LEGO.
Comment commencer ce test avec plus d’amour encore qu’avec ce « simple » petit mot de seulement 4 lettres ? Peut être faites-vous partie de toute cette ribambelle d’heureux bambins qui ont grandi avec de petites briques pleines de couleurs dans leurs mains encore malhabiles. Peut être faites-vous plutôt partie de ceux qui n’en ont jamais eu (et n’en voulaient pas ? La concurrence Playmobil n’a pas à rougir de son attrait indéniable)… Qu’importe la catégorie dans laquelle vous pouvez vous ranger, nul doute que vous n’êtes pas sans connaître la célèbre marque aux deux syllabes. Véritable entité emblématique, savoureuse madeleine de Proust, énième jouet à la mode, LEGO est aujourd’hui mondialement connu et revient une nouvelle fois sur le devant de la scène avec un univers endiablé : mettez les gaz, et affrontez tous les meilleurs pilotes du monde (et surtout de l’univers LEGO !) à bord d’un bolide que vous aurez vous-même construit avec des dizaines de briquettes… comme à l’époque sur le tapis du salon (attention à ne pas marcher dessus……….!).
Développé par Visual Concepts et édité par 2K Games, LEGO 2K Drive est un titre attendu et convoité par bon nombre de joueurs, adeptes de la construction « réelle », soucieux de retrouver les souvenirs d’enfance pour certains, ou simples curieux du jour. Admettons-le… Nous attendions nous aussi le titre ! Dès son ouverture, un clin d’œil à un tout autre jeu a titillé notre esprit : ce drapeau de course bleu qui se dandine avec volupté n’est pas sans rappeler les menus présents dans le non moins célèbre Crash Team Racing (désormais disponible sur Nintendo Switch, notre test ici). Clin d’œil volontaire ou pas, nous sommes indéniablement dans les souvenirs d’enfance…
Le menu principal est davantage porté par son univers LEGO. Le joueur y retrouve sans grande surprise les principaux supports de jeu pour un titre de karts avec notamment la possibilité de se lancer dans un mode histoire, le multi (en local ou en ligne) sans oublier le garage qui ne manque pas d’être doté d’une certaine singularité, LEGO oblige. Nous y reviendrons en détails bien entendu… Mais pour commencer, le plus sage est assurément de s’attarder sur le monde histoire, afin de faire nos premiers tours de pistes et prendre en main le titre sans plus tarder.
Tout n’est que briques
Le « trophée céleste » est l’objectif de tous les meilleurs pilotes… Donc ce trophée est votre objectif ! Simple prétexte de jeu, la mise en scène de l’histoire est plutôt agréable par la présence de quelques acolytes qui se meuvent tels des présentateurs d’un journal TV populaire. Bien entendu, il va de soi que vous allez tenter votre chance pour remporter le prestigieux trophée… Mais avant d’espérer vous trémousser devant les objectifs avec ce dernier, il convient de devenir le plus rapide et le plus aguerri de tous les pilotes… Et pour cela, un premier tutoriel s’impose. C’est ici que les bases de la course s’apprennent, et nous vous recommandons vivement de débuter votre partie ainsi afin de parfaitement comprendre tous les rouages du jeu qui, sans être complexes, seront assurément rapidement plus vite assimilés avec un apprentissage progressif. Aussi, le joueur est rapidement amené à choisir son petit protagoniste, parmi un choix pré-établi. Nous aurions apprécié pouvoir personnaliser davantage notre pilote, et cela dans les moindres détails…
Les premiers défis permettent dès lors d’atteindre les premières accélérations, les dérapages, mais aussi les sauts et les virages serrés. La prise en main n’est guère fastidieuse, mais l’accessibilité du titre s’avère être légèrement plus délicate que le mastodonte Mario Kart. Aucune aide à la conduite n’est disponible pour les plus jeunes. L’accélération se fait par l’intermédiaire de la gâchette ZR quand le freinage est lui assuré par ZL. Les dérapages sont particulièrement présents, en ajustant convenablement sa vitesse et le frein, tout en baladant le kart d’un côté ou de l’autre. Certaines épingles peuvent, quant à elles, nécessiter un virage plus serré, Y sera alors nettement plus adapté. Le saut, lui, est possible grâce à X. L’accélération est assez sensible, mais nettement plus présente encore par l’intermédiaire d’un turbo accessible assez facilement (et fréquemment !) grâce à une jauge qui se remplit au fil des dérapages mais aussi des destructions causées sur la piste… Les briques n’ont qu’à bien se tenir, vous voilà ! Afin de pimenter la course, de nombreux pièges sont à la disposition du joueur par l’intermédiaire d’objets mystères à récolter sur la piste. Rien de bien original de ce côté-là : des missiles, des boucliers, des toiles d’araignées… Les habitués du genre retrouveront rapidement leurs marques, les autres les prendront tout aussi rapidement.
