Parmi les développeurs et les licences qui ont profité de la révolution de la Nintendo DS il y a presque 20 ans, citons Atlus et la licence de RPG Etrian Odyssey. Une licence connue pour son classicisme, son exigence et sa difficulté assumées. La licence a su se construire une communauté de fans lui permettant de poursuivre et de finir sur un troisième opus sur Nintendo DS puis de continuer avec bien plus d’opus sur Nintendo 3DS. Après un ultime opus festival en 2018 en fin de vie de la dernière portable de Nintendo, Atlus lance un teasing sur la poursuite de la saga avant de garder le silence radio encore aujourd’hui. Ceci étant dit, 2023 sera au moins l’année d’un petit en-cas en attendant plus avec l’arrivée de Etrian Odyssey Origins Collection. Une compilation HD des trois premiers jeux de la série dans leur version classique, malgré l’existence des remakes du 1 et du 2 sur Nintendo 3DS. Une collection à prendre en pack ou au jeu. Ici, nous allons nous attarder sur Etrian Odyssey III HD sur Nintendo Switch et énoncer ce qui vous attend.
Un remaster HD en FR!
Après avoir multiplié les projets Etrian Odyssey sur Nintendo 3DS et les avoir amenés en occident uniquement en anglais, Atlus gère le budget pour la licence Etrian Odyssey différemment sur Nintendo Switch. Plutôt que de poursuivre avec de nouveaux opus ou d’aller sur la voie du remake ou du spin-off, le développeur choisit de commencer tranquillement sur la voie de la collection et du remaster HD. Certainement pour économiser des ressources et du temps. Toutefois, la surprise reste de taille puisque malgré cet effort minime, pour la première fois depuis le premier jeu de la série sur Nintendo DS en 2007, cette collection des trois premiers jeux propose tous ses titres en FR incluant ainsi Etrian Odyssey III HD. Une très bonne nouvelle pour les amateurs FR qui vont pouvoir pleinement profiter du jeu.
A l’origine sur DS, le nom complet du jeu était Etrian Odyssey III: The Drowned City. Ce troisième opus explore à nouveau le mythe classique du RPG de l’arbre Yggdrasil surplombant le monde. Au pied de l’arbre, un gigantesque labyrinthe attirant nombre d’aventuriers en quête de gloire et de fortune. Dans cette nouvelle aventure, la cité balnéaire d’Armoroad se situe à l’entrée du labyrinthe. Elle abrite une civilisation avancée et prospère. La légende raconte que suite à un “Grand désastre”, un grand séisme a emporté le cœur de la ville qui s’est retrouvé plongé dans les océans en même temps que sa technologie très avancée. Les aventuriers participent ainsi activement aux recherches entourant ce “Grand désastre”, les trésors emportés par la catastrophe et la vérité sur tout ça.
Le récit et l’écriture du scénario sont assez minimalistes pour simplement vous entraîner dans les entrailles du labyrinthe et vous inviter à percer les mystères de la cité par vous-même. Un peu à la manière de ses prédécesseurs avec légèrement plus de personnages clés importants et de rebondissements pour vous motiver à relever le défi. De plus, pour justifier un lore et un développement légèrement plus denses, Etrian Odyssey III tente pour la première et seule fois de la série de proposer des fins multiples dépendamment de certains choix durant votre aventure. Il n’appartient qu’à vous de vous préparer à la cinquantaine d’heures de jeu qui vous attend sur une voie de scénario puis de déterminer si le jeu ne vous aura pas éreinté pour entamer les autres routes afin d’obtenir potentiellement la vraie fin du jeu.
La vérité c’est que beaucoup sortiront déjà très épuisés par l’expérience exigeante de la saga sur une seule run. Notamment en jouant en difficulté normale ou plus élevée. Atlus pense tout de même aux nouveaux en proposant une difficulté “facile” contrairement aux jeux originaux pour permettre aux non-initiés d’avoir une expérience à leur mesure puis éventuellement de la rehausser n’importe quand via le menu. Puis il faut souligner que si ce troisième opus tentait d’avoir un récit plus présent que les précédents jeux, il reste relativement basique et il ne faut vraiment pas avoir une grande exigence sur ce plan pour apprécier Etrian Odyssey III. A ses débuts, le charme de la série se situe sur le côté exigeant de l’expérience RPG en comparaison aux expériences globalement plus accessibles dans le genre sur DS puis elle se situe sur l’utilisation du tactile et le charme de la cartographie.
