Alors que LEGO Jurassic World est maintenant disponible sur 3DS, un autre épisode est sorti en mars dernier exclusivement pour les consoles portables Nintendo 3DS et PS Vita. On va bien sûr s’intéresser à la version portable de la console de Nintendo nommée LEGO Ninjago: L’Ombre de Ronin. Cependant, ce n’est pas une première sur portable Nintendo avec Lego Ninjago sur DS en 2011 puis Lego Ninjago Nindroïds sur 3DS en 2014 mais il faut bien avouer que ces productions n’étaient pas techniquement au point et principalement destinées à un public très jeune. Est-ce toujours le cas avec ce troisième titre ?
Généralement les jeux LEGO s’inspirent de films ou licences à succès comme le Seigneur des Anneaux, Star Wars, Harry Potter et j’en passe mais avec Ninjago, c’est plutôt la série TV qui attire les plus jeunes. Des LEGO Ninja qui combattent des serpents pourrait résumer la licence. Encore un énième jeu LEGO me direz-vous et vous n’aurez certainement pas tort mais il en faut pour tous les goûts.
On nous raconte une toute nouvelle histoire qui relie les deux derniers épisodes de la dernière saison télévisée. Nos Ninjas sont de retour de leur dernière aventure sur l’île de Chen et sont attaqués par un nouvel ennemi : le Ronin. Avec l’aide de son armée de Samouraïs, il vole les souvenirs de nos héros en utilisant une arme ancestrale appelée le Glaive d’Obsidienne. Chacun d’entre eux : Kai, Jay, Cole et Zane ont des pouvoirs spéciaux et on a la possibilité de passer de l’un à l’autre très facilement, ce qui permet de varier les phases de gameplay. Principalement ce sont des phases d’actions, de courses et des énigmes. Pour retrouver la mémoire et leurs pouvoirs par la même occasion, ils doivent retourner dans des sanctuaires et revisiter des lieux bien connus tels que les Grottes du Désespoir et le Temple de Feu mais aussi de nouveaux tels que le village de montagne de Spinjago et la Salle Élémentaire. Tout de suite on retrouve l’humour des jeux LEGO si spécial, les répliques sont vraiment top et les personnages ne se prennent pas au sérieux.
Vous allez donc explorer Ninjago, manier de nouvelles armes, être confronté à des ennemis comme les Tribus Serpent ou encore les Nindroïdes. Il y aura également des phases en véhicules sur terre mais pas vraiment jouable sans se cogner sur le premier obstacle qui vient ou dans les airs ou il sera possible de chevaucher des robots / dragons, c’est déjà un peu plus sympa. Autre fonctionnalité spécifique au jeu, le pouvoir du Spinjitzu qui permet de déchaîner une tornade pour balayer vos ennemis et résoudre des énigmes, cela offre une variante d’attaque en plus. Jusque-là, rien de très surprenant par rapport aux autres opus. Le gameplay est assez diversifié et c’est une bonne chose mais on fonce parfois trop sur les ennemis plutôt que d’adopter une stratégie d’infiltration, ici on se retrouve à enchaîner les vagues de serpents et ce n’est pas très amusant. Et si par malheur un ennemi vous fait perdre tous vos cœurs ? Et bien vous revenez tout de suite en jeu, ça s’est bof sachant qu’il y a d’autres personnages à vos côtés.
Malheureusement l’effet 3D offert par la console n’est pas du tout réussi donc il est préférable de jouer simplement en 2D pour éviter les maux de têtes. Graphiquement, cela rend convenablement bien à l’écran du haut mais comme on vous l’a dit, désactiver l’effet de profondeur permet de moins ressentir l’aliasing. On a de multiples environnements assez colorés mais ça reste encore assez faible techniquement. Sur l’écran du bas, vous avez tous les personnages jouables et tous les indicateurs relatifs à votre progression plus haut avec la santé et le nombre de pièces LEGO à ramasser car cela constituera un des objectifs pour obtenir une brique jaune en fin de niveau. En termes de durée de vie, tout dépendra de votre volonté à terminer un niveau en fouinant dans tous les coins ou enchaîner plus rapidement les ennemis et terminer l’histoire sans prêter attention au 100%. Comptez entre six et huit heures pour boucler le solo et vous pouvez poursuivre en recherchant les objets manquants mais c’est vrai qu’il n’y a pas trop de new game + au final. Le scénario se laisse suivre sans prise de tête, toujours autant d’humour et les musiques sont un peu en retrait, ce qui ne nous permet pas de les juger réellement.