Souvenez-vous du premier jeu Donkey Kong, ce jeu d’arcade dans lequel le fameux Jumpman part sauver une demoiselle enlevée par un gorille et emmenée toujours plus haut dans un genre de complexe en construction. Ce jeu représente quelque part les débuts des personnages de Mario et de Donkey Kong. Imaginons ensuite reprendre la base de ce premier jeu pour en faire une licence à part en tant que suite spirituelle dans le genre plate-forme/réflexion sur Game Boy. Sortez de cette imagination pour constater que Nintendo en a fait une réalité en 1994 avant de proposer la nouvelle licence Mario vs. Donkey Kong basée sur ce concept pour la Game Boy Advance en 2004. Après plusieurs spin-offs faisant suite sur console portable, nous voici au début de l’année 2024 avec le remake Mario vs. Donkey Kong que nous avons pu longuement essayer pour vous en parler.
À la poursuite du gorille voleur de jouet
Il y a 40 ans, Donkey Kong avait plus tendance à enlever des jeunes femmes pour les emmener très haut sur des immeubles à peine construits. Pourtant sur Game Boy Advance en 2004, notre gorille semble plutôt se la couler douce devant sa télé à rien faire de ses journées. Puis, alors qu’il change de chaîne en boucle, une publicité sur des jouets Mario attire son attention au point de lui faire oublier les spots publicitaires de banane. N’écoutant plus rien, Donkey Kong sort en trombe de chez lui pour se rendre au magasin et constater que les stocks sont en fait épuisés.
Qu’à cela ne tienne, la maison mère produisant les jouets est proche et plutôt que d’aller vérifier d’autres boutiques, le gorille ne trouve pas mieux que d’aller directement à la source. Il vire tous les employés Toad de l’usine de production, s’empare d’un grand sac et le remplit de jouet. En sortant de l’usine, il tombe nez à nez avec Mario attiré par le vacarme et les Toad en fuite. Après un échange de regards, Donkey Kong prend la direction opposée à Mario à toute vitesse. Commence alors notre aventure à la poursuite du gorille pour récupérer nos précieux jouets Mario.
Une aventure qui nous emmène sur plusieurs mondes différents toujours à la poursuite de Donkey Kong et des jouets enlevés. Une aventure qui se termine très vite, les plus rapides mettront aisément moins de 1 heure à finir une première traversée des mondes. Pourtant, similaire au titre original sur Game Boy Advance, cette première traversée est en fait un tutoriel. Une fois terminée, le scénario reprend avec un petit rebondissement propre à l’univers Mario que nous vous laissons découvrir. L’aventure reprend à travers les mêmes mondes avec la mention “+” comme marqueur de différence. Le marqueur est justifié, puisque si les mondes sont les mêmes, les niveaux sont différents et la progression est différente. Une durée de vie bien plus que doublée puisque les niveaux sont également plus difficiles à traverser et gagnent toujours plus en subtilité en avançant dans le jeu.
Par ailleurs, le jeu nous présente des mondes inédits par rapport à la version originale amenant une réflexion nouvelle, cela permet d’avoir moins l’impression de jouer au même jeu qu’il y a 20 ans puis peut-être de justifier un peu mieux le tarif et le rachat. Bien que certains diront que les ajouts sont encore trop timides pour justifier ce prix et nous ne pouvons que concourir à cette opinion. Ajoutons aussi la version “+” de ces mondes mais également le retour des niveaux “expert” à débloquer avec les étoiles que nous obtenons en faisant les niveaux du jeu à 100%. Après la première traversée, nous débloquons également le mode contre-la-montre, nous mettant au défi de finir chaque niveau en un très court laps de temps. Idéal pour les vrais amateurs de challenge. Ainsi, pour une run allant jusqu’à la fin des niveaux “+”, comptez plus ou moins 10h selon votre capacité à finir les niveaux. Pour une run complète à 100%, le jeu peut tirer jusqu’à 15 voire 20h et plus dépendamment encore de votre capacité à parvenir à vos fins.
