Amis gamers, bienvenue !!! Vous aimez la musique bien forte qui fait bouger très fort la tête de haut en bas ? Vous aimez les FPS bien bourrins ? Et les jeux de rythmes ? Vous les appréciez ? Oui ? Ben alors ne bougez surtout pas, car BPM: Bullets Per Minute est sûrement fait pour vous.
Crypt of doom dancer
Bienvenue dans BPM : Bullets Per Minute, pour la présentation du jeu disponible sur l’eShop, nous allons faire simple, prenez Doom, du Crypt of the NecroDancer et mélangez bien fort, c’est ainsi que nous obtenons un FPS rythmique.
Voilà pour la présentation. Certes elle est bien brève, mais il n’en faudra pas plus pour se lancer dans l’action. L’encart présentation étant maintenant conclu, passons maintenant au récit que nous conte ce titre. Donc, encore une fois nous ferons simples, nous incarnons ici une valkyrie. Vous savez, ces sortes d’anges qui viennent chercher les guerriers tombés au combat. Bref, dans le lore du jeu, nous partons directement en direction des enfers afin d’y tuer un dénommé Nidhogg, encore un personnage sorti de la mythologie nordique, ici ce sera un légendaire dragon. Voici le pitch de départ, niveau histoire nous n’aurons pas grand chose à nous mettre sous la dent. Mais ce n’est pas grave, car ici ce n’est pas le plus important. Non, dans ce jeu le plus important c’est son gameplay. À noter, tout de même, que hormis notre personnage de base, nous aurons encore 9 autres persos à débloquer, avec chacun ses propres caractéristiques. Maintenant fermons la parenthèse des personnages présents et concentrons-nous sur le gameplay du titre.
Ainsi, comme dans tout bon jeu de rythme, dans BPM: Bullets Per Minute il faudra tout faire en fonction de la rythmique. Donc tirer, sauter, recharger et faire ses esquives se fera en rythme ou sinon, ben rien. Oui, ami gamer, il va te falloir avoir le rythme dans la peau. Mais n’ayez crainte, car par chance le menu option va permettre de supprimer la partie rythmique du titre, permettant alors de jouer seulement à un bon vieux FPS. Bien que cette option ait le mérite d’exister, il serait cependant dommage de l’utiliser, car on passerait alors à côté de tout l’essentiel du jeu. Passer ce petit détail, tout de même important, revenons à l’essentiel, le gameplay. Donc, comme dans tout bon fps, nous devons tirer sur tout ce qui bouge, et pour cela nous devrons être en rythme. Pour tout joueur ayant déjà joué à Crypt of the NecroDancer, vous ne serez pas dépaysés. Pour les autres, un viseur est disponible, celui-ci permet de visualiser les battements de la musique afin de connaître le timing à tenir. Plus nous serons en rythme, plus nous ferons de dégâts. D’ailleurs, en parlant de rythme, attardons-nous quelques secondes sur la partie sonore du titre. Élément crucial d’un jeu, encore plus dans un jeu de ce type. Cette dernière tout à fait correcte avec ses mélodies aux accents bien métals, permettra de nous plonger habillement dans la rythmique du jeu.
Quand The Binding of Isaac rencontre Doom
Oui, bon d’accord, le titre fait un peu racoleur, mais bon on s’en fout. Il faut bien attirer le chaland ! Soit dit en passant, ce choix de titre n’est pas tout à fait anodin, puisqu’en effet tout comme le célèbre roguelite, la difficulté est au rendez-vous. Mais ce n’est pas tout ce qui va nous faire penser à ce titre culte. Non, nous aurons aussi à peu près le même système d’architecture des niveaux, c’est-à-dire des étages à descendre, ici au nombre de 8, avant de pouvoir pourfendre l’ignoble boss final. Bien entendu avant de prétendre au titre de pourfendeur de gros dragon nordique, il faudra éliminer d’autres boss avant chaque descente de palier. Pour accompagner tout cela, nous aurons aussi un bestiaire quelque peu varié afin de remplir les salles que nous allons traverser.
Et quoi de mieux pour ses fameuses salles, que des niveaux générés aléatoirement afin de garantir cet aspect roguelite. Autre élément de ce type de jeu, la mort, qui sera ici omniprésente. C’est donc avec ses fameux game over qu’il faudra avancer et ainsi apprendre petit à petit de ses erreurs. En soi, la difficulté ne fait pas trop de mal, sauf quand le game over implique un chargement. Voici donc le premier point noir du jeu, ses temps de chargements entre 10 à 20 secondes pour reprendre une partie après un game over, et on ne compte même pas les changements de salles. Cela casse un peu la rythmique du jeu. Autre point noir du titre, et cette fois-ci il est gros, les graphismes. Bon, on ne demande pas à un jeu d’être magnifique, mais tout de même. Franchement on a ici un jeu aux textures baveuses, on ne sait pas trop quoi en penser. Est-ce que c’est une note artistique ou simplement des graphismes dégueulasses. Quoi qu’il en soit, le jeu est difficilement regardable, ce qui est fort dommage, car la formule The Binding of Isaac marche bien. La durée de vie de BPM: Bullets Per Minute est au rendez-vous aussi, avec une bonne dizaine d’heure pour clôturer une premiere run. Une bonne grosse difficulté, divers défis à compléter, et comme dit précédemment, des personnages à débloquer.
Conclusion
BPM : Bullet Per Minute est un FPS rythmique sur fond de roguelite sympathique. La bande sonore est plaisante à écouter et contribue à la bonne rythmique du titre. Sa durée de vie est tout aussi satisfaisante et sera dans la norme pour ce type de jeu. Avec ses divers défis à compléter, ses 9 personnages à débloquer, et la difficulté bien présente, nous aurons pas mal de temps à consacrer au jeu. Cependant, les temps de chargements, mais surtout les graphismes et textures baveux et datés font très mal et pourront faire reculer pas mal de joueurs.
LES PLUS
- La bande-son bien rythmée
- Divers personnages à débloquer possédant chacun différentes caractéristiques
- Les défis à compléter
- L'aspect roguelite
- Un Doom rythmique
- Sa durée de vie
LES MOINS
- Les graphismes datés et textures baveuses
- Les temps de chargements
- Une histoire totalement anecdotique