dix heures de jeu. Malgré les éléments à récupérer, la rejouabilité du titre est quasi inexistante.
Le titre propose également un mode Duel. Ici deux joueurs peuvent s’affronter en utilisant soit le motion gaming, soit les commandes classiques. Nous pourrons incarner des personnages emblématiques de la Saga de Georges Lucas, comme Luke Skywalker, Dark Vador, Dark Maul, Asajj Ventress, ou encore Qui-Gon Jin pour ne citer qu’eux. Les vingt-sept personnages présents sont à débloquer au cours de l’aventure. Malheureusement, ce mode de jeu manque d’intérêt, car tous les personnages disposent des mêmes attaques, seules leurs caractéristiques changent. Et puis il faut avoir un ami sous la main, mais même avec ça on abandonne très vite ce mode.
Un portage qui manque un peu de Force
Pour ce titre, les équipes de Lucas Arts, ont fait appel à l’acteur Sam Witwer, vu dans les séries Smalville, Battlestar Galactica, ou encore dans le rôle du personnage Deacon St. John dans le jeu Days Gone. Malheureusement, dans Star Wars : Le Pouvoir de la Force, le personnage de Galek Marek, manque de charisme et nous avons du mal à nous attacher à lui.
La version Nintendo Switch de ce Star Wars : Le Pouvoir de la Force est celui de la version Wii, et qui dit Wii, dit motion control. En effet, le titre propose les mêmes commandes qu’à l’époque… Et c’est un peu le problème. En effet, lors de sa sortie, il était plutôt plaisant de secouer la Wiimotte et le Nunchuk pour utiliser son sabre laser et les pouvoirs de la Force, aujourd’hui le plaisir des contrôles en motion gaming ne sont plus vraiment présents. En effet, Aspyr a repris les choses telles quelles ce qui fait que nous nous retrouvons avec quelque chose de très limité. La bonne nouvelle de ce portage c’est la possibilité d’opter pour un gameplay classique qui lui est plutôt agréable.
Précisons tout de même pour ceux n’ayant pas fait le jeu à l’époque qu’il s’agit d’un beat’em all. Nous avançons dans des niveaux construits sous forme de couloirs et matraquons nos touches (ou agitons les bras) pour venir à bout de nos ennemis. À ce sujet-là, les combats de boss ont mal vieilli, ou ma perception a évolué avec les années, mais ils se retrouvent plutôt ennuyeux car ces derniers se protègent beaucoup et par moment, faire baisser leur jauge de PV n’est pas forcément rapide. Lorsque nous arrivons à la fin du combat, une succession de QTE apparaît à l’écran. Si cet enchaînement est réussi une cinématique se déclenchera et vous pourrez continuer l’histoire. Si nous échouons, il faudra continuer à taper le boss jusqu’à ce que cet enchaînement se déclenche à nouveau.
Pour le reste, comme pour leurs différents portages, les équipes d’Aspyr se sont contentés du strict minium avec un léger lifting des graphismes. Cependant, manette en main, le jeu est très fluide et est agréable à jouer.
Côté musique, on retrouve une bande-son de qualité toujours basée sur l’univers de Star Wars. Pour ce qui est des bruitages, cela manque de finition et ils sont parfois pénibles, surtout lors des combats contre les boss.
Conclusion
Star Wars : Le Pouvoir de la Force reste un jeu sympathique à faire pour son histoire, mais c’est un jeu qui a mal vieilli. En effet, on délaisse très vite le motion control pour passer sur un gameplay classique beaucoup plus agréable. On se retrouve également avec un jeu avec une faible durée de vie, une rejouabilité quasi inexistante et un mode Duel oubliable. Vendu au prix de 19,99€, le jeu est à conseiller aux joueurs n’ayant jamais fait le titre à l’époque et qui souhaite le découvrir ou aux fans souhaitant le refaire, pour le reste, il vaut mieux passer son chemin.
LES PLUS
- Contrôler Dark Vador au début du jeu
- Une histoire inédite
- Deux fins sympathiques
- Le jeu est fluide
- L’ajout des contrôles avec une manette classique
LES MOINS
- Le motion gaming a très mal vieilli
- La durée de vie
- L’absence de rejouabilité
- Le mode Duel
- Répétitif
- Le manque de charisme de Galek Marek
Ah mince…. Bon j’attendrais une baisse du prix lors d’une future promotion sur l’eshop. Merci pour le test 😉