À la base du concept Donkey Kong
L’expérience Mario vs. Donkey Kong est très typée arcade avec des mondes divisés en niveaux à compléter jusqu’à arriver à un niveau de rangement des jouets puis le combat de boss. Nous parlons du schéma de progression sur la 1ère traversée des mondes, la 2nde traversée est similaire ayant des subtilités dont nous allons reparler. Évoquons déjà justement la progression sur la 1ère traversée. Chaque monde est divisé en niveau eux-mêmes divisés en 2 zones. Une première où nous devons ramasser une clé pour ouvrir une porte menant à la seconde partie du niveau où nous devons récupérer le jouet enlevé par Donkey Kong. L’expérience n’est pas de la plate-forme pure mais une expérience de jeu de plate-forme 2D et de puzzle plus ou moins simple selon votre objectif. C’est-à-dire de jouer juste en ligne droite ou de faire en sorte de récupérer tous les bonus d’un niveau et les finir à 100%.
La finalité est de progresser jusqu’à récupérer le jouet perdu. Il y a toutefois quelques paquets cadeaux rouges, bleus et jaunes dispersés sur chaque niveau. Il appartient à chacun de progresser directement vers le jouet ou de prendre le temps de tout ramasser avant. Notons qu’il y a un temps imparti à la progression de chaque niveau, ainsi quand nous disons “prendre le temps”, il ne s’agit pas forcément de tarder dans la progression. Sur Game Boy Advance, le temps que nous avons mis à terminer le niveau et les bonus récupérés influence sur un score de niveau, cela motivait ainsi les joueurs à tenter d’obtenir le meilleur score. Sur ce remake, plus aucun score, il faudra se contenter de finir les niveaux à 100% nous récompensant ainsi d’une étoile pour débloquer les niveaux “Expert”. Les amateurs de défis devront se contenter de jouer aux niveaux “Expert” ou de doser le mode “Contre-la-montre” afin d’obtenir le meilleur temps à chaque niveau.
D’ailleurs finir la 1ère traversée ne débloque pas le “contre-la-montre” des niveaux “+”, nous vous laissons le soin de voir directement en jeu comment parvenir à ça pour plus de challenge. Mais allons plus en profondeur du gameplay et du concept de cette série provenant de Donkey Kong. Les niveaux proposent des mécanismes avec lesquels interagir faisant apparaitre ou disparaitre des éléments influençant notre avancée. Prenons l’exemple d’interrupteur de couleur rouge, bleu et jaune. Nous ne pouvons qu’en activer un à la fois et ceux-ci sont la plupart du temps dispersés sur les niveaux. Un interrupteur activé fera apparaître des éléments de sa couleur : des plateformes ou des échelles parmi d’autres choses. Il s’agit de réfléchir au chemin à tracer à chaque niveau pour atteindre les interrupteurs, éventuellement ramasser les cadeaux mais surtout parvenir jusqu’au jouet.
Selon les mondes, les mécanismes avec lesquels nous interagissons sont différents. Les actions de Mario gagnent en richesse en avançant bien que tout soit en fait disponible dès le début. Encore une fois la 1ère traversée des mondes fait office de gros tutoriel pour vous familiariser avec le genre ainsi que les mouvements de Mario. À l’origine, sur Game Boy Advance, le jeu présentait une vidéo tutorielle des mouvements de Mario à chaque début de niveau. Sur Nintendo Switch, nous allons droit à l’essentiel et au gameplay en lançant le jeu. Les tutoriels sont disponibles via un menu ou alors via des encadrés à lire en passant dessus sur les niveaux. Une très bonne chose pour gagner du temps et convenir à tout le monde.
En faisant comme le jeu et en allant à l’essentiel, nous pouvons jouer au stick ou à la croix directionnelle pour bouger Mario. Il est possible de sauter puis de faire de grands sauts en effectuant l’habituelle manipulation de mouvement opposé avant le saut comme dans tous les jeux Mario. Nous pouvons nous accroupir pour ajuster notre hauteur, cette mécanique a une importance dans les niveaux. Puis nous pouvons nous mettre sur les mains, Mario se déplace ainsi la tête à l’envers et ses pieds le protègent des éléments venant des cieux. Sur les mains, nous pouvons même démarrer un triple saut avec ainsi un grand saut au bout de l’enchaînement. Ce sont les mouvements de base de Mario avec des variantes pour les mécanismes de chaque monde et même des mouvements supplémentaires comme l’escalade de liane dans la jungle.
