Les jeux de scoring ont connu un regain de popularité ces derniers temps. Les petits prix qui peuvent être appliqués grâce à la distribution en dématérialisée et l’arrivée des Smartphone y sont pour beaucoup. Cet Escape The Virus : Swarm Survival, disponible sur l’eShop et le DSiWare, fait partie de cette grande famille avec un prix de 2 euros seulement ! Mais est ce que cela suffit pour séduire les joueurs ? Dans ce jeu vous incarnez un morceau d’ADN au look assez particulier avec un gros œil englobant la quasi totalité de son corps. Vous vous déplacez dans une arène fermée et de taille limitée afin d’atteindre le meilleur score. Pour cela vous devrez récupérer les autres particules d’ADN se baladant sur le terrain tout en évitant au maximum les ennemis qui représentent en fait des virus.Pour appliquer ce principe, le titre propose deux modes : un mode normal et un mode bébé. On pourrait croire qu’ils correspondent à un niveau de difficulté mais non, ce sont des modes assez distincts. Le premier se rapproche d’un des jeux mobiles les plus célèbres : le Snake qui avait notamment sévi sur les Nokia d’il y a plus de 10 ans. Vous vous baladez avec votre ADN sur le terrain (qui représente le corps humain vu le contexte) et vous récupérez les autres particules d’ADN qui s’y baladent librement. Chaque particule récupérée va se mettre derrière vous en file indienne afin de former une sorte de chaîne. C’est là que le titre est comparable à Snake où le serpent grandissait à chaque fois qu’on mangeait une petite boule.
Vous gagnez donc des points à chaque fois qu’une particule vous rejoint. Plus votre chaîne de particules est longue, plus les particules ramassées vous rapportent des points, ces dernières agissant en tant que multiplicateur de score. Au final vous perdrez la partie quand la particule de tête (que vous contrôlez) ce sera faite touchée trois fois (sauf si vous ramassez des vies entre temps). Par contre, contrairement au Snake, si c’est votre chaîne qui se fait toucher, elle sera brisée mais vous ne perdrez pas de vie : c’est le multiplicateur qui chutera. Il est possible de récupérer les particules séparées par un ennemi dans un court laps de temps, sinon il faudra tout recommencer pour faire remonter votre multiplicateur.
Dans le second mode, vous devrez toujours rallier des particules d’ADN. Cependant, elles ne vous suivront plus, chaque perle ramassée fera grossir votre personnage. Plus il est gros, moins il sera rapide. Pour vous décharger afin de retrouver votre taille initiale et votre vivacité, il faudra ramener votre stock de particule à « la maman ». Plus vous en ramenez en une fois, plus votre score montera.
Les parties dans les 2 modes seront appuyées par quelques bonus comme des vies supplémentaires ou l’invincibilité. On pourra d’ailleurs pointer du doigt leur faible nombre. Mais ce qui vous fera accrocher au jeu c’est sa prise en main assez simple et qui conviendra à tous les publics. Vous déplacez votre particule sur l’écran du haut avec la croix directionnelle, ou le Slide Pad si vous y jouez sur 3DS, qui est d’ailleurs bien pratique pour les diagonales. Vous pouvez aussi utiliser l’écran tactile où apparaît en gros votre particule, en pointant une direction sur l’écran ce qui vous permettra de diriger votre héros. Vous pouvez passer de l’un à l’autre sans rien toucher : rien n’est imposé.
Les gâchettes servent à dézoomer l’action se passant sur l’écran du haut. Cette vue éloignée deviendra d’ailleurs indispensable quand vous commencerez à atteindre de gros scores et que plus d’ennemis apparaîtront à l’écran. Malheureusement, la résolution de la DS étant ce qu’elle est, on distinguera plus les personnages par leur taille que par leur apparence quand on utilisera cette caméra éloignée tant la finesse des détails passe à la trappe…
Malgré ce léger problème, le jeu est assez coloré bien que l’action se passe dans un corps humain ! Il y a peut être aussi un léger problème de frame rate lorsque le dézoom dévoile une action trop chargée. En dehors de ces situations, le jeu est assez fluide et rapide techniquement parlant. Même le menu est sympathique ! L’absence de multi-joueurs ne se fait pas vraiment ressentir, ce sont surtout les classements en ligne, devenus monnaie courante pour le genre, qui brilleront par leur absence. Leur présence aurait rendu le jeu tellement plus additif… Du coup on se contente d’un classement local pour chaque mode.