En 2010, certains parcouraient de vastes plaines avec leur wiimote avant de monter piloter des skells avec leur mablette en 2015. Puis nous avons vécu une histoire d’amour très naïve en 2017 suivie d’un standalone à celle-ci de grande qualité en 2018 avec des joy-cons. Ensuite, nous sommes revenus en 2020 sur de titanesques plaines parcourues en 2010, mais cette fois-ci en haute définition et toujours avec nos joy-cons. Le point commun à toutes ces aventures inoubliables et de grande qualité, c’est le studio aux commandes : Monolith Soft. D’ailleurs, vous êtes certainement nombreux à attendre Xenoblade Chronicles 3 et sa nouvelle “histoire liant le passé et le futur”, nous avons eu la chance de vivre de nombreuses heures de ce récit pour vous en parler ici.
Se battre pour vivre…
Le nouveau récit nous projette sur le monde d’Aionios, immense terre de conflit entre les nations de Keves et d’Agnus. Un conflit dans lequel chaque faction se dérobe mutuellement l’énergie vitale de ses habitants. Dans cette guerre, la nation de Keves mise sur sa technologie de pointe et ses machines tandis qu’ Agnus use de sa maîtrise de l’ether et de sa technologie magique. Les habitants de ce monde ne connaissent que le combat dès leur naissance jusqu’au bout de leur espérance de vie fixée à dix ans. Le premier chapitre du jeu nous explique ce fond de scénario en nous plaçant principalement du point de vue de plusieurs soldats de Keves dont trois sont protagonistes du jeu: Noah, Yunie et Lanz.
D’autres soldats de Keves ont un rôle clé dans cette introduction, certains étant amis d’enfance de nos trois Héros, d’autres leurs aînés dans le métier. Le chapitre nous fait commencer avec nos Héros sur le champ de bataille face à des troupes d’ Agnus. Un début qui mêle psychologie des protagonistes au présent et flashback du passé. Une recette efficace pour bien nous représenter le vécu des différents personnages et mieux comprendre leur motivation dans ce conflit. Parmi les soldats de chaque faction combattent aussi des personnes qualifiées de passeurs d’âme. Noah est un de ces passeurs d’âme. En plus de se battre, il a également pour mission d’utiliser sa flûte afin de guider les âmes des défunts tombés au combat.
Alors que notre mission du début de jeu se déroule sur une belle victoire de nos Héros, nous enchaînons assez vite sur une nouvelle mission d’interception d’un objet non identifié. Le briefing mentionne également que l’objet semble attirer également la curiosité de l’armée d’Agnus. Nous découvrons alors Guernica Vandham, ses hommes et des automates combattant les deux armées pour défendre l’objet que nous devions intercepter. Nous arrivons également face à celui-ci en même temps que trois membres de l’armée d’Agnus: Mio, Sena et Taion. L’opposition entre Keves et Agnus est si forte que les six individus tout juste rassemblés s’entre-tuent en oubliant totalement l’objet de leur mission. Vandham sépare alors les deux équipes afin de les lier face à un ennemi commun et leur donner l’ordre d’aller vers la Marche de l’Épée pour connaître la vérité sur ce monde.
Commence alors un très long voyage divisé en plusieurs chapitres avec pour protagonistes un groupe de personnages devenu des fugitifs dans le monde entier. Attendez-vous à une aventure avec du drame, de la romance, de bons et des mauvais dénouements. Un récit avec une première partie mieux écrite, pleine de rebondissements et au scénario bien plus appréciable que les deux précédents opus numérotés avec des personnages bien plus attachants. Cela comprend même les mascottes Noponne : nous n’avons jamais autant apprécié de Nopon dans la série Xenoblade qu’avec le duo Riku et Manana de Xenoblade Chronicles 3. Ils sont mignons, mais parfois matures et tout aussi bien écrits. La seconde partie du jeu sera à l’appréciation de chacun.
De notre point de vue, alors que les thèmes démarrés au début nous vendaient un récit plus mature que les précédents jeux numérotés et se permettaient même de se moquer de quelques clichés du manga, sans spoiler, nous nous retrouvons avec une seconde partie très shonen et des dénouements parfois confus et bien étranges à l’image des clichés qui débordaient dans Xenoblade Chronicles 2 et que l’on appréciait ou non. Des références sont parfois bien amenées de Xenoblade Chronicles Definitive Edition et de Xenoblade Chronicles 2 avec quelques apparitions de personnages. Mais surtout beaucoup de questions sans réponse et toujours plus de confusion qui hanteront les fans de la première heure. Pour ceux qui commencent par ce troisième opus, le jeu sera finalement peut-être même plus appréciable dans le sens où l’on digère ces références sans se poser plus de questions.
Par ailleurs, la progression est similaire à la fois à la formule classique de la série tout en empruntant un élément de Xenoblade X, notamment pour le récit annexe des personnages Héros du jeu sur lesquels nous reviendrons plus tard. Si certains Héros croisent directement la route du scénario principal, d’autres sont totalement facultatifs et leur récit est développé à travers de profondes quêtes annexes similaires aux missions d’Entente de Xenoblade X. Ainsi, il est possible de ne pas croiser la route de certains Héros si vous choisissez de ne vous concentrer que sur le contenu principal. Mais vous vous couperez de récits annexes parfois assez intéressants puis, encore une fois sans spoiler, il se pourrait bien que ces Héros aient leur rôle à jouer dans la seconde partie du jeu.