L’immersion dans l’aventure, comme scandée sur la fiche technique du titre, n’est guère un amoncellement de circuits les uns à la suite des autres. Tel un petit clin d’œil qui se réitère, il s’agit en effet cette fois-ci de parcourir différentes contrées pour atteindre différents points d’intérêt. Le joueur peut dès lors avoir l’impression d’un semblant de monde ouvert, bien que les différentes zones ne se déverrouillent que progressivement. En revanche, quelques surprises sont dispersées sur tout le territoire et invitent les pilotes à fouiner les recoins de la carte. Une carte accessible via le bouton -, afin de pouvoir, notamment, visualiser les différents points d’intérêt du territoire et y placer un repère. Les voyages rapides sont aussi possibles, mais pour cela, il convient dans un premier temps de se rendre dans un garage : le voyage s’effectue en effet de garage en garage, obligeant dès lors le joueur à trouver tous les garages des différentes zones pour se déplacer plus rapidement et plus facilement aux quatre coins de la carte..
Rapidement, un détail surprend : le bolide change instantanément en fonction de l’environnement parcouru. Ainsi, votre kart se fait amphibie et devient bateau tandis que vous roulez à vive allure sur l’eau. La transformation est rapide et assez fluide, tel un tourbillon de briques qui se brisent aussi vite qu’elles ne reprennent forme.
Une fois les commandes acquises, il serait peut-être temps de se lancer dans une première et véritable course. Tous sur la ligne de départ, mettez-y du cœur… : point de pénalité si vous maintenez l’accélérateur avec votre pied au plancher : mettez les gaz, faites-vous plaisir ! Une fois dans le cœur de la course, il va clairement falloir jouer des coudes, y compris lors des premières courses. Sans pour autant être particulièrement difficiles, les différents circuits demandent une certaine concentration et un usage presque abusif des turbos en sus des différents pièges. Tout explose de partout : rappelons-le, la destruction est récompensée ! N’ayez donc crainte de faire du hors piste… Les environnements sont variés et, à nouveau, le switch de bolides, très présent, se fait sans le moindre ralentissement. Enfin, la course met en avant les informations traditionnelles pour aiguiller le joueur : une légère visibilité du circuit, sa position par rapport aux concurrents, mais aussi le nombre de tours, et bien entendu le piège disponible sans oublier la jauge du turbo.
La victoire est au bout du chemin… Et donne lieu à quelques récompenses. Le gain d’expérience est présent, et symbolisé par des batteries qui viennent se cumuler dans la barre d’expérience afin de franchir les niveaux un à un. L’argent, lui, est représenté par des billets, nommés bricflouzes (nous restons toujours dans le thème !). Grâce à cette monnaie, le joueur est libre de faire de nombreux achats dans la boutique du titre. Enfin, la victoire permet aussi d’obtenir des drapeaux blancs : indispensables pour atteindre le Graal via des arènes plus complexes encore. Et ce n’est pas tout… ! Des atouts pour votre véhicule, mais aussi des autocollants… Vous allez avoir une sacrée besace après avoir passé plusieurs heures sur le titre et (nous vous le souhaitons !) cumulé un certain nombre de victoires !