En plus des mécanismes, nous avons aussi des ennemis que nous pouvons vaincre ou non. Un simple saut ne tue pas les ennemis ici, en revanche nous pouvons nous retrouver sur eux puis appuyer sur la touche d’action pour les soulever et les lancer dans le vide ou sur d’autres ennemis pour les tuer. Nous pouvons aussi soulever des objets pour les lancer sur les ennemis. Le lancer sert également à débloquer votre route et progresser. Nous pouvons prendre la clé du niveau et la lancer à un endroit pour la reprendre derrière et poursuivre. Attention cependant, une clé laissée seule à un endroit finira par disparaître après quelques secondes pour revenir à l’endroit où elle était à l’origine sur le niveau. Petit bémol sur les ennemis et leur hitbox assez aléatoire ayant été à l’origine de nos nombreuses morts. Peut-être est-ce une mauvaise estimation de notre part mais il arrivait souvent que nous mourions en touchant un monstre alors que nous pensions avoir sauté dessus pour tenter de le soulever.
À la recherche des Mini-Mario
Chaque monde que nous avons pu jouer nous proposait 6 niveaux de ce genre dans lesquels nous devions progresser. La progression proposait une légère différence avec le jeu Game Boy Advance : une fois le premier niveau d’un monde terminé, nous débloquons les autres niveaux d’un coup à faire dans l’ordre que nous désirons. De quoi donner l’illusion d’une expérience plus libre alors que le jeu reste très arcade et linéaire. Nous devions au final tous les faire pour débloquer 2 autres niveaux : un niveau de rangement des jouets puis le niveau de boss. Autrement dit, les mondes que nous traversions comportaient 8 niveaux. Les deux derniers niveaux sont liés mais une fois terminés nous pouvons les jouer indépendamment.
Le niveau de rangement nous propose de mener tous les Mini-Mario retrouvés d’un monde vers une boite de rangement. Les choses devant être ludiques, la boîte de rangement est toujours au bout d’un autre parcours de plate-forme et puzzle. Nous ne pouvons pas diriger les Mini-Mario, ils ne font que suivre automatiquement Mario. Ils peuvent sauter jusqu’à une certaine distance ou hauteur puis ils peuvent emprunter certains éléments comme les tremplins. Ils sont vulnérables aux ennemis et nous devons ainsi faire de notre mieux pour ouvrir la voie à ces jouets jusque dans la boîte de rangement. Une expérience subtilement similaire et différente des niveaux standards.
Le combat de boss qui suit se servira du nombre de jouets que nous avons réussi à sauver et à ranger comme base de point de vie pour Mario. Habituellement, en jouant en mode normal, Mario est vulnérable au moindre coup et nous devons recommencer le niveau au début ou à la moitié dépendamment de notre progression. Le remake Switch inclut un mode de jeu “détente” simplifiant l’expérience à ce niveau en nous donnant 5 points de vie en début de niveau. Idéal pour les débutants, bien que le jeu soit loin d’être insurmontable dans sa globalité et la tonne de vie que nous pouvons accumuler ne nécessite certainement pas de mode détente. Il y a même des niveaux bonus pour récupérer une dizaine de vies apparaissant de manière aléatoire lors de notre traversée des mondes. Ceci étant dit, nous parlons surtout de la première traversée, les vies se font plus rares sur les niveaux “+” et sur les niveaux experts puis les pertes de vies se font plus nombreuses surtout en mode “contre-la-montre”.
Revenons aux affrontements de boss, la plupart du temps il s’agit d’affrontements dans lesquels nous trouvons des moyens de balancer des choses sur Donkey Kong. Le gorille a plusieurs points de vie et il faut juste ramener les points à zéro pour gagner. De notre côté, le nombre de jouets ramassés dans le niveau préliminaire à cet affrontement détermine les points de vie que nous aurons. Notons que si vous visez le 100%, il vaut mieux finir le boss sans perdre de point de vie afin d’obtenir une étoile. Après avoir fini le boss une première fois, nous pouvons juste lancer l’affrontement de boss et nous aurons un nombre de points de vie prédéterminé par le jeu. Pareillement au jeu dans sa globalité, loin d’être insurmontable, les combats contre Donkey Kong gagnent en difficulté en avançant dans le jeu.
Jusque-là, nous avons parlé de la progression sur la première traversée des mondes. La seconde traversée est à la fois similaire et différente. Rappelons qu’en terminant une première run, nous débloquons les niveaux experts, le “contre-la-montre” et les niveaux “+”. Le “contre-la-montre” nous fait rejouer chaque niveau traversé mais avec seulement une toute petite poignée de secondes pour les compléter. Les niveaux Expert sont des niveaux bonus inédits et difficiles. Les niveaux “+” sont les niveaux associés à une seconde run du jeu. Encore une fois, nous traversons les mêmes mondes divisés en 6 niveaux remaniés et plus difficiles. Il y a toujours un boss au bout mais plus de mission de rangement de jouet.