Toujours est-il pour ceux qui ne s’attardent que sur le jeu principal vous aurez déjà plus d’une bonne cinquantaine d’heures de jeu à vivre, selon nous, mais si vous prenez le temps d’explorer, de développer le sociogramme et faire les annexes vous pourrez multiplier la durée de vie par un nombre bien plus grand, notre expérience assez complète nous a mené à plus de cent heures de jeu. Sans compter le contenu du pass annoncé avec un suivi allant jusque fin 2023. Monolith Soft pense également à des options de confort en faisant en sorte de vous laisser plusieurs niveaux de difficulté du jeu ou sur une mécanique de guide de trajet qui illumine alors la route à suivre vers vos objectifs si vous l’activez. Il y a également quelques autres options sur lesquelles nous reviendrons ici et là dans le test, mais qui dans tous les cas tendent à rendre l’aventure appréciable pour tous.
Sur un vaste monde…
Nous l’avions mentionné, Xenoblade Chronicles 3 reprend la formule classique des opus numérotés en mélangeant des éléments de Xenoblade X. Ainsi nous évoluons dans une histoire où nous pouvons progresser en ligne droite en suivant les objectifs rouges tout en choisissant de faire des détours pour des quêtes annexes ou pour une simple exploration des vastes régions du monde d’Aionios. Insistons sur ce point, puisque nous ne sommes pas sur un Open World total comme l’a pu être Xenoblade X, nous sommes sur une structure de jeu similaire aux opus numérotés avec plusieurs régions de jeu très vastes à explorer. Plus précisément, similaire à Xenoblade Chronicles Definitive Edition avec une carte du monde à dessiner à chacun de nos pas.
Pendant une bonne première partie du jeu, le titre ne vous manquera pas de vous rappeler que vous ne pouvez pas continuer sur une certaine route. Cela afin de vous rediriger sur le fil rouge du jeu. Quand il ne le fait pas, c’est la faune du jeu qui vous invitera à faire demi-tour avec des créatures d’un niveau bien plus élevé que vous. Puis quand la faune ne le fait pas, c’est le relief et la géographie qui vous empêcheront d’avancer. Ainsi, nous parlions des personnages Héros comme annexes, mais certains d’entre eux croisent votre chemin dans le scénario et vous apprennent de nouvelles techniques pour progresser sur le monde. Comme la possibilité de grimper des lianes ou d’utiliser des rails.
Cela vous amène ainsi à certains moments du jeu à revenir en arrière sans que l’histoire vous y oblige, pour explorer des zones et découvrir de belles choses. Ainsi, bien que délimités, les décors et chaque région étaient suffisamment grands pour ne pas nous faire se sentir à l’étroit avec une verticalité bien plus prononcée que dans les précédents opus numérotés inspirés de Xenoblade X. La superficie totale avoisine même très certainement le monde de Xenoblade X faisant certainement de Xenoblade Chronicles 3, le jeu numéroté avec le monde le plus grand. De plus, l’inspiration des développeurs nous motive toujours à vouloir aller à gauche à droite pour explorer le tout au maximum. Remplir les annexes ou trouver des Ruines de Feronis à sécuriser, utiliser de l’éther pour les réactiver, installer un campement puis profiter du distributeur pour récupérer des matériaux ou objets contre de l’argent.
Notre devoir de passeur d’âme nous invite aussi à cette exploration en nous rappelant toujours la cruauté du monde dans lequel nous évoluons. En effet, tout d’abord il nous arrive de nous balader et voir les troupes d’Agnus et Keves s’affronter entre elles ou contre des monstres. Nous pouvons même rejoindre l’affrontement pour des bonus. Il y a aussi des dépouilles de soldats de Keves ou Agnus qui sont trouvables de part et d’autre de ce monde. Il nous appartient de les approcher et d’appeler Noah ou Mio pour utiliser leur flûte et guider ces âmes perdues afin d’ obtenir des points d’affinité avec les colonies. L’affinité permet de développer chacune des colonies, d’obtenir de nouvelles quêtes, mais aussi d’améliorer vos Talents de groupe. Ces talents sont, par exemple, votre vitesse de course ou la distance à laquelle vous pouvez attirer les objets par terre sur vous.
En plus de ce devoir, il nous appartient de sillonner le monde, ramasser des fruits, des légumes, des insectes, des matériaux parmi d’autres éléments afin de compléter les cartes encyclopédiques des différents PNJ du jeu puis obtenir des bonus ainsi que des points d’affinité afin de faire évoluer le grand sociogramme de ce nouvel opus de la série. Cet élément remplace ainsi les grandes encyclopédies à remplir des Xenoblade. Si vous ne savez pas où chercher, il est possible de trouver et dépenser des Pièces Nopons pour compléter les cartes.
Certains de ces éléments sont à trouver dans des conteneurs dispersés sur la carte du monde. Ces conteneurs sont souvent situés dans des endroits très atypiques qui vous invitent toujours à jeter un œil aux alentours et récompenser ainsi votre exploration. Il y a également de temps à autre des caisses de ravitaillement envoyées par Keves ou Agnus sur la carte qui peuvent vous fournir de belles choses. Ces caisses, mais également certains conteneurs peuvent être gardées par des monstres plus forts que la moyenne. Ainsi, l’exploration est récompensée et le combat également peut être plus fructueux que vous ne l’auriez imaginé.