La carte du monde compte assurément quelques circuits, mais bien d’autres activités pour distraire le joueur. Ainsi, de nombreuses quêtes et défis sont disséminés sur le territoire, mais aussi des épreuves sur le pouce et bien d’autres petites surprises à découvrir. Si elles peuvent sembler accessoires de prime abord pour un jeu de courses, voir carrément anecdotiques, ces activités s’avèrent pourtant nécessaires pour poursuivre l’aventure. En effet, certaines courses ne peuvent se déverrouiller qu’après avoir atteint certains objectifs. Ainsi, si vous n’avez pas acquis un certain niveau, il ne sera guère possible de lancer la course suivante dans le mode histoire. Un aspect qui séduira les amateurs de quêtes annexes, un bémol qui nous pourrait bien agacer tous ceux qu’ils veulent avant tout faire des courses ! Néanmoins, sachez que ces activités s’avèrent particulièrement variées… Fouinez, vous ferez assurément de belles rencontres !
Le mode histoire se distingue ainsi par ses nombreuses découvertes progressives à débloquer au sein des quelques mondes disponibles. Le joueur est dès lors invité à parcourir les territoires afin d’en découvrir toutes les surprises, qui se dévoilent lors de son passage mais aussi à l’acquisition de nouveaux niveaux. L’implication des personnages est importante et donne une certaine identité au titre qui séduira les amoureux de la licence.
L’heure de la brique a sonné !
Pour celles et ceux qui souhaiteraient faire abstraction des défis et autres missions du mode histoire, ou simplement s’amuser sur des courses quelques minutes sans parcourir les différents territoires, un retour sur le menu principal permet de lancer rapidement les différents types de jeu disponibles. En effet, le joueur est dès lors libre de choisir l’activité de son choix. En revanche, si le gain de bricflouzes est toujours de la partie (notamment lorsque vous dégommez votre adversaire), l’expérience reste en retrait : il n’est en effet guère possible de monter en niveau en passant par ce mode de jeu. La liberté du mode histoire nous semble nettement moins ouverte d’un coup… Le joueur reste plus ou moins tenu par la main pour mener sa partie dans un ordre précis. Bien qu’il soit parfaitement possible de recommencer encore et encore une même course dans l’histoire… Ce qui n’est pas l’idéal niveau fun, admettons-le.
De nombreuses activités sont disponibles, et nous ne pouvons que féliciter les développeurs d’une telle richesse. Chacune d’entre elle dispose de ses propres règles et permettent de prendre part à des parties parfois particulièrement mouvementées, surtout en multi… LEGO 2K Drive laisse en effet une part honorable et respectable au multijoueur.
Une brique pour toi, une brique pour moi !
Pour toutes celles et ceux qui seraient passés à côté de l’info, commençons rapidement par le sujet qui fâche : la compatibilité des Joy Con. En effet, s’il est coutume de se contenter d’une seule paire afin de convier un ami à rejoindre la partie, il faut disposer de davantage de matériels ici pour jouir du multijoueur en local : il est tout simplement impossible de jouer à deux avec une unique paire de Joy Con. Le joueur requiert en effet une paire à lui seul… Vous êtes prévenus ! Plusieurs paires de Joy Con, ou bien une manette pro, cela fonctionne aussi très bien. Demandez à vos amis de venir avec leurs Joy Con lors d’une soirée jeux vidéo pour ne pas vous retrouver penaud face à la console… !
Bien. Ceci étant dit (et fort regrettable tout de même), nous pouvons désormais rentrer dans le vif du sujet, à savoir le jeu en multi. Ce dernier se décompose en plusieurs salves disponibles, à savoir les classiques championnats avec leurs circuits qui s’enchaînent, les courses contre des joueurs du monde entier (disponibles aussi en solo, nous y reviendrons), mais aussi l’implication directe dans le mode histoire. Le compatriote de canapé devient alors une petite aide pour fracasser toujours plus de briques. Les arènes et leur destruction massive d’ennemis deviennent assez jouissives en duo…!
Intéressons-nous désormais à ce qu’il se trame en dehors de nos murs, à savoir le mode online. Deux composantes cette fois-ci : le tournoi de la coupe et les courses. Dans les deux situations, la classe (et de fait la difficulté associée…) peut être sélectionnée afin de ne pas se retrouver en décalage contre des joueurs d’un niveau trop élevé. Le mode « Course » donne lieu à une juxtaposition de cavalcades, avec un rythme toujours plus soutenue en ligne. Les joueurs se montrent plus féroces lorsqu’ils sont faits de chair et d’os… ! A la fin de chaque course, les résultats mettent en valeur les compétences de chacun grâce aux temps respectifs, ainsi que vos petits gains.
