Pour ce qui est de l’histoire principale du début, de la plaque de fond, le Seigneur Ashura fut, un temps, un grand roi dominant les cieux. Pourtant une catastrophe s’ensuivit et son peuple et lui-même disparurent. Quelques centaines d’années après, sur Terre, certains humains sont dotés d’un étrange pouvoir, ce pouvoir est recherché par l’armée tentant apparemment de rompre la paix régnant sur le monde. Ces humains dotés d’étranges pouvoirs sont nommés « Inoucha » et sont pourchassés. Ruca Milda, un étudiant de la capitale de Regnum, vit tranquillement. C’est un lâche qui se fait toujours embêter par ces camarades. Un jour pourtant, à la suite d’un cauchemar, il fera la rencontre d’Iria Animi, une fille criant famine près du port de la ville. Il l’aidera et découvrira lors d’une poursuite que c’est une Inoucha mais il découvrira aussi sa véritable identité.
Le Seigneur Ashura l’air de vous dire « Rentre chez toi, gamin! »
Fine réalisation et un titre plus qu’Innocent.
En 2007, Tales of Innocence fait partie de l’une des meilleurs réalisations sur la DS en terme de cell shading/3D. Une magnifique intro en anime avec l’univers et les personnages dessinés par l’une des célébrités du character design de « Tales of », Mutsumu Inomata (Tales of Graces, Destiny, Hearts,……). Tout semble bon en apparence mais si l’on s’attarde un peu plus en précision, on remarquera des zones bien vides. Cependant nous sommes sur DS, les prouesses techniques de « Tales of Innocence » nous feront oublier ces vides. Puis, sans parler décors, les personnages sont plutôt bien modélisés et les saynètes habituelles de la série ne feront que confirmer cela. Les combats sont aussi beaux et fluides, petit bémol cependant quand de nombreuses techniques commencent à s’enchaîner au niveau des ralentissements.
« Les épées en l’air où je tire »!
Pour cet opus DS de la série « Tales of », Alfa Systems a mis en place un système de styles ou plutôt de jobs, permettant de changer le type de ces personnages. Imaginons Ruca, en « Gardien » parmi les jobs : Offensif, Gardien, Technical et Magie (et deux autres à débloquer). Chaque job peut monter de niveau indifféremment du niveau du personnage. Ces jobs vous permettent d’acquérir de nouveaux « skills » et vous pouvez changer de jobs n’importe quand, donc autant dire que le nombre de « skill » à débloquer est assez grand.
Heu…………..Alors, allez je prends le style offensif, il y a le skill PV +20%. (Souvenez-vous des Gemmes exp pour ceux ayant joué à « Tales of Symphonia » sur GC.)
Le truc dommage……….c’est que c’est en kanji…….
Une réalisation donc de bonne facture sur DS, montrant que la DS bien exploitée peut mieux offrir que le précédent de la série sur DS : « Tempest ». Ajoutez ce système de classe, de synthèse, de quête annexe, le genre RPG semble bien se porté avec « Tales of Innocence » et la team Alfa Systems.
Des saynètes, parfois doublées et souvent pas doublées. Elles sont toutefois humoristiques pour ceux comprenant et sachant lire le japonais. Rappelons que ces saynètes permettent de savoir où on en est dans la quête ou de développer certains liens entre les personnages. Cette fois-ci, ces liens sont représentés /1000 pour chaque personnage et permettent d’avoir quelques bonus notamment à la fin.
Une bande son assez absente sauf pour les compositions de combat et là encore, on reconnaîtra la patte de Motoi Sakuraba. Une carte du monde elle aussi de la partie mais ce nouveau monde de la série semble si petit……les donjons aussi sont trop courts.
Un système de combat 3D repris de « Tales of Abyss » mais qui ne manque pas de dynamisme et inclut en plus les « attaques à l’unisson ». Et bien sûr, dit précédemment, de belles techniques de combat, une bonne fluidité pour la DS sauf pour l’enchainement de magie puissante et toujours les superbes Hi-Ougis. Mais alors où se situe l’amélioration du système de combats pour cet opus ? La série améliore toujours, à chaque opus, son système de combat et « Innocence » ne fait pas exception. Si « Tales of the Abyss » fut le premier opus à enfin permettre des déplacements libres en 3D sur la zone de combat, il restait un domaine à explorer avec la 3D et qui avait déjà été exploré par les titre « tales of » au système de combat 2D : les airs. Et là, Innocence ne rate pas l’occasion de le faire. Cet ajout ne fait qu’augmenter le dynamisme des combats et les combos possibles. Autres nouveautés non négligeables, « Innocence » amène dans la série pour la première fois, des personnages armés d’armes à feu. L’I.A. des personnages, contrôlé par la console, est optimisée et on peut changer de personnage en plein combat d’un coup de bouton L. La dernière nouveauté, c’est que chaque technique (« Croc démoniaque » par exemple) évolue sur 5 niveaux et comme les « skills, évoluent indifféremment du niveau du personnage. La jauge de chaque technique est /1000. Une fois cette jauge dépassée, votre technique monte de niveau, devient peut être plus puissante et use moins de mana à l’utilisation. Bien sûr, pour l’apprentissage de certaines techniques, il faudra un certain niveau.
Le système de combat d’un « Tales of » est presque son cœur, il semblait inconcevable qu’un opus phare n’innove pas, même un peu. « Innocence » arrive à le rendre plus dynamique encore qu’auparavant. Avec tout ça, emmenons les éléments qui font mouche auprès des fans de la série et ce jeu ne sera que bon.
Graphisme : 16/20
Une bien belle réalisation sur DS, la jolie cinématique en anime du début, puis les différents artworks apparaissant dans le jeu à la place des habituelles cinématiques. Les saynètes aussi font partie de cette belle réalisation avec les personnages toujours aussi coloré fait par Mutsumi Inomata. Seulement quelques vides parfois…..surtout pour les donjons qu’on refait pour les quêtes de la guilde…….