Nous reviendrons sur les combats plus tard, mais gardez en tête que comme les précédents jeux de la série, le monde d’Aionios est loin d’être juste un panorama paisible à traverser. Au-delà de la récompense physique, l’exploration, l’accomplissement des annexes et la découverte de lieux atypiques ou aussi de sublimes panoramas du jeu vous permettra d’engranger de l’EXP bonus utilisable dans les campements. Le monde est si vaste qu’à l’extérieur des colonies habitées, nos protagonistes dressent des campements sur des zones précises de la carte. Ces campements, lieux atypiques ou panoramas sont également des points de repère sur lesquels vous pouvez vous déplacer instantanément si besoin. Cela évite ainsi les interminables allers-retours, notamment pour des annexes très secondaires.
Profiter d’un bon feu de camp…
Sur les campements vous pourrez démarrer des discussions de groupe, forger des gemmes, cuisiner, vous entraîner ou nettoyer votre équipement. Le nettoyage est totalement facultatif et sans incidence si ce n’est le fait de voir vos personnages plus clean dans les cinématiques. Car oui, si vous ne le faites pas vous les verrez plus sales. Un détail dont personne ne se soucie, mais qui montre le côté méticuleux de Monolith Soft. Dans Xenoblade Chronicles 3, de nombreuses quêtes ont un semblant de narration. Disons que nous avons les quêtes principales sur lesquelles nous ne pourrons pas faire l’impasse, les quêtes de Héros qui sont très importantes et développent les personnages Héros annexes du jeu puis les quêtes totalement secondaires.
Et même ces quêtes secondaires vous demanderont de rassembler des informations et rumeurs liées à la problématique en question sur les différentes colonies. Une fois vos informations réunies, vous pouvez lancer une discussion à propos de ces dires qui peuvent résulter en une quête annexe à faire. On ne va pas mentir sur le fait que si l’intention était louable, une bonne partie de ce blabla très secondaire nous dépasse et l’on ne fait qu’appuyer machinalement sur A ou passer complètement la discussion juste pour obtenir et faire la quête. Une fois le briefing terminé, prenez le temps de forger vos gemmes comme dans le premier Xenoblade afin de les équiper sur vos protagonistes et bénéficier de nombreux effets passifs importants en combat.
La forge de gemme est moins aléatoire ici avec des catégories de gemme déjà prédéfinies. Il y a ainsi cinq types de gemmes réparties sur quatre catégories correspondant plus ou moins au système de classe du jeu sur lequel nous reviendrons plus tard. Pour vous donner un premier ordre d’idées, ces catégories peuvent être nommées: Attaque, Défense, Soutien puis autres. Le système est simplifié au point qu’il ne faut forger qu’une gemme pour pouvoir l’équiper sur plusieurs personnages. Il est possible de renforcer ces gemmes en avançant dans le jeu et en utilisant des matériaux précis et indiqués par la forge. Aussi, si au début il n’est possible d’équiper qu’une seule gemme par personnage, il s’agit de gagner en niveau pour gagner d’autres slots.
En parlant de gagner des niveaux, la manière la plus classique dans un JRPG est d’enchaîner les combats. Dans la série Xenoblade, vous gagnez de l’expérience en découvrant de nouveaux lieux du monde ou en faisant des quêtes annexes. Dans ce troisième opus, ces points d’expériences sont qualifiés de EXP bonus. Ils ne s’accumulent pas directement sur vos personnages, mais dans un compteur bonus utilisable sur les campements pour renforcer vos personnages si besoin. En revanche, contrairement à Xenoblade Chronicles Definitive Edition, où il était possible de monter de niveau, mais aussi le faire descendre pour conserver un certain challenge. Vous ne pourrez ici que monter de niveau, du moins lors de votre première run du jeu. Cela est différent une fois terminé.
Une fois vos personnages renforcés en niveau et en gemme, il est possible de demander au Nopon Manana qui vous accompagne, de cuisiner un petit quelque chose pour le groupe. Cela vous permet de bénéficier d’effets passifs secondaires et temporaires. Nous parlons ici d’effet passif secondaire, car il ne s’agit pas d’un boost d’attaque ou de défense par exemple, mais plutôt d’augmentation de point d’expériences en combat ou de matériaux que dropent les monstres. Ce genre d’effet est toujours appréciable, mais très secondaire. Par ailleurs, il est possible de profiter des cantines des différentes colonies du jeu pour apprendre de nouvelles recettes à Manana.
Nous avions parlé des Pièce Nopon utilisables pour compléter les cartes encyclopédiques, mais si vous manquez de matériaux à Gemme ou d’ingrédients à cuisine, il est possible de dépenser ces pièces pour faire vos recettes ou vos gemmes. Chose bien pratique pour ne pas avoir à farmer des heures. Pour certaines raisons, vous devenez les ennemis de toutes les colonies du monde d’Aionios, mais vous pouvez libérer les colonies de leur cadran vital pour leur rendre leur liberté. Cette mission n’est même pas nécessairement principale. En libérant les colonies, vous les intégrez à votre sociogramme et vous pouvez participer à leur développement divisé en cinq étoiles puis souvent lié à une quête de Héros. Le monde de Xenoblade Chronicles 3 est bien plus habité que les précédents opus avec de nombreuses colonies réparties dans des recoins inattendus de ce vaste monde.