Autre remaniement : les niveaux sont désormais en une seule partie mais mélangent tout ce que nous avons vu dans la première traversée et c’est ça qui fait que la première fois n’est qu’un gros tutoriel. Un tutoriel potentiellement très long et nous comprenons ceux qui abandonnent avant, faute de motivation. Pourtant, c’est à partir de la seconde traversée que les choses commencent. Nous l’avons dit mais les niveaux sont en une seule partie. Dans les niveaux “+”, nous devons jouer Mario et guider le Mini-Mario jusqu’à la fin du niveau. Le jouet possédant la clé nous permettant de progresser dans le niveau suivant. Des niveaux qui se concentrent bien plus sur la coopération entre Mario et les jouets pour avancer, surtout si vous cherchez à compléter tous les niveaux à 100%. Les ennemis sont plus nombreux et ne sont plus uniquement une menace pour Mario mais aussi pour votre jouet, c’est ça qui met plus de sel à l’expérience une fois que nous arrivons dans la partie “+”.
Mario vs. Donkey Kong, de la GBA à la Nintendo Switch
Insistons sur le fait que malgré cette hausse de difficulté, l’expérience reste relativement accessible. Pour le challenge, il faudra voir du côté des niveaux Expert ou “contre-la-montre”. Si toutefois, en tant que joueur occasionnel l’expérience vous est difficile, le remake Nintendo Switch propose quelques éléments pour vous faciliter la tâche, vous assister et rendre l’expérience plus fun. Le premier étant le mode de jeu “détente” qui vous donne des points de vie à chaque niveau et ne vous déclare pas mort au moindre faux bond. L’autre étant le mode 2 joueurs pour faire le jeu avec un ami afin de rendre l’expérience plus drôle voire plus facile. Notons que l’expérience n’est pas totalement la même à 2 joueurs. Les niveaux sont pareils mais un peu adaptés pour que l’expérience multijoueur soit plus pertinente. Par exemple en vous demandant de récupérer 2 clés dispersées à travers le niveau au lieu d’une seule. Ce multijoueur est indisponible sur le “Contre-la-montre”.
Les plus gros challengers auraient peut-être désiré un éditeur de niveau avec possibilité de partager ceux-ci avec le monde entier. Un mode de jeu qui a existé dans la série et qui n’était certainement pas difficile à implémenter dans ce remake. Il faudra certainement attendre un prochain opus ou remake pour voir ça arriver puisqu’il est totalement absent ici. Ainsi, nous constatons que les équipes de Nintendo ont préféré s’abstenir et garder ça en réserve. Économiquement parlant, il vaut certainement mieux proposer plusieurs remakes des jeux de la série à gros tarif plutôt qu’un seul remake complet. Nous vous laissons à cette réflexion et nous ne pouvons que comprendre ceux qui déplorent l’absence de cet éditeur de niveau.
En revenant sur les changements entre la version originale sur GBA et cette version Switch, en plus du mode “détente” et du mode 2 joueurs, souvenez-vous de la présence de l’ajout de 2 nouveaux mondes ainsi que de leur version “+” amenant un total d’une petite douzaine de niveaux en plus. Outre les petits remaniements par-ci par-là, l’autre changement provient de la réalisation du jeu. À commencer par la présence de cinématiques plutôt que de successions d’images pour dépeindre une situation. Ça commence dès la scène d’introduction. La Switch étant d’un tout autre calibre que la GBA, elle a la capacité de nous proposer ce minimum. Les cinématiques sont particulièrement propres, donnent plus de vie et de personnalité au casting.
Bien que le casting en question ainsi que le bestiaire du jeu soit plutôt limité, nous sommes ravis de voir ce changement de mise en scène. Nous parlons de bestiaire mais comprenez que l’univers Mario est plutôt riche et que Mario vs. Donkey Kong ne présente rien d’inédit en plus de ne présenter que peu d’ennemis de cet univers. Au-delà des cinématiques, le rendu global du jeu gagne en détail et en résolution. Nous sommes sur une réalisation très propre, très fluide et qui régale en portable comme en TV. Ceci étant dit, il ne faudra pas comparer avec d’autres jeux Mario en 2D et surtout pas avec Super Mario Bros. Wonder. Nous sommes sur un travail de remake sans grosse prise de risque ou de fantaisie. Certes c’est bien plus détaillé, propre et joli que sur GBA mais c’est à des années-lumière des détails du dernier gros jeu Mario en 2D.