Bien se préparer pour cette expérience
Justement, revenons plus en détail sur le gameplay de la licence Etrian Odyssey. Encore une fois, dans le monde du RPG sur Nintendo DS, la différence Etrian Odyssey c’est de proposer une expérience classique, exigeante accompagnée d’une utilisation assez unique de l’écran tactile. Une utilisation qui a grandement permis au genre du Dungeon Crawl de renaître au Japon. Ce genre est une catégorie du RPG dans laquelle nous évoluons à la première personne dans un donjon labyrinthique rempli de créatures hostiles, de puzzles, de trésors et de pièges. C’est sur la base de percer les mystères d’un immense labyrinthe au pied de l’arbre Yggdrasil que les jeux Etrian Odyssey nous amène à mener un groupe d’aventuriers au cœur de ses complexes.
Comme dans ses prédécesseurs, nous commençons par arriver à la guilde de la ville servant de HUB à notre aventure. Dans Etrian Odyssey III nous arrivons à Armoroad et nous formons notre groupe d’aventuriers au sein de la guilde de la cité. Nous pouvons créer de nombreux personnages mais gardons en tête que notre groupe ne pourra contenir que 5 personnages. Nous choisissons leur genre, leurs noms et leurs classes. Nous avons le choix parmi une douzaine de classes disponibles incluant 2 classes à débloquer en avançant dans le jeu. Des classes totalement inédites par rapport aux premiers opus bien que certaines fassent grandement échos à des classes connues. Puis en amateur de RPG, nous pouvons affirmer que ce sont finalement des classes assez classiques du genre avec quelques variations.
En restant sur les classes, autre subtilité inédite pour Etrian Odyssey III, l’arrivée des sous-classes en avançant dans le jeu. Nous pouvons ainsi définir une autre classe en plus de la classe principale définie lors de la création de personnage et ça pour chacun des membres de notre groupe. Chaque classe possède des spécialités, des types d’armes ou d’armures qui lui conviennent, puis surtout un arbre à compétences avec des techniques qui lui sont propres. Chaque montée de niveau nous apporte 1 point de compétences à placer sur l’arbre à compétences et améliore notre personnage en obtenant de nouvelles techniques passives ou actives. Il est également possible d’améliorer une technique sur 10 paliers en utilisant ces mêmes points de compétences.
Autre subtilité, il y a une nouvelle catégorie de compétence appelée “Compétence commune”. Des compétences identiques pour chaque personnage indépendamment de leur classe. Notons que parmi ces compétences, nous avons les fameux passifs “miner”, “coupe” et “extraction”. Des passifs utiles pour dénicher des ressources parfois rares lors de vos explorations dans les labyrinthes du jeu. Chaque joueur jouant différemment, à vous de voir leur pertinence dans la suite de l’exploration du jeu et dans votre manière d’aborder vos explorations. Revenons un peu à notre début d’explication du gameplay et à la formation du groupe. Une fois nos personnages créés, nous devons organiser une formation de combat et les positionner au front ou à l’arrière. Élément classique du RPG tour par tour, les ennemis sont plus susceptibles d’attaquer les personnages au front et de leur infliger de gros dégâts puis inversement pour les personnages situés à l’arrière.
Une fois notre groupe et notre formation déterminés, il est temps de faire le tour de la ville HUB d’Armoroad. Au début, nos ressources et notre argent sont très limités mais ce rituel autour de la ville devient obligatoire avant d’entamer une exploration. Tout d’abord soigner tout le monde à l’auberge en prenant le temps de sauvegarder puis faire le tour des boutiques afin de faire le plein d’objets de soin ou de soutien sans oublier de vendre nos ressources et d’acquérir de nouveaux équipements pour renforcer nos personnages. Etrian Odyssey III introduit également la possibilité de forger nos armes. Petit tour à la taverne ou au sénat pour récupérer des quêtes annexes ou des quêtes importantes voire simplement valider nos objectifs et obtenir nos récompenses. Puis, une fois les préparatifs terminés, il est temps de prendre la route vers le labyrinthe.