Puis vivre pour se battre…
Nous parlions de combat, il est temps désormais de rentrer dans le vif du sujet. Xenoblades Chronicles 3 est déjà trop riche pour vous? Et bien, vous n’êtes pas encore au bout de vos peines. Comme dans les précédents opus, le monde d’Aionios est également habité par de nombreuses créatures de toutes tailles et pas toujours gentilles. Nous pouvons engager le combat en apercevant un ennemi ou alors celui-ci peut engager le combat sur notre groupe. Limités à quatre personnages au début, nous jouerons finalement constamment des combats à six personnages avec même un septième allié non jouable et qui est le fameux personnage Héros.
Et nous ne parlons que de notre côté du combat, le rang ennemi peut contenir autant d’unités voire plus sans oublier les créatures qui se baladent sur le monde et qui se font un plaisir de se joindre d’elles-mêmes à la fête. Nous ne contrôlons qu’une seule unité tandis que l’I.A. s’occupe de manier les autres membres de votre groupe. Il reste possible de switcher de personnage à n’importe quel moment en une pression de gâchette. Chaque personnage attaque automatiquement et notre rôle de joueur consiste à positionner notre unité et déclencher des arts. Ceux qui ont déjà joué à un Xenoblade le savent, le positionnement est important. Certains effets d’arts inédits ou des effets de boost s’ajoutent à vos arts selon si vous l’utilisez derrière l’ennemi ou à son flanc parmi d’autres possibilités.
Une fois utilisé, un art doit être rechargé pour être utilisé. Selon l’unité, les arts se rechargent avec le temps ou au nombre d’auto-attaques. Un mix subtil du système de Xenoblade Definitive Edition et de Xenoblade 2. Le système parlera vite aux connaisseurs des deux premiers jeux et s’enrichit progressivement de nouveaux éléments avec de nombreux tutoriels consultables à volonté pour ceux qui auraient manqué quelque chose. Les arts sont disposés ici de façon à matcher avec les touches B,X et Y. Sans oublier, l’art signature de chaque personnage sur le bouton A, mais aussi d’autres arts sur les directions de la croix directionnelle comme dans Xenoblade Chronicles 2
La mécanique de feinte d’art est également de retour. En utilisant un art au moment où votre auto-attaque touche l’ennemi, vous déclenchez une feinte d’art qui renforce les effets de celui-ci. Il est même possible d’enchaîner des arts selon un certain timing pour enchaîner les feintes d’arts. La croix directionnelle ne correspond plus à un échange de lame comme le proposait Xenoblade Chronicles 2, le système de lame et de gatcha de celui-ci n’étant heureusement plus à l’ordre du jour. Dans Xenoblade Chronicles 3, nous avons un système de classe divisé en trois catégories: Attaquant, Défenseur et Soigneur.
Chaque catégorie réunit de nombreuses classes disponibles d’emblée ou à débloquer. Il est ainsi possible de changer la classe de chaque personnage, cela change son rôle en combat et ses arts. Chaque classe possède un niveau de rang allant jusqu’à dix au début puis… à vous de voir ce qu’il en est réellement. Toujours est-il qu’en montant de rang, vous apprenez des Compétences Maître que vous pouvez assigner sur la croix directionnelle. Autrement dit, il est possible de conserver quelques arts d’une classe précise en jouant une autre classe. Chaque classe possède également des compétences passives précises à apprendre puis à équiper à votre guise. Les slots de compétences augmentent avec le niveau de vos héros.
Nous parlons déjà de détail d’arts et de compétences, mais qu’en est-il du rôle des classes directement en combat? Et bien les personnages Attaquants ont des compétences offensives puissantes, avec de nombreux effets de handicap sur les ennemis et demandent souvent de se positionner convenablement pour renforcer tout ça. Les Soigneurs sont ceux qui régénèrent votre groupe et s’occupent du boost de stats temporaires en combat. Ils sont également les seuls à pouvoir relever un personnage tombé au combat. Enfin, les Défenseurs sont ceux qui engrangent de l’hostilité afin d’attirer l’attention des ennemis sur eux puis encaissent les dégâts. Leur rôle est primordial puisque l’attention des ennemis est naturellement dirigée vers les puissants Attaquants ou les indispensables Soigneurs.
Se battre héroïquement avec classe…
Le jeu vous propose de démarrer avec six classes, une par personnage appartenant à chacune de ces trois catégories. Nous l’avons évoqué, mais chaque classe possède un rang qui peut augmenter avec des points que vous accumulez en combat et vous débloquez des Compétences Maitre en maîtrisant cette classe. Le rang maximum ne signifie pas la fin du système puisque rapidement dans le jeu vous aurez la possibilité de changer de classe. Vos possibilités de changement sont assez limitées au début, mais c’est en combattant ensemble que vos personnages approfondissent leur lien et apprennent mutuellement la classe d’un autre.
