Ce Week-end, Bandai Namco organisait une session de test sur la version bêta de Dragon Ball : Breakers. N’écoutant que notre passion pour les aventures de Goku et ses amis, nous nous sommes laissé tenter par l’expérience de la bêta sur Nintendo Switch ! (Sachant que la précédente session était réservée aux joueurs sur d’autres supports).
Dragon Ball sans les héros (ou presque)
Commençons par un petit rappel sur ce Dragon Ball : Breakers et notamment sur l’expérience proposée. Aussi étonnant que cela puisse paraitre, il s’agit d’un jeu multi asymétrique à 8 joueurs façon « Dead by Daylight » pour faire le parallèle avec une des références du genre. Sauf que dans Dragon Ball Breakers, on ne retrouve pas des tueurs en séries, mais des vilains issus de l’univers Dragon Ball ! Ainsi 7 joueurs incarnent des personnages humains totalement dépourvus de pouvoirs opposés à un grand méchant. Pour la bêta, seuls Freezer et Cell étaient jouables, mais on imagine que Boo rejoindra le casting et peut-être d’autres personnages tirés de Dragon Ball Super (On pense par exemple à Moro et ses multiples transformations).
Lors de notre session, nous n’avons malheureusement pas pu incarner un vilain (snif), mais nous essayerons quand même de vous expliquer les objectifs et les subtilités proposées par cette classe.
Attention tout de même, notre retour est basé sur une version bêta, il n’est donc pas impossible que certaines choses soient corrigées d’ici la sortie de la version Gold !
Après, une cinématique d’introduction mettant en avant Cell (et que vous avez sans doute déjà eu l’occasion de voir dans les différents trailers), notre aventure démarre en vue subjective, notre héros /héroïne, à moitié sonné(e), ouvre les yeux pour se retrouver face à Trunks version Patrouille du temps (aussi appelé Trunks Xeno). Le même que l’on peut retrouver dans Dragon Ball Xenoverse ou encore dans la série Super Dragon Ball Heroes.
Ka Me Ha Me Ouille
Nous sommes alors invités à personnaliser notre avatar, choisir son sexe (Homme ou Femme) et à modifier certains aspects de son apparence (coupe de cheveux, couleur de peau, taille des oreilles, etc…) Via une interface qui n’est pas sans rappeler celle de Dragon Ball Xenoverse 2 (normal, c’est le même développeur). La principale différence étant que notre personnage sera forcément un humain !
Nous suivons ensuite Trunks dans un prologue faisant office de tutoriel pour le jeu, vous apprenez ainsi à vous déplacer, à sauter et à esquiver… Trunks vous explique ensuite qu’il faut collecter les clés de puissance cachées dans des caisses pour recharger la machine temporelle et ainsi fermer la brèche temporelle. En guise de Bonus, le fils de Végéta nous offre même un petit pistolet pour nous « défendre » (et faire exploser des caisses en bois à distance). Mais soyons honnêtes, ce pistolet ne servira pas à grand-chose face à un Cell ou un Freezer ! Une fois le prologue et les bases du jeu acquis, une pirouette scénaristique nous emporte avec deux autres humains dans le nid du temps dont vous reconnaîtrez d’ailleurs le Shenron dans les cieux.
On a parlé de pirouette scénaristique, eh bien oui, figurez-vous que le jeu semble proposer un semblant d’histoire pour « justifier » ces troubles temporels et très certainement proposer un semblant d’expérience solo… Cela dit, on en sait très peu sur l’histoire, notre personnage étant juste qualifier de « poissard » et qu’il est préférable de rester dans le nid du temps pour éviter d’être happé dans une autre distorsion temporelle !
Ça tombe bien, le nid du temps fait office de Hub pour le jeu et permettra aux joueurs qui le souhaitent d’acheter des nouvelles tenues, de modifier l’apparence de son personnage ou encore de gagner des nouvelles compétences (temporaires). Visiblement, ces objets peuvent s’acheter via de l’argent gagné dans le jeu (mais il n’est pas à exclure qu’un système de paiement in-game avec votre argent gagné en travaillant fassent son apparition).
La mécanique de Kaïo !
Nous nous sommes ensuite essayés au mode combat-en-ligne, nous avions le choix entre deux arènes « Rivière Alpine » et « Côte Verte »… Dans les faits, nous n’avons pas trouvé d’énormes différences entre les deux. En effet, les arènes sont divisées en 5 secteurs (A,B,C,D,E) et chacun reprend un thème propre à l’univers de Dragon Ball (on retrouver ainsi une zone montagneuse avec le vaisseau de Freezer, une ville, une zone de pâturage dans la montagne, etc..) Les habitués de Dragon Ball évolueront en terrain connu.