Avant cela, retour sur une autre nouveauté de Etrian Odyssey III qui tente de s’écarter du schéma de l’unique grand labyrinthe divisé en plusieurs étages et étapes. Une nouveauté en lien avec la thématique et la région plus maritime de ce troisième jeu. Étant une ville portuaire, Armoroad possède un port et nous pouvons nous y rendre pour prendre le large et explorer les mers autour de la cité. Une exploration assez différente d’un labyrinthe avec toujours de la cartographie mais surtout une exploration limitée par un nombre de tour déterminé par la qualité de vos provisions. Les biscuits du début nous permettent de naviguer sur 6 tours et cela ne nous permet de couvrir qu’une courte distance autour de la cité. En explorant les îles alentours, en les explorant et en résolvant des quêtes maritimes nous pouvons acquérir de nouvelles provisions pour aller encore plus loin. L’exploration des mers nous permet aussi d’acquérir plus de ressources, plus d’argent et de l’expérience. Une manière de facilement vous refaire sans entrer dans les labyrinthes plus hostiles. De plus, le port introduit du multijoueur en ligne sur quelques missions et des échanges d’objets.
La cartographie qui perd de son charme sur Nintendo Switch
Passons enfin au cœur du gameplay et à ce qui fait le charme de la formule Etrian Odyssey. Nous ne l’avions pas mentionné mais Etrian Odyssey est un Dungeon Crawler. Une fois entré dans le labyrinthe, nous progressons à la première personne sur un décor en 3D à la recherche d’un escalier nous permettant de nous enfoncer toujours plus profondément dans le complexe. Le labyrinthe est divisé en plusieurs étapes elles-mêmes divisées sur plusieurs étages. Chaque étape possède une thématique apportant de la variété visuelle, de la variété d’ambiance mais également des éléments changeant la progression pour l’empêcher d’être trop monotone. La première étape est une forêt dense devenant marécageuse en avançant et dont les étendues d’eau ralentissent fortement notre marche, éléments qui ont leur importance et nous allons y revenir.
Dans le genre, soit le jeu nous donne à un moment la carte du labyrinthe, soit celui-ci se dessine alors que nous progressons dedans, soit sur des productions plus anciennes c’est au joueur de prendre un morceau de papier et de dessiner la carte. Etrian Odyssey profite des spécificités de la Nintendo DS pour proposer aux joueurs de dessiner la carte du labyrinthe sur l’écran tactile. C’est à nous de prendre le stylet, dessiner les contours des couloirs, mettre les couleurs sur le terrain, indiquer l’emplacement des évènements spéciaux, indiquer les espaces de récupération de ressource, indiquer les coffres pris mais surtout ceux que nous n’avons pas pu ouvrir, indiquer les portes ouvertes ou fermées, indiquer les raccourcis pour faciliter notre circulation dans le labyrinthe. Bref, la cartographie dans la série joue un rôle majeur, c’est le cœur et le charme de son gameplay.
En effet, à côté l’expérience reste très classique d’un RPG avec des rencontres aléatoires, des combats au tour par tour avec différentes commandes d’action à saisir. Des techniques ou magies consommant des PT et une mécanique de limite qui sont des capacités spéciales pouvant changer l’issue d’un combat. Une fois les actions de votre groupe de personnages saisies il s’agit de regarder ce qui se passe et si votre tactique de combat paye. Etrian Odyssey III en difficulté normale propose des combats pas toujours évidents à mener contre des monstres de base et surtout contre les fameux F.O.E. (Field On Ennemies). Des ennemis surpuissants qui circulent dans les labyrinthes et qui sont visibles directement durant nos explorations. Si notre carte est bien dessinée, en approchant d’un FOE, celui-ci apparaît sur notre carte et nous pouvons étudier son pattern de déplacement pour l’éviter.
Les plus téméraires peuvent tenter la confrontation directe qui se soldera souvent par un échec les premières fois. Les FOE sont le genre d’ennemi dont la victoire n’est généralement pas une question de chance mais d’une bonne préparation de nos personnages, amener chacun d’entre eux à un bon niveau avec un bon équipement puis utiliser intelligemment les techniques et spécificités de chaque classe de personnage. Il vous appartient de vous obstiner à farm de l’EXP pour vaincre l’ennemi ou de choisir dans un premier temps de l’éviter, avancer dans le jeu puis d’y revenir plus tard. En plus des FOE, Etrian Odyssey rime également avec des boss très difficiles en fin d’étape qui nous amènent toujours à farm de l’EXP ou de l’équipement afin de poursuivre l’aventure. Du moins en difficulté normale ou supérieur, le mode “Histoire” réduit drastiquement cette difficulté pour que chacun puisse avancer dans le jeu.