Vient ensuite le personnage Héros dont nous parlions comme n’étant pas nécessairement toujours lié au scénario principal et ayant un récit annexe profond et développé. L’intérêt de chercher ces personnages Héros n’est pas uniquement la découverte de leur histoire, mais également le fait que ceux-ci peuvent joindre votre groupe en tant que septième personnage en combat et qu’ ils possèdent également une classe inédite et propre à eux. Une classe qu’un de vos personnage apprend automatiquement à la fin de la mission de Héros et que chacun peut apprendre en utilisant cette classe ou passant du temps à combattre avec ce Héros.
Ces classes participent à enrichir le côté tactique des combats. Au-delà du positionnement et de l’utilisation de vos arts, il faut désormais tenter d’avoir la meilleure formation de groupe possible avec vos classes. Nous avons évoqué le rôle de chaque classe et le jeu vous propose au début une formation équilibrée avec deux Attaquants, deux Défenseurs et deux Soigneurs. Mais vous pouvez très bien tenter de devenir plus offensif en augmentant le nombre d’Attaquants par exemple. Ou alors, garder la formation de départ en laissant le Héros changer légèrement cette tendance grâce à sa classe unique.
Pour ceux qui s’inquiétaient, bien que rangée en trois catégories, chaque classe est bien différente. Lanz est un défenseur de type Gardien lourd et se joue différemment d’un défenseur de type Zephyr comme Mio. Tout d’abord l’un possède des arts qui se rechargent avec le temps et l’autre avec des Auto-attaques. Puis le Gardien lourd est un genre de défenseur qui engrange l’hostilité, attire l’ennemi et encaisse les dommages tout en occasionnant de gros dégâts. Tandis que le Zephyr est du genre à engranger l’hostilité, attirer l’ennemi, esquiver les attaques, enchaîner rapidement de nombreux arts et continuer à accumuler l’attention des ennemis.
Vous pouvez grandement personnaliser votre groupe avec ce système de classe, mais la classe Soigneur reste une classe d’une importance capitale. Nous le répétons, mais seuls les soigneurs peuvent vous relever en combat. Il n’y a pas de système de jauge de résurrection à exploiter, ici il faut un soigneur. Ou alors il faut partir dans l’intention qu’aucun de vos personnages ne tombe au combat. Cela vous permettra juste d’avoir potentiellement des soins sans jouer un soigneur, mais seul un personnage ayant activement une classe de soigneur pourra relever un de vos personnages. Peu importe vos stratégies, gardez ce détail en tête.
Élément anecdotique, mais nous pouvons parler du fait que chaque classe possède un certain costume et que vous pouvez changer cette tenue si la tenue d’une classe en question ne vous plaît pas. Nous ne sommes pas sur un changement de tenue comme dans le premier Xenoblade Chronicles, mais nous avons tout de même plus de variété pour nos protagonistes que dans le second jeu. À vous de bien penser votre formation de combat ainsi que l’apparence de votre groupe avant de vous lancer. Ce système de classe est riche et il sera plus facile à appréhender ces apports manettes en main. Pourtant, même après vous avoir énoncé tout ça, il y a encore plus au système de combat. Il y a également le système d’Interlien.
Fusionner pour se battre…
Après avoir terminé l’introduction du jeu, vos protagonistes s’éveilleront au pouvoir de l’Ouroboros. Le pouvoir fonctionne par paire définie par le récit, mais chaque paire de personnages pourra alors fusionner afin de former une grande entité à la foi classe et hideuse, mais surtout puissante. Cela se nomme l’Interlien et les paires en question sont : Noah/Mio, Eunie/Taion et Lanz/Sena. L’Interlien n’est pas juste un élément de scénario visible en cinématique, c’est également une mécanique de gameplay en combat accessible en une pression sur la direction gauche de la croix directionnelle. En activant un Interlien, au lieu d’avoir six personnages en combat, vous aurez quatre personnages et une grande entité Ouroboros dont vous pouvez tout aussi diriger et activer les arts.
Notez que l’I.A. peut également activer l’interlien et que les trois paires de personnages peuvent activer l’interlien en même temps sans problème. La transformation est temporaire est une jauge de surchauffe visible à la place de vos PV en haut à gauche vous indiquera cette limite. Une fois la jauge pleine, votre duo se séparera automatiquement et votre jauge d’Interlien sera en recharge due à la dite surchauffe. Vous pouvez très bien annuler le lien manuellement en appuyant sur la direction bas afin de défaire la fusion quelque temps et ne pas avoir à attendre la longue recharge après surchauffe. L’avantage de l’interlien est de pouvoir temporairement jouir de cette sensation de grande puissance déjà visuellement en constatant la taille de l’entité puis par vos coups et vos arts.
L’Interlien a également une attaque signature très puissante et utilisable lorsque votre art en A est disponible. Encore une fois il est possible d’activer l’Interlien à n’importe quel moment d’une pression de bouton et la transformation est temporaire. Mais il y a également un niveau d’Interlien allant de 0 à 3. Ce niveau augmente alors que votre combat se poursuit et utiliser des arts fusionnés favorise la montée de ce niveau d’Interlien. Plus le niveau est élevé et meilleure sera la fusion. À vous donc d’utiliser un Interlien dès le début de combat ou de renforcer votre niveau avant de tout lâcher sur les ennemis. Il y a une autre méthode permettant de les renforcer : celle-ci consiste à utiliser des Points d’Âme (PA) sur le menu dédié aux Interliens sur un arbre à compétences propres à chacune des fusions. Les PA s’obtiennent en combattant, mais également en explorant et en faisant des quêtes. Il ne s’agit pas d’un pot commun de PA que se partagent les Interliens mais bien d’un nombre de PA propre à chaque fusion. Ainsi en les dépensant vous pouvez augmenter les stats des fusions, acquérir de nouveaux arts, renforcer des arts, acquérir des compétences passives et même partager des passifs en les deux formes d’Interlien de chaque paire. En effet, au début vous n’avez que trois formes d’Interlien mais le scénario vous introduira également trois autres formes pour que chacun des six protagonistes du jeu ait un Interlien à son image, si l’on puit dire. Ce qui fait donc six puissantes entités jouables et améliorables.
