Difficile de commencer à vous parler de Bleak Sword DX sans commencer par parler de son éditeur : Devolver Digital. En réalité, vous lancez le jeu, vous savez déjà à qui vous avez affaire en termes d’édition : du gros pixel, une prédominance de rouge, de noir et de blanc, une DA léchée, on est totalement dans l’ADN de l’éditeur. Au programme ici une sorte de Dark Souls en pixel art qui se joue en petit niveau fermé. Alors, préparez votre meilleure boule antistress et votre coussin à coup de poing, c’est parti pour Bleak Sword DX !
Qu’est-ce que c’est que ça ?
Bleak Sword est sorti il y a maintenant quatre ans sur PC. Cette version DX apporte du contenu supplémentaire c’est-à-dire tous les DLC, un mode Boss Rush, un mode Arène (qui est un mode survie) et un mode Aléatoire qui vous empêche de vous reposer sur vos lauriers. Autant dire que si vous avez juste fait le jeu de base à l’époque ça vaut toujours le coup de retourner sur cette version DX !
Mais derrière tout ça c’est quoi ce jeu ? Et bien c’est un jeu d’arène. Vous êtes un chevalier en pixel art qui peut se déplacer en 3 dimensions dans une petite zone carrée et des ennemis vont alors apparaitre pour vous pourfendre !
À votre disposition ? L’esquive bien sûr, une bonne petite roulade des familles pour fuir, un coup d’épée simple qui peut être enchainé, un coup d’épée chargé, et pour finir, une parade qui bien placée permet d’enchainer l’ennemi avec des coups dévastateurs pendant un court instant. Mais attention vous ne pourrez pas faire n’importe quoi, votre endurance est limitée, tout comme votre vie qui fond comme neige au soleil.
Comme tout bon « Souls-Like » les ennemis vont chacun avoir leurs propres patterns qu’il faudra apprendre par cœur si vous souhaitez survivre. Le jeu deviendra forcément plus compliqué au fur et à mesure de notre avancée. Chaque premier stage de chaque niveau vous permet d’appréhender un peu les nouveaux ennemis et l’ambiance du niveau, et plus ça avance plus ils vont être nombreux et vicieux !
Alors on parle de « Souls-Like », mais la progression est comment ? Avec un feu de camp ? Et bien pas du tout. Chaque stage est plutôt court, vous prendrez entre 1 et 2 minutes pour le terminer, si bien sûr vous y arrivez. Dans le cas d’une réussite vous prendrez de l’XP qui une fois à un certain stade vous permet de prendre un niveau et d’améliorer vos statistiques (Attaque, PV, Défense), mais attention si vous mouriez dans un niveau vous perdriez alors tout l’XP que vous avez accumulé (par vos niveaux), sauf si vous arrivez à finir le niveau au prochain passage (une seconde défaite entraine une perte de vos objets et XP). Oui car vous pourrez avoir deux objets sur vous, parfois des consommables, parfois des équipements, à vous de bien choisir quand les utiliser.
On en voudrait quand même un peu plus tellement c’est bon
Malgré l’ajout de tous les DLC, le jeu est relativement court. Pour le mode histoire il vous faudra environ 3 h 30 de jeu en ligne droite et il n’y a pas vraiment de collectibles ou de choses à récupérer. Cependant les modes supplémentaires peuvent vous procurer du temps de jeu supplémentaire.
Mais encore une fois avec cet éditeur il faut voir l’expérience comme ce qu’elle est … une expérience de jeu tout simplement. On a l’impression d’être dans un demake d’un « Souls-Like », et dieu que c’est réussi ! Le jeu est nerveux et répond au doigt et à l’œil. Malgré le pixel art on se rend compte qu’un travail a été effectué à chaque niveau. Il y a de l’intelligence dans ce game design même si on ne s’y déplace pas vraiment. Tantôt vous allez devoir vous battre sur un pont au-dessus d’un marais, puis le stage d’après dans ce marais, puis vous allez vaincre des ennemis tout en esquivant les projectiles de monstres qui ne sont pas atteignables, c’est un vrai plaisir. Que dire de l’intelligence du niveau à cheval qui fonctionne aussi très bien, ou même quand on arrive dans le château où chaque pièce est différente. Si ce ne sont peut-être parfois que de légères variations entre les niveaux, on ressent quand même vraiment qu’un travail a été effectué pour chacun d’eux.
Quant à l’ambiance sonore et musicale, elle est au même niveau que le reste, un vrai travail a été fait.
On notera quand même la présence d’un scénario, qui est plutôt réduit à son strict minimum, mais il faut bien une excuse pour se lancer dans cette histoire !
Conclusion
Qu’il est compliqué de ne pas vous recommander Bleak Sword DX ! Si vous êtes déjà un aficionado des titres édité par Devolver Digital, alors vous savez à quoi vous attendre. Cependant, il faut quand même savoir dans quoi on se lance. Le jeu est en 3 couleurs, blanc, noir et rouge, il est exigeant et difficile, il est plutôt court, mais il n’est pas très cher (9.99€ à l’heure où l’on rédige ce test). Une véritable œuvre d’art du pixel art ! More8bit n’a que Bleak Sword à son actif, mais on espère voir des nouveautés bientôt de leur part !
LES PLUS
- C’est magnifique, du pixel art de qualité
- Gameplay exigeant, mais pas frustrant, si vous perdez c’est que vous êtes nul, pas le jeu
- Une intelligence dans le level design
- Une véritable expérience
- Un petit prix (9.99€)
LES MOINS
- Un peu court quand même, 3h30 pour faire le mode histoire.
test tout simplement ridicule ! comment peut on dire qu il est dur et exigeant…..et qu il est court ?
3h30 en tout….mais avec les centaines de morts, c ets plutot 15 heures…bref gros doute si tu as fait le jeu en vrai !
Comme je l’ai mit dans les plus « Gameplay exigeant, mais pas frustrant, si vous perdez c’est que vous êtes nul, pas le jeu », désolé du coup pour toi sur ce coup là 😉
Pour le mode histoire, je ne suis pas mort beaucoup de fois, pour le coup j’ai du mettre 3h30/4h a le finir, j’ai passé une aprem dessus en gros.
Après tant mieux si tu as pris plaisir sur 15h de jeu 🙂 c’est un très bon jeu