Une expérience tout ce qu’il y a de plus classique dans le RPG avec de nombreux aller-retour entre les labyrinthes et la ville HUB, que ce soit pour avancer dans la quête principale ou résoudre les multiples quêtes annexes fedex disponibles. Malgré les quelques possibilités d’optimiser nos trajets en débloquant des raccourcis à travers les décors ou en plaçant des balises de déplacement automatique pour laisser le jeu déplacer votre groupe à travers les zones que nous avons cartographiées, il faut avouer que les aller-retours sont trop nombreux et ennuyeux. Les téléportations ne sont d’ailleurs disponibles que sur les premiers étages d’une étape. Les quêtes et la difficulté multiplient ainsi les aller-retours gonflant quelque part artificiellement la durée de vie du jeu ce qui peut décourager beaucoup de joueurs à poursuivre l’expérience, du moins en difficulté normale. En plus d’un scénario assez peu présent pour motiver la poursuite de la traversée.
Le level-design et la cartographie sont vraiment les éléments coeurs de l’expérience et qui déterminent si celle-ci est faite pour vous. Dessiner notre carte en direct sur l’écran tactile et annoter tous les détails que nous constatons en progressant dans les labyrinthes possèdent vraiment un charme unique. A l’époque de la DS, le concept était logique et très ergonomique avec de nombreuses icônes qui nous permettaient vraiment de cartographier confortablement et librement les différents étages des labyrinthes du jeu. Etrian Odyssey III HD et chacun des opus de cette collection HD, nous présente peut être une ébauche de ce que les équipes d’Atlus nous prépare pour le futur de la série en termes de gameplay et de cartographie. Et en tant que fan de cette formule, il va sans dire que nous sommes curieux et inquiets de la forme que cela puisse prendre sans le confort de l’écran tactile des consoles DS et 3DS.
Ainsi quelles sont les solutions que l’équipe de développement semble proposer à ce niveau à travers cette collection HD? Tout d’abord, une cartographie automatique avec une carte qui se dessine toute seule en avançant. Toutefois, la cartographie automatique ne concerne que les routes, il appartient toujours aux joueurs de placer les autres annotations sur sa carte. Comment cela se déroule? L’écran de jeu est totalement splité à la verticale avec une partie gauche montrant l’environnement et ce qui était donc l’écran supérieur de la DS et la partie droite de l’écran montrant la carte. Nous pouvons en temps réel et avec une combinaison de touches inconfortable sélectionner un crayon et utiliser le stick C pour dessiner.
L’inconfort se poursuit avec différentes combinaisons de touches pour accéder aux différentes icônes du jeu, aller sur un emplacement de la carte avec les sticks et placer des balises à l’aide d’une gâchette. La cartographie qui était un atout majeur de l’expérience Etrian Odyssey devient inconfortable et peu attirante sur Nintendo Switch. Elle est aussi très moche en termes d’interface avec ce split vertical dégueulasse de l’écran. Aussi inconfortable que cela soit, nous préférons appuyer sur X pour avoir un plein écran de notre vue à la première personne des environnements, jouer en cartographie automatique puis juste annoter quelques éléments importants sur la carte en prenant le coup de main à travers toutes les manipulations à faire pour juste placer un détail sur la carte. Nos cartes sont certainement moins détaillées que dans les jeux originaux mais mieux vaut ça que de tenter de s’habituer à l’ergonomie inexistante de la chose.
Nous parlons ici de l’expérience en mode TV. Toutefois, bien que pas toujours utilisé, il est de notoriété publique que la Nintendo Switch possède un écran tactile. Qu’en est-il de l’adaptation du jeu en mode portable? L’interface est toujours dégueulasse mais au moins le tactile permet de placer les icônes et de noter les choses bien plus confortablement qu’en mode TV. Le dessin est mieux, l’expérience est bien meilleure mais si la précision est importante à vos yeux alors nous ne pouvons que conseiller l’utilisation d’un stylet. Nos gros doigts ne permettant pas nécessairement des tracés aux endroits exacts que nous souhaitions. Ceci étant dit, la réponse reste que l’expérience est bien plus agréable en portable qu’en TV malgré une interface définitivement dégueulasse et ne permet ainsi pas une expérience aussi optimale que sur DS même en portable. Et ce n’est pas le rendu HD des environnements 3D et les sublimes illustrations des environnements du jeu qui nous feront oublier cette interface infâme.