Cet arbre à compétences permet de renforcer vos fusions et de renforcer le fait que ce sont les entités surpuissantes du monde. Les fusions ne peuvent d’ailleurs pas mourir, elles n’ont pas de PV juste une jauge de surchauffe. Elles peuvent participer à quelques subtilités tactiques en combat, en plus de vous permettre de vous défouler temporairement. En terme tactique, lorsque votre paire se prend trop de coups et que vous constatez que ses PV sont dans la zone rouge, vous pouvez la sauver en lançant l’interlien. Cela à condition de ne pas être en surchauffe et en phase de recharge. La fusion vous permettra de gagner du temps à défaut de soigner votre personnage, de potentiellement vaincre vos ennemis ou de reporter leur agro sur un autre personnage.
Il est possible de sauver totalement votre unité voire votre groupe grâce à une autre mécanique de gameplay que nous pouvons exploiter en dehors ou avec l’Interlien, il s’agit des Enchaînements. Parmi toute cette richesse de gameplay dont des subtilités que nous avons certainement oubliées dans tout ce florilège et que vous pourrez découvrir par vous-même, nous n’avons pas encore abord le cas des Enchaînements. Ceux qui ont fait les précédents opus se souviennent du fait de taper les ennemis pour remplir trois jauges d’énergies dont l’utilisation d’une seule permet de relever un allié tombé au combat tandis que l’utilisation de toutes les jauges en simultanée sert à déclencher des enchaînements.
Et finir sur un enchaînement…
Dans Xenoblade Chronicles 3, il n’y a qu’un seul cercle d’énergie à remplir et il ne permet que de déclencher un Enchaînement une fois plein. Encore une fois, seuls les personnages de classe Soigneurs sont habilités à relever les personnages K.O. Remplissez le cercle grâce à vos attaques. Il n’y a plus de genre de QTE comme dans les précédents jeux à partir duquel vous pouvez renforcer vos attaques et renforcer les liens entre les personnages en appuyant correctement sur la touche indiquée. Et ce n’est pas plus mal en termes de lisibilité, chose sur laquelle nous allons revenir.
Une fois la jauge pleine, vous pouvez déclencher vos enchaînements. Apparaissent alors trois cartes de stratégie propre à chacun des personnages présents en combat incluant le personnage Héros. En prenant l’exemple de la carte de Lanz, son enchaînement permet de diminuer l’hostilité des ennemis sur les soigneurs et d’augmenter l’attaque du groupe. Une fois une carte choisie, vous pouvez choisir à votre guise chacun de vos personnages pour lancer un de ses arts assignés. Chaque offensive affiche un certain nombre de Points Tactique (PT) qui augmente un pourcentage de PT. Si l’offensive d’un personnage affiche quinze points, cela signifie qu’elle vous rapportera au moins 15%, mais il faut ajouter divers effets bonus qui augmentent toujours ce pourcentage.
En dépassant les 100%, le personnage de votre carte lance alors un spécial activant ainsi les effets de la carte. L’attaque du spécial change selon la classe de votre personnage, mais pas les effets de la carte. Ainsi bien que l’attaque ne soit pas la même, la carte de Lanz diminue toujours l’hostilité et augmente l’attaque du groupe. Une fois un enchaînement terminé, si votre jauge possède encore de l’énergie, il y aura une réactivation avec un des personnages utilisé précédemment réutilisable pour un nouvel enchaînement. En effet, les personnages ne sont utilisables qu’une fois dans toute une succession d’enchainement sauf s’ils sont réactivés. La réactivation de vos personnages est aléatoire, mais il y en aura toujours un.
D’ailleurs, ils reviennent toujours avec un boost de PT. Ainsi, s’il affichait quinze PT la première fois, il reviendra en affichant plus de points. Vous aurez une nouvelle sélection de cartes de l’enchaînement et vous devez continuer à enchaîner les attaques des personnages disponibles jusqu’à dépasser les 100% de PT puis jusqu’à ce que votre jauge de l’enchaînement n’ait plus d’énergie. Cela conclura votre enchaînement indiquant les dégâts totaux infligés. L’enchaînement s’arrête également si vous n’atteignez pas les 100% de PT. Par ailleurs, le système de classe joue également un rôle dans cet enchaînement.
Votre pourcentage est boosté si vous commencez celui-ci avec un personnage Attaquant. Vous pouvez profiter de vos Soigneurs pour récupérer de la vie sachant qu’un Soigneur ne dépassera jamais 99% de la jauge de PT. Si un Défenseur termine l’enchaînement, cela influence la réactivation. En effet, cela permettra au personnage ayant engrangé le plus de PT durant l’enchainement de revenir automatiquement pour le prochain Enchaînement. Par ailleurs, il y a une note d’enchaînement qui dépend du pourcentage final de PT, cette note influence le nombre de personnages qui sont réactivés pour les enchaînements suivants.