Le tournoi de la coupe, quant à lui, permet de cumuler de nombreux points (d’autant plus que vous êtes victorieux, forcément !) au fil de 4 courses à la suite. Cette fois-ci, aucune bricflouze à la clef au gré des courses, la combativité vous permettra de remporter la victoire et dans le fond, c’est déjà pas si mal ! Nous regrettons tout de même un certain manque de récompenses face aux efforts déployés pour terminer victorieux du tournoi…
Soulignons que nous avons noté une certaine lourdeur dans les manipulations en ligne… Notre connexion est normalement parfaitement stable. Néanmoins, soucieux de respecter quelques potentielles défaillances techniques, nous n’en tiendrons pas rigueur dans ce test. En revanche, la population de joueurs en ligne ne nous a pas semblé bien grande…
Rappelons que ces sessions en ligne peuvent aussi être réalisées entre joueurs sur un même canapé, décuplant incontestablement la frénésie de l’instant (et il est plus facile de critiquer un joueur inconnu que le grand frère à côté de soi !).
T’as pas 100 briques ?
Impossible de passer outre l’aspect créatif avec une marque aussi forte que LEGO, où la construction n’a dès lors de limite que l’imagination du joueur. Fort heureusement, cet aspect est aussi travaillé dans LEGO 2K Drive et plus particulièrement par l’intermédiaire d’un garage bien pensé. Ce dernier permet en effet de construire à loisir. Deux cas de figure : soit vous êtes particulièrement amoureux de la briquette et assez ambitieux (patient !), libre à vous dans ce cas de construire votre véhicule dans son intégralité. Soit vous êtes un peu moins téméraire à ce niveau-là et vous contenterez de quelques modifications sur des petites voitures déjà construites.
Dans tous les cas, le nombre de pièces de LEGO disponibles est conséquent ! Ces dernières sont de toutes formes, mais aussi de toutes les couleurs avec des déclinaisons importantes. Nous sommes en revanche restés sur notre faim concernant la personnalisation des pilotes… Peut-être l’objet d’une prochaine mise à jour ?
Le joueur ne manquera pas de briques LEGO à sa disposition. En revanche, nous ne sommes malheureusement pas parvenus à prendre autant de plaisir dans la construction qu’il est possible d’en avoir avec de véritables briques. La réalisation reste pourtant assez bonne mais rien ne vaut le tactile… Un tactile qui est, par ailleurs, totalement absent du jeu.
Non loin du garage se trouve un drôle de petit personnage, véritable grippe-sous, qui vous propose dans sa boutique toutes sortes de choses, à un prix assez exorbitant : véhicules, pilotes, mais aussi agréments, ou encore autocollants et même des klaxons… Les lieux ressemblent à une véritable caverne d’Ali Baba ! Les prix pratiqués sont en revanche assez effrayants ! Il est donc nécessaire de faire des choix et de ne pas dépenser ses bricflouzes à tort et à travers…
Puisque nous parlons argent… Sautons à pieds joints sur un nouveau sujet piquant : le centre d’échange va faire bondir les réfractaires du pay to win (fonctionne aussi avec le pay to build !). Si les bricflouzes sont la monnaie d’échange du titre, des jetons sont aussi disponibles… Ces derniers peuvent être échangés contre des bricflouzes. Vous nous voyez arriver là… ? Oui, les jetons sont payants ! Comptez 30 euros pour 3600 jetons. Tout en sachant que 500 jetons vous donnent 10 000 bricflouzes. Chacun est libre dès lors de dépenser son argent comme il le souhaite…
Ça casse pas des briques…
A l’ouverture du titre, nous avons aussitôt été surpris par un désagrément notable et prédominant sur l’ensemble du titre, aussi bien en mode dock qu’en portable : les graphismes manquent de clarté avec un effet d’aliasing particulièrement présent aussi bien en portable qu’en mode dock. Les textures manquent de finesse, certaines actions brillent mystérieusement… Et vous allez parfois avoir un morceau de carlingue qui traverse le décor. Et franchement, ce n’est pas joli… A deux en écran splitté, c’est encore pire !