Au niveau des mécaniques de jeu, il faut 8 joueurs pour lancer une partie. 7 joueront les « Survivants » et le 8ème aura le rôle du « Breaker » (le méchant donc). Pour remporter la partie, les survivants devront récupérer des clés de puissance pour corriger l’anomalie temporelle, quant au Breaker, il devra tout simplement annihiler les survivants ou les différents secteurs pour empêcher la récolte des clés et détruire les machines temporelles.
Chaque secteur dispose d’une clé de puissance qu’il faut trouver. Une fois que vous (ou un autre joueur) trouvez une clé de puissance, il faudra se rendre à endroit spécifique de la zone pour insérer la clé et l’activer. Celle-ci se matérialise par une espèce de pylône d’énergie dans le ciel. Sachez que si un joueur trouve une clé de puissance, celle-ci est valide pour l’ensemble des joueurs de la zone, vous pouvez alors vous retrouver dans sa zone d’activation et profiter d’être à plusieurs pour accélérer son activation ! La coopération est donc de mise pour tenter de remporter la partie face Breaker. Attention toutefois, car celui-ci peut anéantir un secteur entier avec une attaque surpuissante et dans ce cas, l’activation de la machine temporelle pour s’enfuir prendra plus de temps, faute d’un nombre de clés suffisant. Pour lutter contre les Breakers, les survivants peuvent compter sur des « Transphères », celle-ci contiennent l’âme d’un guerrier ayant existé dans le monde de Dragon Ball et permet durant un (très) court instant, d’hériter de ses pouvoirs, afin de ralentir un peu le Breaker…
La rage du Super Guerrier
Bon on ne va pas se mentir, nous avons ressenti un certain déséquilibre face au Breaker ! Même si nous avons gagné quelques parties en tant que survivant, à partir du moment où un Breaker se retrouver face à nous, il n’y a quasi aucune chance de lui échapper, ils sont beaucoup trop puissants ! Cela est évidemment cohérent par rapport au niveau de puissance humain, face à un Perfect Cell ou un Freezer dans sa première forme… Mais il faut avouer que cela s’avère assez frustrant… et même si certains objets, outre les transphères, permettent d’utiliser les compétences des guerriers Z (les gants de Végéta permettent de lancer un Garric Cannon), leur utilisation face à un Breaker est loin d’être aisée ! En effet, il n’y a pas de système de lock et souvent on gaspille des techniques, parce que l’on a loupé notre cible d’un chouia… C’est encore plus frustrant quand on se transforme en utilisant l’âme d’un guerrier, car la transformation est limitée dans le temps et souvent on reprend notre forme initiale à peine le vilain Breaker trouvé (autant dire que celui-ci nous fait regretter de l’avoir rencontré).
Un mot maintenant sur la technique, même en gardant à l’esprit que c’est une bêta… Graphiquement, ce n’est pas la panacée… Alors certes, le jeu est très fluide, mais vu le niveau de détail des textures, le contraire eut été étonnant ! Sur la version que nous avons testée, il n’y a aucune ombre (même pas une tâche noire sous notre personnage), donnant l’impression que celui-ci flotte un peu dans les airs… Ce sentiment se retrouve également dans les déplacements et les animations (limitées et très rigides) des personnages… Idem quand on saute, notre avatar donne l’impression de flotter légèrement dans les airs… Honnêtement, on est bien loin de la technique d’un Kakarot et c’est dommage ! Certains passages peuvent se jouer en vue subjective, par exemple lorsque l’on active le Dragon Radar (pour trouver des Dragon Balls ou des clés), mais on se croirait alors dans une espèce de mode debug… en effet notre personnage donne l’impression de flotter dans les airs en avançant (on penserait même qu’il est capable de traverser les murs). Les effets d’explosions sont également ratés, tout comme les caisses qui explosent…
D’un point de vue sonore, c’est le strict minimum également, même si les personnages sont doublés, les effets sonores et les musiques sont loin d’être inoubliables et ne reprennent même pas celles de la série (mais on a l’habitude avec les jeux Dragon Ball). Au final, on a du mal à croire qu’on est face à un jeu « récent ».
En conclusion, cette bêta de Dragon Ball Breakers ne nous a pas spécialement convaincu… l’idée de base aurait pu être intéressante, mais techniquement, ce n’est vraiment pas ça… Pour un jeu annoncé à 30 euros, on n’est clairement pas prêt à franchir le cap… Peut-être qu’une version gratuite serait plus « abordable », moyennant quand même des grosses améliorations techniques !