Le level design des 2 mondes inédits est bien pensé, ils s’intègrent bien au jeu et permettent d’avoir de l’inédit sans révolutionner la formule. Le rendu et les animations de Mario sont aussi plus détaillés sans oublier Donkey Kong. Les niveaux gagnent en volume et en grandeur à l’œil sans pour autant dénaturer dans la forme de ce qu’ils étaient à l’origine. Nous ne sommes pas experts en chiffre technique mais nous pouvons vous assurer que le jeu est solide à ce niveau en toute circonstance et les plus pointilleux noterons potentiellement des imperfections visuelles comme un léger aliasing ou encore le relatif vide des décors. Encore une fois, le jeu est globalement joli et propre, le travail de remake est bon mais si la comparaison avec quelques jeux Mario récents devait se faire, alors Mario vs. Donkey Kong ne tient pas cette comparaison et nous pouvons comprendre les déceptions sur ce point après le passage de Super Mario Bros. Wonder.
Un remake ne s’accompagne pas juste de bonus et de travail graphique, il peut y avoir aussi du travail sur la partie sonore. Mario vs. Donkey Kong ne s’arrête pas à un simple petit travail sur la qualité audio, il y a des arrangements et des pistes inédites. Nous pouvons remarquer et applaudir l’effort. Notons que Charles Martinet est crédité en tant que voix. Cela signifie certainement que les extraits vocaux sont de la version originale et non redoublés. Aussi convenables soient-elles, les musiques sont composées pour aller de pair avec le jeu et son genre. Cela fait que pareillement à sa réalisation, l’OST de Mario vs. Donkey Kong ne propose pas forcément de folie à l’oreille. Ce sont de bons voire très bons thèmes pour accompagner vos sessions de jeu mais rien de très marquant. À un thème près : la piste inédite très jazzy des très courts niveaux bonus nous permettant d’avoir des vies. On se demande même l’intérêt d’un tel effort pour 20 secondes de niveau bonus mais ça aura le mérite de nous avoir marqué.
Mario vs. Donkey Kong est disponible le 16 février 2024 en physique comme sur l’eShop.
Conclusion
Pour ceux qui ne connaissent pas Mario vs. Donkey Kong, le remake à venir sur Nintendo Switch peut être la bonne occasion de s’y intéresser. Surtout si vous aimez le genre de la plate-forme et du puzzle très linéaire et arcade. L’expérience est toujours très bonne et solide dans le genre puis cette monture Nintendo Switch se permet l’ajout de mondes bonus, d’une option d’accessibilité ainsi que d’un mode à 2 joueurs pour plus de fun et de convivialité. Nous comprenons toutefois les voix de spécialistes qui reprocheront malgré tout au remake le contenu inédit encore assez maigre, l'absence d’un éditeur de niveau ou encore la difficulté très maigre du jeu en terme global, notamment pour un prix de base assez onéreux. Une expérience à réserver surtout si vous ne l’avez jamais connu et si vous avez encore de la place dans votre backlog en ce début d’année. Outre cela, un jeu à réserver si vous aimez descendre du gorille en leur balançant des objets dessus.
LES PLUS
- Une réalisation colorée, propre et fluide
- De belles cinématiques
- Techniquement solide en TV et portable
- Une base d’expérience solide et efficace
- Du challenge en annexe
- Des nouveaux mondes et des nouveaux niveaux
- Un mode détente et 2 joueurs pour plus de fun
- Une durée de vie convenable en 100%
- Des musiques qui accompagnent bien
LES MOINS
- La licence Mario est capable de bien mieux visuellement
- Le gros tuto étiré sur la 1ère run bien trop facile
- La hitbox des ennemis assez étrange
- Obligation de faire cette première run pour débloquer le reste
- Les challengers n’auront pas cette patience
- Linéaire, arcade et très court pour les plus doués
- On aurait voulu plus de mondes inédits
- L’éditeur de niveau absent
- Une bande sonore qui manque de folie à un thème près