Pourtant, le fond des graphismes est plutôt correct, avec un univers très enfantin et des mondes empreints d’une certaine personnalité chacun. Les décors y sont en effet assez variés avec des petites villes parfaitement charmantes, et une population active assez rigolote. Par ailleurs, la possibilité de détruire tout et n’importe quoi (voire d’y être franchement incité !) est assez jouissive et donne lieu à quelques scènes cocasses auprès des petits personnages. Le titre pousse l’interactivité au point de mettre en place des quêtes au sein desquelles il vous faudra même partir à la recherche d’un petit personnage !
L’univers de LEGO est, de fait, assez respecté, avec des touches d’humour fréquentes, dans un vocabulaire courant. Les musiques, les bruitages, tout s’intègre sans surcharger le joueur. Le garage et la construction sont enveloppés par une musique assez calme tandis que les courses sont, elles, parsemées de quelques interjections qui rappellent ce qu’il est possible de trouver au sein d’autres titres du même genre. En revanche, contrairement à d’autres jeux qui font appel régulièrement à des personnages connus, nous restons forcément un peu plus en retrait au cœur de LEGO 2K Drive, bien que les développeurs aient pris grand soin à nommer leurs protagonistes par quelques noms rigolos (mention spécial à Axel Hère, notre préféré !).
Enfin, les temps de chargement sont assez fréquents dans le titre et cassent quelque peu le rythme du jeu…
Lego 2K Drive est disponible sur l’eShop de la Nintendo Switch au prix de 60 euros environ. Une version boite est disponible auprès des revendeurs habituels.
Le saviez-vous ?
Entre 1979 et 1981, l’entreprise LEGO a chaudement récompensé ses plus anciens employés en distribuant des briques d’or. Chacune de ces briques est aujourd’hui estimée à… 15 000 dollars !
Conclusion
Tant d'attente autour du titre LEGO 2K Drive ! Ce dernier parvient à garder la tête haute grâce à un jeu au contenu varié et globalement agréable, avec des courses, mais aussi de nombreux défis et quêtes à découvrir, sans oublier d'autres activités plus insolites. Plusieurs modes de jeu sont disponibles, avec un mode histoire passablement ouvert, mais aussi un accès rapide aux courses et autres activités, le tout en solo ou en multi. S'il est possible de jouer à deux sur le canapé, il est en revanche indispensable d'avoir une manette pro, ou bien une seconde paire de Joy Con, pour jouir du multi en local et partir ensemble au cœur de l'univers LEGO. Un univers fidèle à la licence qui ravira les amoureux de la brique qui pourront même construire de nombreux véhicules au gré de leur imagination. Malheureusement, quelques défauts sont à souligner, notamment sur les graphismes qui se chargent d'un aliasing omniprésent, ainsi que de nombreux temps de chargement qui freinent le rythme déjanté du jeu.
LES PLUS
- L'univers de LEGO parfaitement respecté, avec des notes d'humour et beaucoup de couleurs.
- Une bonne jouabilité générale, même s'il faudra probablement un temps de prise en main plus conséquent pour les joueurs les plus novices.
- De nombreuses quêtes, activités et défis à déverrouiller... et à découvrir !
- Le garage permet de construire toutes sortes de véhicules, avec une multitude de pièces et de nombreuses couleurs !
- Un multi disponible sur tous les modes de jeu...
LES MOINS
- … mais il est impossible de jouer à deux en local avec une seule paire de Joy Con ! L'usage d'une seconde paire ou bien d'une manette pro est indispensable.
- Aliasing bonjour ! Brillance, flou... ah là là, ce n'est pas joli joli tout ça !
- Quelques petits manquements dans la traduction.
- Des temps de chargement qui ont tendance à traîner en longueur...
- La monnaie du titre n'est pas difficile en soit à obtenir... Mais les achats sont assez onéreux obligeant le joueur à faire des choix... Ou bien à repasser à la caisse !!