La simulation d’exploitation agricole, un genre assez en vogue et facile d’accès qui a la chance d’avoir dans ses rangs des jeux de plus en plus honteux. Après un Funky Barn disponible à la sortie de la console qui avait déjà énormément de mal à convaincre, nous avons eu droit en ce début d’année à Ma Ferme, un jeu bien moins cher, mais aussi avec beaucoup moins d’ambitions.
Si vous comptez sur Ma ferme pour vous donner un peu d’air dans la tête, vous éloigner de la pollution, de la ville et de son stress, oubliez vite cet opus. Il ne vous offrira que stress, frustration et déception. Pour faire simple, on ne choisit rien. On nous offre une ferme avec une poule et des voisins trop bavards mais pas assez précis en guise de tutoriel. Ensuite c’est la fête. La mécanique du jeu est la plus simple du monde. Vous passez votre temps à nourrir vos bêtes une par une, les caresser pour qu’elles soient heureuses, et revendre leurs œufs (ou autres productions fermières) pour acheter des vivres, médicaments et éventuellement d’autres animaux ou équipements.
Le pire dans tout ça, c’est qu’on ne choisit même pas ou poser nos achats. Tous et soit prédéfini (bâtiments) soit complètement random. Une fois cinquante animaux dans votre ferme, vous passerez votre temps à prendre un par un vos animaux, les nourrir et les brosser pour ensuite recommencer car entre temps le premier de la liste aura déjà faim. Cet éloge du travail à la chaine non-neuronal ne prend jamais fin. De temps en temps on vous fixe des objectifs ultra originaux qui vous mettent encore plus dedans.
Si vous continuez à jouer à ce jeu malgré tout, ça ne sera pas grâce à la bande son aussi agréable qu’une lobotomisation à l’ancienne et heureusement presqu’inexistante. L’aspect graphique est lui aussi bien loin d’un minimum attendu pour un jeu Wii U. Avec une durée de vie aussi au ras des pâquerettes, on se rapproche plus de la cheville d’un jeu iphone gratuit qu’un bon jeu eShop. Et ça fait assez mal de le dire, surtout qu’à la rédaction l’attendais avec pas mal de curiosité cet opus. Espérerons que la prochaine sera la bonne.