Nous vous encourageons à viser les 150% et les 200% pour bien maximiser le système. D’ailleurs, certains personnages Héros ajoutent des passifs intéressants sur les Enchaînements. Vous pensez que nous en avions fini avec le système? La réponse est non puisque les fusions Interliens peuvent prendre part aux Enchaînements afin de vous proposer des attaques encore plus impressionnantes et vous faire ressentir toujours plus de puissance si jamais vous n’en ressentez pas assez en jouant une fusion Interlien. Les règles sont légèrement différentes lorsque vous débloquez la possibilité de faire intervenir les Interliens dans vos Enchaînements et nous vous laissons tout de même cette part de surprise et découvrir cela vous-même.
Presque parfait.
Avec tout ce que nous venons d’énoncer sur le système de jeu en combat ou en exploration, Xenoblade Chronicles 3 possède certainement le système le plus riche de la série avec Xenoblade Chronicles X sur Wii U. Certains pourraient même avoir peur de la complexité de tout cela et hésiter à prendre ce troisième opus. Pour rassurer tout le monde, il est certain que Xenoblade Chronicles 3 est moins complexe que n’a pu l’être Xenoblade Chronicles X. Pour commencer, la première partie du jeu fait tout de même office de gros tutoriel avec de nombreux éléments que le titre prend soin de vous expliquer. De plus, si vous avez manqué ça, ils sont tous répertoriés sur une catégorie “Astuces” dans les menus.
Il est même possible de lancer un “Entrainement” pour lancer un combat fictif et vous exercer sur les diverses mécaniques du jeu pour bien les assimiler. Selon nous, cette fonction fait partie des éléments de confort présents dans ce Xenoblade Chronicles 3. Nous pouvons ajouter à la liste des choses que nous avons évoquées comme la distribution de point d’XP sur les personnages dans les campements ou l’indication du trajet à suivre sur vos quêtes. Il est possible de changer l’heure du jeu pour rencontrer des monstres précis et accomplir certains objectifs. Si vous ne savez pas vous battre ou que vous désirez faire une pause sur le gameplay, il est même possible d’activer le combat automatique et laisser l’I.A. faire le travail.
Vous pouvez avoir plus ou moins une influence sur l’affichage des informations à l’écran en combat ou non. Une bonne chose pour avoir une interface potentiellement plus légère pour vos yeux et plus lisible. Bien que de notre point de vue, le temps arrive à nous habituer à cette interface et à la trouver finalement confortable dans les informations qu’elle nous livre. Ceci étant dit, nous reconnaissons qu’avec sept personnages en jeu et en additionnant le nombre d’ennemis, voire même aussi le nombre d’alliés qui rejoignent le combat, l’écran peut se retrouver noyé de données qui rendent difficiles votre compréhension de ce qui se passe en combat.
Difficile de bien repérer les cercles de soutiens ou encore la position des ennemis pour adapter la nôtre et nos coups. Les développeurs ont tout de même fait en sorte que nous puissions bien distinguer l’attention de l’ennemi grâce à une ligne de couleur nous permettant de savoir quel ennemi vise quel protagoniste. Une distinction qui joue même sur un code couleur pour bien vous assister dans la lecture de l’action. Une couleur bleue pour signifier qu’un personnage de classe Défenseur est visé tandis qu’une couleur rouge signifie qu’un Soigneur ou un Attaquant est visé. Malgré cela, nous comprenons que certains puissent trouver difficile de s’y retrouver. D’autant plus quand des ennemis gigantesques font partie du groupe d’ennemis.
En effet, la caméra va alors dézoomer pour que nous ayons une bonne vue générale sur les unités et l’affrontement sans que l’on puisse y faire grand-chose. Le dézoom est tel que nous arrivons moins bien à distinguer les auto-attaques de nos unités et à bien calculer nos feintes d’arts par exemple. En mode TV, la taille de l’écran arrive plus ou moins à pallier la chose, mais en mode Portable même sur une OLED avec un écran 7 pouces, ça pouvait devenir délicat. C’est bien dommage puisque sinon Monolith Soft a fait un progrès considérable au niveau technique sur ce Xenoblade Chronicles 3. Il y a toujours une différence flagrante de résolution entre les modes TV et Portable avec un rendu moins propre, moins de détails et des textures basses, mais le jeu Portable reste bien plus propre qu’il ne l’a jamais été sur les autres Xenoblade.
Le framerate est indéniablement plus stable dans les deux modes, surtout en portable. Quelques potentiels baisses en TV lors d’affrontements riches en effet, en nombre d’ennemis et surtout avec quelques aléas météo comme la pluie. En termes de réalisation nous sommes sur un rendu Cel-shading des personnages moins rond et grossier que Xenoblade Chronicles 2. Les décors sont dans un style réaliste et meilleur que ceux de Xenoblade Chronicles Definitive Edition avec même des éléments qui rappellent Xenoblade Chronicles X. Toutefois, aussi beau que soit le jeu, certains trouveront certainement à redire sur des textures, de l’aliasing ou du pop d’élément. Un pop moins présent et perceptible, mais toujours de la partie notamment en regardant loin devant nos personnages. Nous avons aussi rencontré quelques bugs, mais Nintendo nous promet une correction rapide à venir. Les cinématiques sont de très grande qualité et illustrent remarquablement les moments clés du jeu. Il y a même un mode Théâtre pour revoir librement celles-ci.
