A l’approche de Toki Tori 2 sur l’eShop de la Wii U, nous allons aujourd’hui tester le premier épisode sorti il y a maintenant 10 ans ! En effet, à part un remake WiiWare d’une version Game Boy Color, il n’y a pas eu d’autres sorties relatant les aventures de ce petit poussin jaune, revenu au cœur de l’actualité.Et c’est bien sur la version Game Boy Color, éditée par Capcom que l’on revient aujourd’hui. La première chose qui frappe, c’est que le jeu est coloré et très joli pour de la GBC ! Un bon point à une époque où les consoles portables étaient assez limitées. D’ailleurs cette limite va tout de même se ressentir sur un point : la jouabilité…
Mais avant d’en parler, mieux vaut se pencher sur le concept de ce titre qui est un mélange de plate-forme et de réflexion. Un beau jour un nid d’œufs complet est dérobé, mais durant cet évènement un petit œuf en tombe et c’est le poussin Toki Tori qui en sort. Il compte bien entendu partir à la recherche de ses amis disparus afin de les sauver du grand méchant scélérat. Le jeu se joue à la manière d’un jeu de plate-forme 2D mais dans des niveaux assez fermés qui contiennent chacun un certain nombre d’œufs. Une fois tous récupérés, vous avez terminé le niveau !
Pour vous aider, vous débloquerez de nouveaux power up au fur et à mesure de votre progression dans les 4 mondes du jeu qui se verront tous assignés au bouton B. Par exemple, Toki Tori pourra construire de petits ponts quand le décors le permet. Malheureusement, le manque de touche de la Game Boy Color se fait ressentir et pour changer le pouvoir équipé, il faudra appuyer sur select ce qui n’est peut être pas la touche la plus confortable à l’usage (que ce soit sur Game Boy Color ou 3DS)… Le bouton A sert quant à lui à faire des sauts minuscules qui ne seront généralement pas suffisant pour traverser un trou classique.
La vraie navigation se fera dans les niveaux fermés avec des échelles ou à l’aide d’un power-up permettant à Toki Tori de se téléporter à travers un mur fin. Malgré le nombre de boutons peu nombreux sur Game Boy Color, notre héros dispose de pas mal d’habiletés et peut même courir en appuyant deux fois dans la direction où l’on souhaite aller. Il est seulement dommage que le confort de jeu ne soit pas optimal. On peut aussi pointer du doigt la console virtuelle, un paramétrage des touches comme sur certains titres n’aurait pas été de refus, comme pour ce Toki Tori…
Le jeu est d’ailleurs assez lent, même si le poussin peut sauter, Toki Tori ne fait que marcher en général. Ses sauts sont assez lourds, le changement de power up vous arrête dans votre avancée (vous devez les faire défiler un à un pour les sélectionner), bref pas très dynamique ce gameplay ! Mais dans le genre on a vu pire, seulement ses airs de plate-forme nous donnent envie d’un jeu plus dynamique. Heureusement ce gameplay de casse tête se répercute aussi sur la durée de vie.
Le jeu est composé de 4 mondes comportant une dizaine de niveaux, mais il faut ajouter à cela des niveaux tutoriels lorsque l’on débloque un nouveau pouvoir. Et surtout, à chaque monde fini s’ajoutent des versions difficiles du monde où il faudra être très malin pour en venir à bout. La durée de vie n’est donc pas mirobolante mais suffisante. Les mondes sont d’ailleurs assez variés graphiquement. Les musiques sont également sympathiques même si certains bruitages sont un peu trop communs…