Le DSiWare tient encore le coup alors que l’eShop de la 3DS va bientôt fêter ses 2 ans. On sent le service arriver sur la fin mais quelques jeux débarquent encore pour nourrir les utilisateurs de DSi et de 3DS. Clash Of Elementalists est l’un de ces derniers jeux, un jeu de combat en arène et qui paraissait assez prometteur au travers des screens diffusés avant sa sortie.Développé par Amzy, Clash Of Elementalists propose au joueur d’incarner quatre personnages féminins différents. Chaque personnage est lié à un élément et possède des attaques à plus ou moins longue portée. Mais point de background, le jeu porte uniquement sur des combats en arène entre ces personnages. On ne sait rien sur les personnages, sur leurs raisons de se battre ou sur l’univers dans lequel on se retrouve chose qui est assez déroutante, surtout pour ce type de jeu sorti un peu de nulle part. D’ailleurs, il ne comporte également que quatre environnements… Même si c’est un DSiWare à petit prix, cela fait tout de même assez léger.
Pourtant le jeu est assez joli pour un jeu DS et encore plus pour un DSiWare, entièrement en 3D, la réalisation est d’assez bonne facture. Les personnages de style manga ont un design très classique mais contrairement à d’autres points on sent qu’un certain travail a été effectué. Malheureusement quand la jouabilité ne suit pas, cela n’empêche pas le jeu d’être déplaisant à jouer. En effet, on dirige notre personnage avec une vue en 3D à la troisième personne, jusque-là rien de compliqué mais c’est le reste qui va s’avérer désastreux.
Ainsi notre personnage va pouvoir se déplacer sur les côtés, en avant et en arrière mais il manque un deuxième stick ou un contrôle à l’écran tactile pour diriger la vue de notre personnage. C’est comme si vous tentiez de jouer à un FPS d’aujourd’hui en vous abstenant d’utiliser le second stick. Heureusement, il y a un moyen de tourner la caméra en maintenant le bouton A, ce dernier a pour effet de stopper tout mouvement et le joueur peut alors orienter la caméra à gauche ou à droite avec la croix directionnelle, mais seulement par petits accoups. Cette manœuvre laborieuse énervera les joueurs au bout de quelques secondes de jeu.
Vous pouvez aussi faire un saut, cela a pour effet de recentrer la vue de votre personnage sur l’ennemi mais ce n’est pas suffisant vu que vos adversaires sont en général souvent en mouvement. Si, malgré tout, vous arrivez à vous concentrer sur l’ennemi, il faudra se servir des gâchettes pour l’attaquer. « R » pour les attaques légères, « L » pour les attaques moyennes et enfin les deux simultanément pour une attaque lourde, c’est assez classique et on a connu mieux niveau variété. Quand les deux adversaires sont proches, ce sont des coups au corps à corps qui sont donnés. La seule petite subtilité de gameplay se situe dans les barres de magies. Chaque attaque (petite, moyenne ou lourde) est liée à une barre de magie qui se vide si on les utilise à répétition.
Mais bien souvent les combats vont vite se transformer en cohue, vous tenterez n’importe quoi pour réussir à toucher votre adversaire en essayant de surpasser le contrôle horrible de la caméra. Avec de la pratique on s’en sort mieux mais la jouabilité du jeu reste mauvaise et ne donnera certainement pas envie au joueur de s’améliorer et d’apprendre à mieux jouer. Le mode entraînement permettra de vous habituer à la jouabilité si « particulière » de ce titre mais trois autres modes de jeu sont proposés au joueur.
Les modes Combat libre et Arcade demandent au joueur d’affronter soit l’adversaire de leur choix, soit les personnages du jeu à la suite. Ne vous attendez pas à un brin d’histoire en mode Arcade, les adversaires s’enchaînent simplement. Enfin un mode multijoueurs jouable à deux est également présent mais il est nécessaire que les deux joueurs possèdent le jeu. C’est encore un mauvais choix de la part des développeurs car il va être difficile pour les joueurs des trouver des adversaires sur un titre de si petite envergure, surtout lorsque c’est loin d’être l’un des jeux phares du DSiWare, une boutique en ligne loin d’être toujours reconnue.