Enfin, la bande sonore nous transporte très rapidement dans ce nouvel univers. Elle nous berce sur les moments calmes, elle nous transperce dans les moments émouvants et elle nous motive lors des affrontements. Les plus pointilleux trouveront qu’elle a beaucoup d’air de déjà entendu et qu’elle manque de plus d’identité, mais en ce qui nous concerne elle nous a suffisamment transportés, et cela même à travers quelques petits clins d’œil et référence aux précédents jeux qui plairont certainement aux fans attentifs. Comme pour le scénario, nous trouvons peut-être que l’OST manque d’identité sur la dernière partie du jeu un peu comme si elle allait de paire avec le récit. Reste la présence du Dual Audio avec choix des voix japonaises ou anglaises dès le début du jeu dans les options sans avoir à lancer directement la partie. Une bonne chose pour les fans qui noteront même une synchronisation labiale japonaise et anglaise durant les cinématiques ainsi que la présence de voix british en anglais.
Conclusion
L’attente n’a pas été si longue après la première présentation, mais la hype pour un nouvel opus de Xenoblade n’a certainement jamais été aussi grande pour beaucoup. Après avoir traversé l’immensité du monde d’Aionios et accompagné les différents protagonistes de cette nouvelle épopée émouvante, nous pouvons vous dire que Monolith Soft propose une expérience de grande qualité. Nous avons certainement une très bonne synthèse d’un système très riche, mais ludique et accessible pour tous. Quelques petits défauts ici et là ne permettront pas à Monolith Soft d’atteindre la perfection si tant est-il qu’elle existe. Puis la trame bouleversante au premier abord avec des personnages plus attachants que jamais dans la série s'embourbe selon nous dans des facilités et une confusion qui nous laisse avec beaucoup d’interrogation en tête. D’autant plus quand vous êtes un fan depuis le premier Xenoblade Chronicles. Pourtant, nous ne pouvons nier manette en main que ce Xenoblade Chronicles 3 est l’expérience numérotée la plus riche et la plus amusante à jouer n’importe où. Le jeu devient ainsi une expérience incontournable de cette année sur Nintendo Switch pour les fans de JRPG. Une expérience qui se poursuivra jusqu’en 2023 !
LES PLUS
- L’opus le plus abouti techniquement et le plus stable sur Switch
- Très bon en TV comme en portable
- De très belles cinématiques
- Un théâtre pour tout revoir
- Un monde avec des régions immenses à explorer
- Les combats à sept et le système de classes
- Le système de Héros
- Les Interliens et tout ce qui les entoure
- Bref, un gameplay très riche et jouissif
- Les options de confort et d’accessibilité
- Une première partie d’histoire bouleversante et mature
- De bons rebondissements
- Une narration riche entre quête principale et quête de Héros
- Beaucoup d’annexes et une durée de vie gigantesque
- Présence de New Game +
- Une bande sonore toujours de très grande qualité
- Le Dual Audio disponible d’entrée de jeu et sans avoir à DL
LES MOINS
- La différence TV et Portable toujours très visible
- Des imperfections toujours visibles : aliasing ou pop
- Quelques légères chutes de framerate
- Une richesse qui peut devenir brouillonne en combat
- Surtout en mode portable face à de gros ennemis
- Des questions sans réponse pour les fans de Xenoblade
- Une seconde partie très confuse voire rushée (?)
- Du coup, des réponses en DLC scénario?
- Des discussions inutiles pour de petites annexes aux campements
- Une OST qui perd en inspiration sur la dernière partie du jeu
Merci pour cette critique longue, mais très intéressante et donnant pas mal de pistes pour bien appréhender le jeu 🙂
A titre perso, tu recommandes les voix US ou JP ?
A titre personnel les voix JP mais les voix anglaises ont un côté original par rapport a d’autres productions traduite en anglais puisque comme d’habitude une partie du casting est en anglais british
Oki, merci Kuro ! 🙂
Et encore un jeu qui a nécessité un travail fou qui obtient une note moins importante que celle que vous avez attribuée à Pokémon Epee et Bouclier pourtant décevant bâclé et bourré de défauts (9 heures de jeu pour le finir et encore, graphismes décevants, popping incroyable, contenu beaucoup plus faible que les jeux DS…). Enfin bon, entre le test de Pokemon et de Xenoblade 3, un à l’air plus objectif et réaliste que l’autre.
Bonjour, merci du commentaire
Je crois que nous en avons déjà parlé mais notre site est constitué de nombreux redacteurs et de nombreux profil de testeurs avec leur affinité propre. J’ai pas été derrière le test de Pokemon Sword mais a titre personnel il a certainement moins que la note qui a été attribuée par la personne qui a été derrière le test pour le site. Comme pour certains Pokemon Sword mérite peut etre 10, car oui certains lui ont attribué la note parfaite. C’est toujours un avis et tu as le droit d’avoir le tiens comme j’ai le mien 🙂
Un jour faudra changer de disque, on est un site bénévole et indépendant, on donne notre avis, c’est tout. On se compare pas les tests par rapport à tout ceux déjà sortis
Merci pour ce test !