La réalisation reste très similaire à 90% des “Remaster HD” avec un travail d’adaptation de résolution et de gain de finesse sans forcément décrocher la rétine. Nous reconnaissons globalement le rendu daté de la Nintendo DS. Puis il faut avouer que de base, la série Etrian Odyssey ne prétend pas jouer sur le plan technique et propose une réalisation qui n’a jamais vraiment bluffé. Nous pouvons tout juste mentionner le travail des environnements changeant subtilement dans les détails à chaque étage. Un bon équilibre entre une volonté propre de proposer sur chaque étape des environnements à la fois identiques et différents. Identiques pour participer à perdre visuellement les joueurs comme dans un labyrinthe mais différents pour apporter un peu de variété au-delà de la différence du tracé de la carte à chaque étage. Puis il y a la différence de thématique à chaque étape pour bien marquer notre progression dans le jeu.
Le remaster permet au jeu de paraître plus joli et fluide sur nos écrans actuels mais encore une fois l’interface reste hideuse à voir. Au niveau sonore de bonnes musiques d’ambiance et de combat, parfois épiques pour accompagner certains combats et d’autres reposantes pour nous aider à décompresser dans cette expérience intense. Des thèmes assez anecdotiques aussi mais la perfection est rare. Dommage aussi que nous n’ayons que les sons originaux et que le studio n’ait pas profité de l’occasion pour proposer un arrangement de l’OST puis donner le choix entre nouvelle OST et originale. Le budget ne permettait certainement pas ça et si le budget ne permettait déjà pas ça, nous comprenons également le fait qu’il n’y ait aucun doublage du jeu. Doublage qui aurait pu donner plus de vie à tout ça et permettre de donner un côté moderne et justifier un peu plus le tarif de cette ou ces expériences dépendamment de si vous achetez la collection au pack ou au jeu à l’unité.
Conclusion
Etrian Odyssey III était certainement le jeu le plus abouti de la licence Etrian Odyssey sur Nintendo DS. Il tentait d’apporter plus d'éléments inédits à la formule en proposant un récit légèrement plus pertinent ainsi qu’une exploration sur les mers en marge de l’habituel grand labyrinthe principal et des changements subtils dans l’expérience globale de jeu. Parmi les opus de la collection HD qui débarquent sur Nintendo Switch, Etrian Odyssey III sera certainement le plus pertinent à faire d’autant plus qu’il est pour la première fois en Français! Ceci étant dit, chacun des opus permet d’avoir un aperçu sur ce que l’avenir peut proposer à la série. Le constat basé sur Etrian Odyssey III est clair pour nous, Atlus doit encore réfléchir pour l’avenir de la licence surtout si la cartographie doit rester au cœur de l’expérience Etrian Odyssey. Ce qui était son atout majeur est véritablement devenu infernal sur Nintendo Switch par sa non-ergonomie surtout en mode TV et une présentation tout aussi horrible à voir. L’expérience est beaucoup plus confortable et peut au moins être mieux appréciée en portable. Il saura potentiellement mieux présenter ses atouts et son charme en portable qu’en mode TV et si vous êtes en manque de RPG Dungeon Crawler en cette première moitié de 2023 sur Switch, alors Etrian Odyssey III peut être une bonne alternative mais uniquement en mode portable!
LES PLUS
- Réalisation HD propre
- Belles illustrations
- Techniquement stable
- Un level design inspiré
- Une bonne OST
- Un RPG classique et efficace
- Exigeant pour les amateurs de difficulté
- Les mers qui aident au farm
- Un mode “Histoire” facile pour les nouveaux
- L’unicité de la cartographie en temps réel
- Quelques options de confort pour la cartographie
- Grande durée de vie
- Scénario à fins multiples
- Un mode multijoueur en ligne
- Le meilleur opus de la collection HD et en FR!
- A jouer en mode portable!
LES MOINS
- Ca reste très jeu DS en HD
- Même si assumé, beaucoup d’étages se ressemblent
- Des musiques anecdotiques
- Pas de doublage non plus
- L’interface splittée dégueulasse
- 0 Ergonomie en mode TV
- Quelques imprécisions en portable avec vos doigts
- Peut-être trop difficile avec beaucoup d’allers-retours
- Ca gonfle énormément la durée de vie pour rien
- Un scénario qui peine vraiment à décoller
- Ca motivera difficilement les runs pour les autres fins
- Dommage pas plus de possibilités en ligne
- Un peu cher